Comme le précise l'inscription, la cloche a été réalisée en 1744 par Jean-Baptiste Alabrée, fondeur à Laleu, près de La Rochelle, connu pour d'autres réalisations dans la région (à Loix-en-Ré en 1736, à Saint-Benoît-sur-Mer en 1750). La cloche a été financée par la paroisse, à l'initiative du curé Etienne Biailles de La Roulière (dont le tombeau se trouve encore dans le cimetière). Son parrain fut Pierre Auguste de Mastin, et sa marraine l'épouse de celui-ci, Jeanne Gillois (1695-1773), née à Puyravault, fille de François Gillois et de Marie Mocquais, fermiers de la commanderie de Puyravault.

Selon le bulletin paroissial du 31 août 1930, dans le registre des baptêmes, mariages et sépultures à la date du 3 juin 1744 (non retrouvé), le curé Biailles évoque la bénédiction de deux cloches neuves, l’une de 322 livres, payée par les paroissiens (celle qui demeure de nos jours), l’autre de 264, payée par lui-même. Elles remplacent la cloche qui avait été refondue en 1693.

La cloche a été restaurée en 2007 par l'entreprise Bodet, de Parçay-Meslay (Indre-et-Loire) qui a laissé son nom, avec la date des travaux, sur le mouton en bois.