Livres liturgiques imprimés en 1845 et 1847 à Nantes, le graduel par Ernest Merson en 1845, le psautier et le vespéral en 1847 par Bourgine, Masseaux et Cie, à la même adresse, 3 rue Notre-Dame à Nantes. Le graduel est en deux parties, pour l'hiver et pour l'été. La présence de ces ouvrages dans la sacristie de la collégiale témoigne du retour au rite romain, préconisé alors par le Saint-Siège en réponse au long débat sur certaines réformes du rite de l'Office divin. La simplification et l'harmonisation du bréviaire avait en effet été suspendues depuis le pape Pie V - réformateur du missel - pour ménager les gallicans face aux liturgistes. Cette réforme de l'Office ne sera cependant achevée par la redistribution attendue du psautier que sous Pie X. L'évêque de Nantes applique à son diocèse la réforme avec cette édition du psautier, du graduel et du vespéral, cependant le rite romain semble avoir été déjà en cours à la collégiale depuis le XVIIIe siècle, si l'on en croit la présence d'autres livres liturgiques du XVIIIe siècle.