Dossier d’œuvre architecture IA85001810 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Maison de Sainte-Catherine, 53 rue de l' Union-Chrétienne
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 53 rue de l' Union-Chrétienne
  • Cadastre 1816 L 462-464  ; 1845 E 125 en partie, 126-128  ; 2005 AL 17, 18
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    de Sainte-Catherine
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

Cette maison s'appelait, avant la Révolution, la maison de Sainte-Catherine. Elle appartenait au chapitre de la cathédrale et constituait un bénéfice ecclésiastique, sans être une maison canoniale. Le plus ancien document connu la concernant est le testament du chanoine Jean Debon, en 1536. A cette date, le chanoine augmente d'une messe la stipendie (c'est-à-dire bénéfice) fondée par feu Yvon Besly et agrandit le domaine. L'ensemble des deux fondations constitue la maison, confrontée entre la clôture des cloîtres (venelle entre) et la maison de Laurière (rue publique entre). Ce n'est que plus tard qu'apparaît le nom de Sainte-Catherine, notamment à la Révolution lorsque la demeure est vendue comme bien national, le 6 décembre 1791, au médecin Henri François Morand. En 1816, la maison appartient toujours à Morand, ainsi qu'en 1822 lors de la levée du plan d'alignement ; en 1845, son propriétaire est Joseph Clément. Ultérieurement, elle est acquise par la famille Arnault de la Grossetière, qui construit de nouvelles dépendances au milieu du jardin, en 1862. Il est assez malaisé de dater la maison proprement dite, très remaniée. Le sous-sol actuel peut être celui de la maison du XVIe siècle. Quant aux façades, elles semblent avoir été refaites au XIXe siècle. Enfin, l'escalier situé à l'emplacement de celui d'origine n'est pas ancien et la cheminée du rez-de-chaussée est difficile à dater. Actuellement, la maison est divisée en deux propriétés et deux maisons ont été construites dans la partie est du jardin d'origine (actuelles parcelles AL 19 et 20) ; l'une de ces constructions a entraîné la destruction de la partie sud des communs de 1862. Notons enfin que la venelle séparant la maison de Sainte-Catherine de la maison canoniale 7, rue des chanoines est publique sur le plan cadastral de 1816, mais privée et commune aux deux maisons sur le plan d'alignement de 1822 et le plan cadastral de 1845.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle , (détruit)
    • Principale : 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1862, daté par source
  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 2 G 103 (archives du chapître). Testament du chanoine Jean Debon, daté du mois de juin 1536 (copie collationnée et vidimée du 27 juin 1620). Le document concerne notamment la demeure. Jean Debon augmente d'une messe la stipendie qu'il tient, fondée par Yvon Besly, décédé. Pour cela, il agrandit la propriété de maisons et jardins contigus au domaine de la fondation initiale ; l'ensemble constitue la demeure étudiée, confrontée d'un côté aux murs du cloître, de l'autre côté à la maison de Laurière.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation de la maison dépendant du ci-devant bénéfice de Sainte-Catherine, en vue de sa vente comme bien national, le 15 octobre 1791.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 583, n° 73. Acte d'adjudication de la maison, vendue comme bien national, le 6 décembre 1791, au médecin Henri François Morand.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1413. Matrices du cadastre de 1845, en particulier le Registre présentant les augmentations et diminutions survenues dans la contenance et les revenus portés sur les matrices cadastrales. - En 1865 pour la parcelle E 127 : mention de nouvelle construction d'écuries, achevée en 1862, pour Arnault Grossetière (impôt foncier de 50 francs).

Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers