Le monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 a été érigé et financé entièrement par la paroisse (6375 F). Au projet du sculpteur Joseph Vallet, proposé par le curé, l'architecte en chef des monuments historiques Bernard Haubold opposa la conception de ce monument "dans le souci d'un caractère original et artistique plus marqué". Le projet de Vallet n'a pas été retrouvé. Une chronique du temps, sans mentionner ce projet, suggère qu'il s'agissait peut-être de "présenter la liste des noms en créant dans le mur une niche", dans un style du XVe siècle, mais on aurait alors touché au monument historique et de plus introduit un pastiche. L'architecte confia la réalisation à Marcel Magne, artiste-peintre "qui a su tirer de ce programme un parti décoratif des plus intéressants" selon lui. Le sculpteur fut Perraud, de Nantes. La chronique considère que Marcel Magne, en réalité Bernard Haubold, en reprenant le principe des pierres tombales élevées contre les murs, a résolu ainsi à la fois la difficulté d'avoir à élever un grand monument avec un faible budget, et celle d'introduire une création moderne dans un monument historique.