La seigneurie de Kerfur appartient à la fin du XVe siècle à la famille de Kerguizec puis au début du XVIe siècle à la famille de Sécillon. À la fin du XVIe siècle, elle passe sous l'égide de la famille Gauthier puis sous celle de Chevigné. En 1649, Olivier de Chevigné échange sa terre de Kerfur contre celle de la Mélassière avec Arthur de Sécillon. Depuis, elle est restée dans cette même famille.
En 1683, Gillette du Bot, veuve de Louis de Sécillon, écuyer, rend aveu pour le lieu et maison noble de Querfur consistant en maisons et en deux logis vieux et nouveau, avant court, court, dans laquelle court il y a un puy et collombier, et au derrière dudit logis vieux, jardin, verger et jeune bois, le tout enclos et seint de murailles [ ]. Le bois de haute futaye [ ]. Au devant de l'avant court, un logis appelé la Châtaigneraie. [ ] Une maison couverte de ros et bourre servant de métairie.
L'ancien manoir a été entièrement reconstruit à la fin du XVIIIe siècle, peut-être vers 1780 d'après des travaux historiques. Cependant, des vestiges du XVIIe siècle, notamment deux cheminées dont l'une est couverte d'un linteau sculpté de grecques, sont conservées dans les parties attenantes à l'est et à l'ouest du logis. La chapelle daterait de 1772. Le logis de la Châtaigneraie a été détruit après 1819.
Photographe.