Comme son nom l'indique, cette ferme dépendait de l'ancienne commanderie de Puyravault jusqu'à la Révolution. Elle est mentionnée comme tel dans différents documents relatifs aux biens et dépendances de la commanderie, par exemple dans un état de ces revenus le 7 juin 1742, puis dans un arpentement établi en 1694. En 1757, Philippe Boutin, fermier de la commanderie, la sous-afferme pour neuf ans à René Blanchet, laboureur à Chaillé-les-Marais, et à Marie Rideau, son épouse. Le Grand Temple figure sur la carte de la région par Claude Masse dès 1701, puis sur le plan cadastral de 1834.
A la Révolution, le Grand Temple est saisi comme bien national, comme tous les biens de la commanderie. La ferme est estimée le 27 août 1794 (10 fructidor an II), à 25 916 livres. Elle comprend alors "les bâtiments, servitudes à l'usage du fermier, une très grande grange pour y serrer du fourrage, toit et autres servitudes, etc". Le Grand Temple est vendu aux enchères le 6 janvier 1795 (17 Nivôse an III), à Venant Robert le jeune, demeurant à Fontenay-le-Comte, pour 59 100 livres.
En 1834, selon le cadastre, la ferme appartient à Laurent Galliot (1788-1852), propriétaire. Le logis est agrandi en 1861, toujours selon le cadastre, pour le compte de Pierre Menanteau. Cela pourrait correspondre à la partie nord du logis actuel, la partie sud pouvant remonter au début du 19e siècle. L'extrémité sud, avec ses ouvertures plus basses, semble toutefois plus ancienne (18e siècle ?).