Dossier d’œuvre objet IM44008683 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, ligne ferroviaire Nantes-Châteaubriant
Barrières pivotantes
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Voie ferrée Nantes-Châteaubriant

1. Les barrières pivotantes manuelles Les premiers passages à niveau étaient équipés de 3 types de barrières : roulantes, pivotantes ou levantes. Aucune distinction n'était faite entre les piétons et les véhicules. Pour permettre le passage exclusif des piétons jusqu'à la dernière seconde, les compagnies ont décidé de créer dès 1843 des barrières spécifiques. Jusqu'en 1859, ce sont des portillons en bois à fermeture automatique ou des tourniquets fermés à clef au passage des convois. Ils sont progressivement remplacés par des portillons métalliques. Il ne reste que 4 barrières sur la ligne datant de 1877 : barrière pour véhicule au PN 310, barrière pour piétons aux PN 313, 317 et 345. 2. Les barrières levantes automatiques Les barrières levantes munies d'un moteur électrique apparaissent dans les années 1950. La ligne compte 7 PN classés en SAL 2 (signalisation automatique lumineuse et sonore et deux demi-barrières, type G2 des balises routières) : 5 à Nantes (PN 308 à 312), 1 à La Chapelle-sur-Erdre (PN 313) et 1 à Suçé-sur-Erdre (PN 318). Les moteurs ont été fabriqués par la société Alsthom. Les barrières sont datées de 2006 selon les brevets Deschamps.

1. Les barrières pivotantes manuelles Les compagnies de chemins de fer utilisaient des barrières à un vantail métallique pour les passages inférieurs à 4 m et 2 vantaux pivotants pour ceux de 4 à 7 m. La moitié inférieure est garnie de treillis serré à barres plates pour s'opposer au passage du petit bétail. Les barrières sont peintes en blanc en partie supérieure et rouge en partie inférieure. 2. Les barrières levantes automatiques Réalisées en plastique et peintes de bandes alternativement rouges et blanches, les barrières sont munies d'un contrepoids et sont actionnées par un moteur électrique protégé dans un caisson métallique. Elles sont conçues pour ne pas résister au choc avec un véhicule.

  • Catégories
    patrimoine ferroviaire
  • Structures
    • à énergie humaine
    • à électricité
  • Matériaux
    • métal
    • plastique
  • Précision dimensions

    Dimensions non prises.

  • Inscriptions & marques
    • inscription concernant le fabricant
    • plaque signalétique
  • Précision inscriptions

    Plaque fixée sur la protection du moteur : 0 980 48 45 Type 84 / 48212 / AA1138 / Date 11 90 ; Inscription moulée sur la barrière : SNCF / Brevets deschamps / trimestre 2006 / 70 C 0 980 6720.

  • État de conservation
    • en service
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public de l'Etat

Les trois barrières métalliques présentées dans ce dossier sont les derniers témoignages du mobilier originel de la ligne.

Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général