Dossier d’œuvre architecture IA44004599 | Réalisé par
Lelièvre Françoise
Lelièvre Françoise

Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.

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  • inventaire topographique
Îlot 13, quai Mathurin-Gautreau ; rue de l' Hôpital ; rue Saint-Gilles ; rue de l' Eglise, Paimbœuf
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Paimbœuf (commune)
  • Commune Paimbœuf
  • Adresse quai Mathurin-Gautreau , rue de l' Hôpital , rue Saint-Gilles , rue de l' Eglise
  • Cadastre 1810 146  ; 1999 A 2ème feuille 517 à 533 ; 1733  ; 1991

Avant la division de l'îlot en parcelles régulières et l'arrentement des lots par la duchesse de Lesdiguières dans la première décennie du XVIIIe siècle, devaient se trouver en rive, quelques maisons ou autres corps de bâtiment situés approximativement entre le n° 8 et le n° 9 du quai actuel, l'arrentement du terrain mentionné là, remontant à 1684 ; l'irrégularité des parcelles 525 et 526 pourrait en être aujourd'hui la traduction. Les registres contenant les rentes dues aux demoiselles Grou, propriétaires de la métairie du Bois Gautier dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, concernent l'ensemble de l'îlot mais ne mentionnent la date des premiers arrentements de terrains que pour les deux tiers d'entre eux vers l'est, de 1701 à 1708. On remarque actuellement l'étroitesse des parcelles situées à l'ouest de la maison n° 11 dont la superficie rappelle davantage celle des lots situés immédiatement en amont (îlots 6 et 8). Cette différence aurait pu signifier (sans retenir cette hypothèse) deux temps d'intervention : une première division de la terre dans le dernier quart du XVIIe siècle pour les lots les plus étroits et une seconde division en amont au début du XVIIIe siècle, les parcelles proposées à la construction étant alors sensiblement plus larges. Le dépouillement des archives concernant la deuxième moitié du XVIIIe siècle conduit à une autre conclusion : les reconstructions ont fréquemment eu lieu sur deux parcelles mitoyennes (après le regroupement de deux lots) ou deux maisons déjà construites ont été associées derrière une façade unique avec une modification des distributions. Les façades sur le quai présentent pour la plupart de trois à quatre travées (exceptionnellement cinq) pour un gabarit régulier d'un étage carré et d'un comble en surcroît (exceptionnellement deux étages carrés, n° 5, n° 14). Le traitement réservé au mur mitoyen au cours d'une reconstruction appelle et conditionne le chantier de la maison voisine induisant une grande homogénéité des gabarits. La campagne de reconstruction déjà observée pour les îlots précédents est ici plutôt différée dans le quatrième quart du XVIIIe siècle, toujours sur un plan en L ou en U, les deux corps articulés par un escalier hors œuvre (ex : n° 5), plus rarement dans la première moitié du XIXe siècle, parallèlement à la construction du quai. Il peut s'agir alors du simple placage d'une nouvelle façade sur le corps principal ouvrant sur le quai, la façade postérieure étant conservée (ex : n° 3) ou, l'unification de deux façades sur le quai (n° 9). Un ajustement du corps principal avec le corps secondaire en appentis existant est alors envisagé ou une reconstruction du corps secondaire, plus haut et plus long. L'indépendance des deux corps, simples en profondeur, facilite les interventions et permet de dissocier l'ouverture des chantiers. Une reconstruction a eu lieu au cours de la seconde moitié du XIXe siècle (n° 14). La maison a été élevée sur le rez-de-chaussée de l'ancienne et doublée en profondeur, les deux étages desservis par un escalier dans œuvre. Des premières maisons érigées en rive ne restent vraisemblablement, non remaniée (hormis la disparition des arcs segmentaires des baies de l'étage), que la maison n° 13 quai Gautreau. Les maisons n° 12, n° 15 (1768) et n° 7 ont pu ouvrir la campagne de reconstruction dans le troisième quart du XVIIIe siècle ; les arcs segmentaires des baies de l'étage tendraient à le rappeler. La rue Saint-Gilles reste inhabitée au nord si ce n'est la construction de la maison n° 4 dans le dernier quart du XVIIIe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 18e siècle
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Lelièvre Françoise
Lelièvre Françoise

Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.

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