Le bourg de Coulongé est modeste et s'étend, d'ouest en est, depuis la source de la chapelle Saint-Hubert jusqu'à l'église paroissiale. L'emprise de l'église paroissiale avec l'ancien cimetière attenant est à l'extérieur d'un enclos fossoyé dans lequel se trouve l'ancien presbytère. Le ruisseau de Saint-Hubert qui draine une partie du village, alimente ensuite les fossés du château des Aiguebelles. En 1811, les quelques maisons du bourg sont principalement situées aux intersections avec les routes de Pontvallain à La Chapelle-aux-Choux, de Luché-Pringé à Sarcé et du Lude à Pontvallain. Aujourd'hui, la route moderne du Mans à Saumur par le Lude, évite le bourg de Coulongé. L'essor économique du XIXe siècle entraine une densification de l'habitat avec peu d'extension. Les édifices publics marquent la silhouette du bourg avec leur façade en pierre de taille à étage en harmonie avec les maisons des commerçants (maréchal-ferrant et épiciers). L'origine de ce bourg de Coulongé placé à la source du ruisseau dit de Saint-Hubert, est liée à l'établissement gallo-romain de Cherré situé en aval. Le domaine de Coulongé passe ensuite dans les domaines de l'abbaye Saint-Vincent du Mans. Une église est construite au milieu du Moyen Age et s'entoure d'un cimetière. Quelques maisons sont alors bâties aux abords de ce cimetière déplacé après 1852. L'espace est aujourd'hui transformé en place de village comme dans la plupart des autres communes. Il faut attendre le XIXe siècle pour voir le bourg se développer. Le bourg de Coulongé, comme tous les bourgs du XIXe siècle, se caractérise par un alignement des rives de la rue principale et des carrefours d'intersections. Pas ou peu de dents creuses dans l'implantation des maisons qui s'ouvrent sur la rue avec des passages couverts. Les édifices publics (mairie en 1908 et écoles primaires) suivent les étapes de l'urbanisation. D'une manière générale, la morphologie du bourg se distingue des formes rurales traditionnelles. L'architecture s'adapte à l'activité des habitants sur un parcellaire serré : commerce au rez-de-chaussée et habitation à l'étage.