Dossier collectif IA44004718 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique, commune de Saint-Fiacre-sur-Maine
Ecoles primaires de la commune de Saint-Fiacre-sur-Maine
Auteur (reproduction)
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  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Archives municipales de Saint-Fiacre-sur-Maine

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    école primaire
  • Aires d'études
    Vignoble
  • Adresse
    • Commune : Saint-Fiacre-sur-Maine

Si, dès le début du XIXe siècle, les archives signalent que Saint-Fiacre est doté d'un instituteur, nommé Godefrin, elles ne permettent pas de localiser l'école. Autour des années 1840, l'école communale est logée au bourg, dans une maison louée pour six ans et sommairement aménagée : une salle de classe au rez-de-chaussée et une chambre à l'étage pour loger l'instituteur. Verger, lors de sa visite dans la commune, en 1845, signale cependant qu'on y trouve une école de garçons et une école de filles. De 1850 à 1885, pour une population moyenne de 550 habitants, la concurrence scolaire entre public et privé, va conduire à la construction et/ou l'aménagement de 3 écoles répondant aux normes hygiénistes désormais prônées par le ministère de l'instruction. En 1852, on inaugure l'école publique de garçons-mairie financée par la commune : il a été fait appel à un architecte nantais de renom, Bourgerel. L'édifice est spacieux et prétend offrir un modèle de maison rurale pour un bourg en cours de reconstruction : une salle de classe pouvant accueillir 49 élèves quand la commune n'en possède que 22, une cour de récréation, un logement et un jardin pour l'instituteur, le bureau du maire et la salle du conseil municipal. En 1863, grâce à un don de terrain par un notable de la paroisse, l'évêché fait construire une école chrétienne de filles, placée sous le patronage de saint Joseph et confiée aux sœurs de Saint-Gildas-des-Bois : une maison avec une petite cour de récréation ; à l'étage, un logement pour deux sœurs, à l'arrière, un jardin avec puits. En 1883, la commune achète une maison, l'ancienne maison Trébuchet, pour l'approprier en école publique de filles : au rez-de-chaussée, une salle de classe de 30 m², à l'étage, le logement de l'institutrice, cour de récréation et jardin. En 1930, le rattachement, entre autres, des villages de la Hautière et de la Garnière, détachés de Maisdon, va réactiver, du fait de l'augmentation de population, la concurrence entre enseignement public et confessionnel : les villageois, à la foi vive, avaient, par sept fois, durant le XIXe siècle, souhaité faire sécession, essentiellement pour se rapprocher de l'église de Saint-Fiacre. Dès 1939, une salle de théâtre, construite par les paroissiens, dont beaucoup habitent la Hautière, est déclarée susceptible de devenir école chrétienne de garçons. Retardé par la guerre 1939-1945, le projet prend corps en 1952, après que deux notables aient fait don de terrains : les paroissiens construisent une classe en rez-de-chaussée, accueillant 17 élèves, un préau et aménagent une cour. Aucun logement n'est prévu pour l'enseignant. L'école Saint-Vincent, confiée aux frères de Saint-Gabriel, ferme dans les années 1970, l'école Saint-Joseph étant devenue mixte. Cette dernière, ferme à son tour, au début des années 2000. L'école communale de garçons, construite en 1852, agrandie par deux fois, en 1955 puis en 1962, pour accueillir les filles (l'ancienne maison Trébuchet est vendue aux enchères en 1968), scolarise, seule, depuis 2005, tous les enfants de la commune.

  • Toits
    tuile creuse, ardoise
  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • enduit
    • parpaing de béton
    • moellon
    • pierre de taille
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 0
    • repérée 1
    • étudiées 3

Documents d'archives

  • Médiathèque de Nantes ; m.s. 1486. Saint-Fiacre. Dans : Notes sur l'arrondissement de Nantes. Renseignements recueillis par F. J. Verger dans toutes les communes de l'arrondissement en 1844 et 1845.

Bibliographie

  • PEAULT, M.-J., VISONNEAU, Th. Presqu'ile entre Sèvre et Maine : Saint-Fiacre, une commune, une histoire, un vignoble. Saint-Fiacre : Société des Amis de Saint-Fiacre, 2000.

    p. 20-22
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Ehlinger Maïté
Ehlinger Maïté

Contractuelle de mai à août 2017.

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