Dossier d’œuvre architecture IA44000682 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Les Cigales actuellement villa à appartements, 27 boulevard du Docteur-René-Dubois
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement des Dunes d'Escoublac
  • Adresse 27 boulevard du Docteur-René-Dubois
  • Cadastre 2004 BX 134
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Les Cigales
  • Destinations
    villa à appartements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, cour

Cette villa est dessinée en 1910 par l'architecte Jean Girette pour le pianiste Edouard Riesler. elle a été divisée vers 1980 en appartement. C'est la première villa de type "basque" (cf. typologie) de Bretagne. Elle est publiée dans le recueil "Villas et cottages des bords de l'océan".

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur rez-de-jardin. Cette villa "dissymétrique basque" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un jardin. La toiture à deux pans est en tuile mécanique. Les murs sont en appareillage mixte moellons et bandes de briques horizontales au rez-de-jardin et recouvert d'enduit dans les étages. Sur la façade sud un pignon central couvert par un large auvent de toiture est encadré par deux abouts de murs de refend en encorbellement. La porte d'entrée au rez-de-jardin est protégée par un auvent en tuile plate accroché à un arrière corps à l'ouest du pignon. Une fenêtre plein-cintre au rez-de-chaussée et une identique à l'étage la surmontent. Une large terrasse balcon avec garde-corps en bois repose sur le mur granite et brique avec dans l'axe du faîtage trois baies plein-cintre encadrées par deux oculus. Cintres et cercles sont appareillés en briques blanches et rouges. A l'est du rez-de-jardin un escalier extérieur mène à la terrasse balcon et précède une grande véranda à demi vitrée, calée entre le pignon et l'arrière corps est, entourée d'un auvent en tuile plate et surmontée à l'étage d'un balcon avec garde-corps en bois. Les murs du premier étage sont en encorbellement et ceux du deuxième aussi mais recouvert d'un faux pan-de-bois en ciment. Les portes-fenêtres du rez-de-chaussée sont plein-cintre avec un appareillage de pierre taillée. Les fenêtres d'étage sont rectangulaires. Sous le faîtage le pignon est percé de trois fenêtres suivant le pan-de-bois. Sur la façade est, un oriel à l'étage est recouvert d'un faux pan-de-bois et soutenu par quatre consoles en bois reposant sur des corbeaux en pierre. Sur le pignon central des balcons ont été installés et la terrasse balcon a été agrandie. Les trois baies du rez-de-jardin et l'escalier ont été supprimés. Une extension de deux niveaux a été réalisée sous l'oriel.

  • Murs
    • granite
    • brique
    • enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    basque
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, balcon

Documents d'archives

  • Collection particulière Falconnet.

Documents figurés

  • Villas et cottages des bords de l'océan, Paris, Massin, 1911, pl. 26.

    pl. 3,4
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général