En 1471, dans les amendes et remembrances de la seigneurie des Trées, Jean de la Barre est dit, comme bail des enfants de feu Guillaume de la Barre, tenir la Hardière en parage du seigneur de Valtro. En 1838, les Hardières constituaient un écart rassemblant quatre logis : deux logis accolés et un petit logis indépendant dans la partie nord et un logis-étable dans la partie sud le long du chemin rural. Quatre ménages, rassemblant 12 personnes, y résidaient en 1846 : trois de cultivateur et un de journalier, classé parmi les indigents. Le petit logis a été converti en bâtiment rural en 1874. L'étable a été reconstruite au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. Les deux logis accolés, qui peuvent remonter au XVIe siècle, ont été réunis en un seul. Ils ont été remaniés au cours de la deuxième motié du XXe siècle. Le logis-étable a été complètement transformé dans les années 1960 ou 1970.