Les cales d'accostage de l'embarcadère du Paradis sont construites en 1949. Elles remplacent une ancienne cale située 150 mètres en amont et devenue inutilisable en raison des modifications du tracé des rives consécutives à la déviation donnée au fleuve dans la passe de la Télindière.

L'embarcadère du Paradis connaît des travaux d'élargissement entre 1954 et 1955. La cale double est également munie d'un perré en maçonnerie.

Au tournant des années 1960 et 1970, l'embarcadère nécessite l'exécution d'importantes réparations pour assurer la stabilité de l'ouvrage et supprimer deux désordres alors constatés : le tassement du couronnement des cales et le glissement du perré (principalement sur la cale amont). Ces travaux sont l'occasion de les allonger de 6 mètres chacune. En effet, des passages vers Le Pellerin sont parfois supprimés durant les heures de basse-mer, faute d'avoir des cales assez longues pour permettre l'accostage du bac.

L'ouvrage continue d'être utilisé pour l'embarquement et le débarquement des voyageurs empruntant le bac départemental entre Couëron et Le Pellerin.