Dossier d’œuvre architecture IA44000819 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Ker Suser actuellement immeuble à logements, 2 esplanade Benoit
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Benoit
  • Adresse 2 esplanade Benoit
  • Cadastre 2004 CI 347-355
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Ker Suser
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa a été dessinée par l'architecte nantais Gustave Benjamin le Prévost de Bourgerel en 1879 pour son ami l'industriel nantais Henri Huser dit "Suser" et dont le père originaire de l'est de la France s'était établi à Nantes en 1820. Elle fut divisée en deux lors de l'héritage des Mortureux (les deux gendres) puis détruite vers 1990 pour construire un ensemble de deux immeubles le "Ker Suser" et le "Garden Beach". Les plans sont consultables dans le fonds Suser (non inventorié).

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "symétrique classique" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un jardin bordé par les avenues Suser et Alfred Bruneau. La toiture est en ardoise et les murs sont recouverts d'enduit avec chaînage d'angle en pierre taillée. Un faîtage fleuronné court en haut de la toiture et joint deux épis de faîtage en terre cuite vernissée. Une corniche à denticules en pierre taillée ceinture le bâti sous la toiture. Au centre de la façade sud, trois lucarnes à fronton cintrées en pierre sculptée surmontées par un épi en pierre sculptée sont encadrées par deux pylônes surmontés par deux mêmes épis plus gros. Ces trois lucarnes forment avant-corps sur la façade. Deux lucarnes à pignon couvert encadrent le tout. A l'étage, sous ces lucarnes cintrées trois portes-fenêtres ouvrent sur un balcon-terrasse avec garde-corps en bois sculpté et tourné qui couvre une véranda vitrée. Deux portes-fenêtres encadrent celle de l'avant-corps et ouvrent chacune sur un petit balcon au même garde-corps. Au rez-de-chaussée les ouvertures sont disposées comme à l'étage. Les encadrements de baie sont en pierre taillée à bossage une sur deux. Les clés des linteaux des portes-fenêtres sont ornées d'une ardoise. Les pignons couverts sont ornés de deux triangles et d'un rond en ardoise. Un bandeau pierre ceinture le bâti à hauteur des linteaux. Un contrefort à l'étage marque l'angle sud-ouest du bâti. Les façades est et ouest sont percées de lucarnes à pignon couvert puis de portes-fenêtres avec balcon et au rez-de-chaussée une véranda vitrée est accolée au sud de chacune de deux ces façades. Un petit édicule en moellons et pierre taillée couvert par une terrasse avec garde-corps en claustra est levé aux angles sud-est et sud-ouest du bâtiment. La façade nord-est identique à celle du sud sans la véranda vitrée.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
  • Typologies
    classique
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • oiseau
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation, balcon, oriel

Documents d'archives

  • Coll. part. Gingeneau.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général