Dossier d’œuvre architecture IA49000948 | Réalisé par
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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Biguet Olivier
Biguet Olivier

Chercheur auprès de la Ville d'Angers jusqu'en avril 2024.

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  • inventaire topographique, Angers intra-muros
Maison Jean Chaillou, 59 rue Beaurepaire
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Angers intra-muros - Angers Nord
  • Commune Angers
  • Lieu-dit quartier Centre-ville
  • Adresse 59 rue Beaurepaire
  • Cadastre 1840 K 535  ; 1980 HK 13  ; 1999 HK 13
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    dite Jean Chaillou
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

Maison construite en 1423-1424d d'après une dendrochronologie réalisée en 2010 (Dendrotech, Rennes). Un censif de l'abbaye du Ronceray, de 1425, donne alors comme propriétaire un certain Jean Chaillou, épicier, qui est vraisemblablement le maître d'ouvrage de la maison. Mais cette maison présente une cave plus large, en partie sous la rue Pinte latérale, qui pourrait indiquer qu'elle serait plus ancienne et relever de la maison précédente, médiévale, d'autant qu'elle est appareillée en tuffeau, signe d'ancienneté (au XVe siècle, pour des maisons de ce type, les caves sont simplement voûtées en moellon de schiste). L'escalier en vis en bois moulurée est d'origine sauf la première révolution, refaite au XXe siècle. Avec la reconstruction de la maison voisine au n° 57 en 1491, les petites fenêtres de l'escalier en vis à l'arrière de la maison ont été condamnées. Les cheminées des étages datent du XVIIIe siècle. C'est à cette époque que la fenêtre de la façade a été décalée vers la gauche, entraînant la reprise des pans de bois de part et d'autre. Au début des années 2010, la maison a fait l'objet d'une restauration importante qui a permis notamment de reconstituer l'état d'origine de ce premier étage et de restituer ainsi la travée de cette élévation sur rue.

Maison à un seul corps de logis, sans cour, située à l'angle de deux rues, couvert d'un toit à deux longs pans et appentis latéral lié par une noue, côté mur mitoyen. La façade principale, large de 4 m, présente un pignon sur l'axe commerçant Beaurepaire. Les deux élévations sur rue sont en pan de bois, avec hourdis en torchis. Sur la rue Pinte, les deux étages carrés sont portés par un rez-de-chaussée en schiste, montrant plusieurs ouvertures murées. Le sous-sol est couvert d'une voûte en berceau cintré, appareillée en tuffeau. A partir du premier étage, on retrouve l´escalier d´origine, une vis en bois.

  • Murs
    • bois
    • torchis
    • schiste
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • noue
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier en vis sans jour en charpente
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente, suspendu
  • Typologies
    maison marchande des XVe-XVIe siècles: façade en pan de bois, structure rustique (type A1c)
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
  • Précision représentations

    Support : cheminée.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, pan de bois, cheminée
  • Protections
    classé MH partiellement, 1921/09/24
  • Précisions sur la protection

    Façade : classement par arrêté du 24 septembre 1921.

  • Référence MH

Cette maison appartient au plus important ensemble de maisons en pan de bois de la ville, de la rue Beaurepaire à la place de la Laiterie, face à l’église de la Trinité : huit demeures en suivant, dont un vaste hôtel, seulement interrompues par un petit ensemble concerté néoclassique en façade. Datée de 1424, c’est la troisième plus ancienne demeure en pan de bois d’Angers (après le n° 17, rue Saint-Aignan, 1399-400d et le grand hôtel Sabart, 11-17, place de la Laiterie, 1405-1406d, appartenant à ce même ensemble), elle est caractéristique des maisons sans décor, bien conservée en élévation (surtout depuis la restauration des années 2010), avec le colombage à grandes croix de Saint-André et les encorbellements sur solives, ponctuellement associés à des poteaux d’angle élargis. Après les deux cas précités, cette maison atteste de l’ancienneté de ces structures, le premier système connu.

Documents d'archives

  • AD Maine-et-Loire ; 254 H. Censier de l'abbaye du Ronceray, 1425, folio 6, maison Jehan Chaillou épicier.

  • BM Angers ; ms. 853/765. Ccensier de l'abbaye du Ronceray, 1460 ; maison occupée par Hervé Guerrande, appartenant aux héritiers Challou.

    p. 17
  • AMH Croisilles ; 1422. Dossier de restauration, avec devis de travaux par Vitry (1947).

Documents figurés

  • Plan du rez-de-chaussée. Détail du Plan du secteur opérationnel de restauration de la Laiterie, par Enguehard, Henri (architecte), 1968, éch. 1 : 200. 890 x 965 mm. (Collection particulière, Lamaison et Masson).

Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1989
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville d'Angers
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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Biguet Olivier
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