Société Atemporelle.
- inventaire topographique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Guérande - Guérande
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Commune
Guérande
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Adresse
3 rue du Tricot
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Cadastre
1819
Z
215
;
1989
AK
175
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Dénominationsmaison
La famille le Chauff de Kerguenec était propriétaire des lieux au XIXe siècle.
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Période(s)
- Principale : limite 15e siècle 16e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 20e siècle
Le bâtiment perpendiculaire à la rue du Tricot adopte un plan rectangulaire flanqué en façade d'une tour d'escalier en vis demi hors œuvre qui dessert quatre niveaux (cave, rez-de-chaussée, étage carré, comble).
La cave présente côté rue, à l'Ouest, une porte sous arc en plein cintre et un soupirail tous deux interrompus par le niveau de plancher. Deux repos saillants de cheminée d'environ 0,30 m apparaissent sur la moitié ouest du mur nord et contre le pignon est. Ils correspondent à des cheminées monumentales. Un placard jouxte ce dernier au Sud. Deux soupiraux équipent le mur sud, répartis de chaque côté de l'escalier de pierre en vis.
La vis développe entre chaque niveau une simple demi révolution. Notons que la porte d'accès à la vis, entre cave et rez-de-chaussée, est repercée.
Le rez-de-chaussée se divise actuellement en deux pièces séparées au milieu du bâtiment par une large cloison récente orientée nord-sud. La pièce ouest a conservé sur son mur nord l'emprise de l'ancienne cheminée dont on devine l'amorce des chapiteaux ainsi que les montants à pans coupés légèrement plus hauts que le sol actuel. Une cheminée plus petite et plus récente, en marbre noir, a été supprimée récemment. La baie ouest, haute et légèrement ébrasée vers l'intérieur, interrompue par le plancher supérieur, jouxte une porte en plein cintre murée ouvrant sur la rue qu'elle surplombe d'un mètre environ. Une large porte fenêtre ouvre côté cour au Sud. À l'Est, la seconde salle possède une porte à l'angle nord-est, une fenêtre au Sud, toutes deux couvertes d'un linteau de bois. La porte de l'angle sud-est, transformée en placard, était légèrement surélevée par rapport au sol et avec un arc en plein cintre ; elle fait face à une porte similaire sur le pignon opposé.
L'escalier en vis en bois entre le rez-de-chaussée et le comble a été repris. L'emprise de sa révolution montre qu'elle s'inscrivait légèrement plus bas dans le mur de la cage d'escalier.
Entre l'étage et le grenier, une porte, d'usage inconnu, ouvrait depuis la vis vers l'extérieur. C'est à ce niveau que le profil extérieur de la cage d'escalier s'avère irrégulier, comme modifié. La toiture de la cage d'escalier a été reprise à une époque indéterminée.
Le grenier a conservé l'emprise de la hotte des cheminées initiales. La charpente présente des arbalétriers régulièrement percés portant un entrait retroussé sous un poinçon.
Dans la cour, à l'extrémité du pignon, une cheminée subsiste en plein air dans le prolongement du mur nord. Les piédroits à pans coupés supportent des chapiteaux en quart de rond. Au dessus on devine la trace d'une seconde cheminée. Un placard apparaît juste à l'Est.
Un grand portail jouxte la maison au Sud. Après un retrait courbe depuis la rue, deux piliers imposants, contrebutés et amortis à l'arrière, supportent une boule sommitale. Dans la cour, on observe un petit puits circulaire maçonné.
La structure générale du bâtiment est caractéristique de la fin du 15ème ou du début du 16ème : vis en demi hors œuvre, descente de cave. La vis, comme dans de nombreux manoirs bretons, ne comportait initialement pas de porte ouvrant vers l'extérieur. Elle assurait uniquement une circulation verticale. La fonction de la porte ouest entre le premier étage et le grenier n'est pas déterminée. Il pourrait s'agir d'un accès ouvrant soit vers une galerie de circulation soit d'une vis secondaire conduisant vers une salle au sommet de la tour d'escalier.
Dans un second temps, les niveaux de circulation sont modifiés. Les planchers sont abaissés. Ils coupent désormais les ouvertures de la cave ainsi que la baie ébrasée du pignon ouest. Le profil de révolution de la vis est également repris. La charpente est vraisemblablement contemporaine de cette campagne. Les baies sont cohérentes avec ces nouveaux niveaux de circulation. La fenêtre est du premier étage de la façade sud, avec son linteau en abat-jour, semble être du 18ème siècle. Les changements de niveaux lui sont donc au mieux contemporains, voire antérieurs. Les autres percements présentent des linteaux de bois qui semblent plus récents.
La cheminée actuellement à l'air libre dans la cour n'est pas liée à cette habitation mais à une autre demeure disparue dont il est difficile de restituer l'emprise.
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Murs
- granite
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
La maison très remaniée conserve les caractéristiques de l'habitat guérandais de qualité. Le portail du (XVIIe ou XVIIIe siècle) est à signaler.
- (c) Conseil départemental de la Loire-Atlantique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Ville de Guérande, service urbanisme
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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Bibliographie
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HOREAU, Yves. Kerguenec. Cahier des amis de Guérande, n° 18, 1971.
p. 17 et 19. -
LANCIEN, Josick. Hôtel de famille, 3 rue du Tricot, Lettre aux Amis de Guérande, n° 16, avril 2007.
p. 2.
Société Atemporelle.