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  • patrimoine industriel, Les carrières des Pays de la Loire
Les carrières du vignoble nantais
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    Les carrières des Pays de la Loire

Le sous-sol du pays du vignoble nantais appartient majoritairement au massif armoricain d’où la présence de trois types de roches : les roches éruptives avec le granite et le gabbro, les roches métamorphiques avec le schiste et le gneiss, et sur la frange est les roches sédimentaires avec le sable et l’argile.

L’extraction a été réalisé jusque dans les années 1970 à flanc de coteau en bordure de la Maine et de la Sèvre. Du fait de cette implantation, l’exportation se faisait exclusivement par voie d’eau.

Le pays du vignoble nantais compte aujourd'hui 6 carrières en activité : 4 carrières de roches massives (gneiss, granit et gabbro) exploitées depuis les années 1920 (La Faubretière à La Haye-Fouassière, La Margerie à Gorges, Le Pâtis à Vieillevigne, La Touche à Vallet) et et 2 carrières d’argiles à Vallet et La Boissière-du-Doré.

Concernant le traitement du sable, en 2013, le Grand Port Maritime Nantes-Saint-Nazaire a réaménagé le terminal sablier de Cheviré en regroupant toutes les activités sable sur le même site, supprimant de fait toutes sablières implantées le long de la Loire dont celle de Saint-Julien-de-Concelles qui alimentait les tenues maraichères. Il subsiste de cette sablière quelques tapis élévateurs, les sauterelles et les appointements.

Un seul four à chaux a été repéré sur le territoire du vignoble nantais : le four à chaux situé au lit-dit Montru sur la commune de la Chapelle-Heulin. L’absence de filon de calcaire et de charbon dans le vignoble explique l’absence de construction de fours à chaux. Le four de Montru est construit dans les années 1825-1830 et a fonctionné seulement 20 ans. Il était approvisionné en chaux et en charbon par voie d’eau depuis les lieux d’extraction : Liré et Bouzillé pour le calcaire, le layon, la région d’Ancenis voir l’Angleterre pour le charbon. Les péniches naviguaient sur la Loire puis la Goulaine et enfin le canal artificiel du Montru. Le four appartient à la 2ème catégorie : four à chaux sur rampe. Le calcaire et le charbon étaient acheminés par la rampe en pierre puis déversés en couches successives dans le four. La chaux était récupérée dans l’ébraisoir au pied de la tour.

Carrière de Pont Caffino

Située en bordure de la Maine face au bourg de Château-Thébaud, cette carrière est mentionnée dès 1865 dans le recensement départemental des carrières diverses à ciel ouvert. Elle est exploitée jusque dans le milieu des années 1970. Lors de sa fermeture, l’objectif de l’association communautaire de la région nantaise est de récréer une zone de loisirs et de détente aux portes de Nantes afin de préserver le « caractère pittoresque » de la vallée de la Maine. L’ensemble des acteurs publiques se mobilisent et créent la base de loisirs de Pont-Caffino : création de voies d’escalade, canoë-kayak, pêche. Il subsiste les fronts de taille et l'abri du générateur.

Carrière du coteau du chêne à Vertou

Patrick Ameline dans un article paru dans la revue Regards sur Vertou fait mention d’une carrière considérée comme un commun de village. En 1817, un acte officiel de propriété est établi au profit de 44 habitants du village du chêne. Ce dernier offre la possibilité aux acquéreurs d’y prendre des pierres sans indemnité. En 1871, l’association des copropriétaires du coteau du chêne concède le droit d’extraction de la pierre à des entrepreneurs et en fixer le prix.

Carrière de la Margerie à Gorges

Exploitée depuis 1927, elle produit des granulats de gabbro. 40% des routes du département de Loire-Atlantique et 70% des routes de l’agglomération nantaise contiennent des granulats provenant de cette carrière.

Carrière de gneiss de la Faubretière à La Haie-Fouassière

Ouverte depuis 1926, c’est une exploitation à flanc de coteau. Les plaques de roches sont décollées de la paroi avec des barres à mines puis les matériaux sont cassés à la masse en différentes grosseurs pour servir à l’empierrement des chemins et des routes. Le transport s’effectue en partie par bateau. Ce n’est seulement qu’en 1970, qu’une unité de concassage est installée en bordure de rivière. Aujourd’hui, la carrière est exploitée en gradin par la société Charrier.

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Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
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