Aucun élément ne figure à cet emplacement sur le plan cadastral napoléonien du début du XIXe siècle (1811 ?). A proximité du ruisseau de la Merveille, affluent de la Mayenne, il existait un manoir et une chapelle fondée en 1522. Le fief de la Merveille était attesté, d'après les travaux de l'abbé Angot, dès le XIVe siècle ; "M. Laureau aménagea vers 1820 le logis et les jardins avec terrasses sur la vallée et planta une allée de soixante-dix cèdres aujourd'hui d'une belle venue descendant à la route de Montflours, à l'extrémité de laquelle il replaça sur sa colonne une Vierge en fonte et de style du XIIIe siècle [...] Les arbres qui ombrageaient la statue ont été renversés par un tourbillon en 1893. On va prier la Vierge de la Merveille le lundi de la Pentecôte". Le manoir est toujours signalé comme une curiosité des bords de Mayenne dans le guide touristique de Laval et sa région de 1897. M. Gaultier de Vaucenay, acquéreur de la Merveille, fait démolir le logis puis la chapelle en 1902 ; il n'en reste plus aucune trace si ce n'est la cloche datée de 1689 et conservée au château de M. de Vaucenay à la Chaussonnerie. La colonne portant la statue de Notre-Dame de Grâces semble avoir été déplacée par la suite ; l'inscription en remploi, datée de 1766, pourrait provenir de l'autel de la chapelle disparue, lequel avait été entièrement plaqué de marbre au XVIIIe siècle.