Dossier d’œuvre architecture IA85001837 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Maison canoniale de la Trésorerie, 9 rue Henry-Renaud
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 9 rue Henry-Renaud
  • Cadastre 1816 M 132-133  ; 1845 F 216-217  ; 2005 AP 199-200
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison canoniale
  • Appellations
    de la Trésorerie
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

Avant la Révolution, cette demeure était une maison canoniale, connue sous le nom de maison de la Trésorerie ; son dernier titulaire fut le chanoine Rodier. A la Révolution, elle est mise en vente comme bien national et est acquise en 1795 par Jean Antoine Gallet. Ensuite, elle appartient à la famille Rousseau, qui la vend en 1823 au chanoine Darnaud ; sur le plan cadastral de 1845, c'est la demeure d'un autre ecclésiastique, le vicaire général André Menuet. Enfin la reconstruction de la maison proprement dite est attestée en 1875 pour Pierre Bonniot, qui venait de l'acheter à Aubin de Briqueville. En plus de l'identité des titulaires de la maison canoniale sous l'Ancien Régime, les archives du chapitre nous apprennent qu'en 1723, le chanoine Hyacinthe Billaud acquiert une petite maison au sud de la maison canoniale. Le procès-verbal d'estimation de la demeure en 1795 montre que cette partie fut aménagée en communs ; actuellement, une maison particulière (le 15, rue Henry-Renaud) occupe son emplacement. Quant à la maison proprement dite, reconstruite en 1875, elle conserve d'importants éléments de la construction précédente. Ainsi, la présence d'une ouverture en accolade sur la façade postérieure laisserait supposer l'existence d'une demeure dès le XVe siècle ; d'autres ouvertures et, surtout, le sous-sol sont anciens ; toutefois, ils semblent postérieurs au XVe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle , (incertitude), , (détruit)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre
  • État de conservation
    remanié, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 2 G 24. Archives du chapitre : Le 4 décembre 1723, vente par Coutouly au chanoine Billaud d'une petite maison au sud de la maison canoniale, intégrée à la demeure.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation de la maison appartenant au chapitre et occupée par le chanoine Rodier, en vue de sa vente comme bien national, le 15 floréal an III (4 mai 1795). La maison est ainsi décrite : salle, salon, cuisine, cave, cavereau, trois chambres hautes, deux cabinets, un grenier par dessus. Les communs se composent des bâtiments suivants : buanderie, cellier à côté avec grenier au-dessus, latrines avec pigeonnier au-dessus, grange, écurie avec grenier à foin au-dessus ; enfin, il y a une petite cour et un petit jardin avec un puits.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 587, n° 307. Acte d'adjudication de la maison, vendue comme bien national, le 3 messidor an III (21 juin 1795), à Jean Antoine Gallet.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 48/38 (Etude Charrier) : Acte d'usufruit et jouissance de la maison durant la vie du chanoine, passé le 8 janvier 1823 entre Jeanne Charlotte Henriette Rousseau et le chanoine Jacques Nicolas Sylvestre Darnaud. La maison est décrite comme dans le procès-verbal d'estimation du 4 mai 1795 et il est précisé qu'elle a été acquise par la dame Rousseau à Jean Antoine Gallet, le 31 mai 1803.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1413. Matrices du cadastre de 1845, en particulier le Registre présentant les augmentations et diminutions survenues dans la contenance et les revenus portés sur les matrices cadastrales.

    - En 1876 pour la parcelle F 217 : mention de démolition partielle de maison pour Aubin de Briqueville, en 1873 ; en 1878 pour la même parcelle : mention de nouvelle construction de maison pour Pierre Bonniot, achevée en 1875, l'impôt foncier étant de 100 francs.

Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossiers de synthèse
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