Il semble que cet endroit corresponde au lieu appelé "Vil Bourneau" par l'ingénieur Claude Masse sur ses cartes de la région et dans ses mémoires au début du XVIIIe siècle. Selon lui, le site englobait deux moulins à vent mais aussi un moulin à eau établi sur une dérivation de la Sèvre Niortaise, à quelques centaines de mètres de là, au sud. Cette dérivation apparaît encore sur le plan cadastral de 1835, sous la forme de fossés effectuant un contour sur la rive droite du fleuve, juste à l'est du hameau des Loges. Dans un de ses mémoires, en 1714, Claude Masse parle du "moulin et métairie de Bourneau où la rivière de Sèvre est fort étroite et peu profonde, et coule sur une fond de gravier. Ce moulin ne moud que quand les eaux sont basses, la rivière étant rapide en cet endroit et de prairies fermes à droite et à gauche."

Au plan cadastral de 1835, il n'est plus fait mention du moulin à eau et il ne reste plus qu'un seul moulin à vent, le moulin de la Boutrie, avec son logement, le tout appartenant à Jean Dubois, meunier. Selon le cadastre, Antoine Poitou fait réaliser une nouvelle construction en 1861. Le moulin a dû disparaître en cette seconde moitié du 19e siècle, remplacé par les deux fermes. Le cadastre mentionne une démolition en 1902 au nom de M. Poitou. Les deux fermes ont dû être construites à cette époque.