• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Eole actuellement immeuble à logements, 9 quai Rageot-de-la-Touche
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Benoit
  • Adresse 9 quai Rageot-de-la-Touche
  • Cadastre 2004 CI 351
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Eole
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa est dessinée par l'architecte baulois Adrien Grave vers 1926 et il la publie dans son livret d'architecte. La paludière en bois sculpté est l'œuvre du sculpteur Georges Robin qui l'exposa en 1925 à Paris lors de l'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. La villa "Eole" a été détruite pour l'immeuble "Eole".

Plan allongé avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "dissymétrique bretonne" (cf. typologie) est implantée en limite du quai. Au nord la villa est accolée à la villa "Pymone". Les murs sont recouverts d'enduit et la couverture est en ardoise. Deux pignons découverts avec rampants et crossettes en béton se dressent sur ce quai. Celui au nord-est percé d'un oculus au niveau des crossettes, un arc de décharge en granite soulage le linteau de la porte-fenêtre qui ouvre sur le balcon en béton avec garde-corps en bois. Ce balcon surplombe au rez-de-chaussée une fenêtre à cintre surbaissé et meneaux. Le pignon au sud de la façade ouest à des rampants assises en granite, une fenêtre plein-cintre à la place de l'oculus et un oriel trapézoïdal en pan-de-bois à la place du balcon surplombe aussi une même fenêtre au rez-de-chaussée. Une fenêtre aussi large avec linteau droit en béton s'interpose entre ces deux fenêtres. De même une loggia avec deux colonnes en granite s'interpose entre le balcon et l'oriel. Au-dessus de la loggia et entre les deux pignons la toiture est percée d'une lucarne à pignon découvert. Tout au sud de la façade ouest un appentis découvert avec rampant en granite assisé est percé au rez-de-chaussée d'une fenêtre plein-cintre avec appareillage en granite. Entre l'oriel et le rampant de l'appentis une paludière en bois sculpté se loge dans une niche. La façade sud donne sur le jardin et l'appentis est percé d'une large fenêtre à linteau droit en béton et deux meneaux. Cette fenêtre sous l'égout de l'appentis est surmontée à l'étage d'une lucarne à ossature bois.

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • noue
    • pignon découvert
  • Typologies
    breton
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • GRAVE, Adrien. Adrien Grave, quelques réalisations. Strasbourg : Imprimerie Istra, 1936.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général