Dossier d’œuvre architecture IA85002720 | Réalisé par
Suire Yannis (Contributeur)
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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  • inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
Tombeau de la famille Simonneau-Simonneau-Mainard
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de la Vendée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
  • Commune Maillé
  • Lieu-dit Bourg
  • Adresse rue Saint-Nicolas , numéro 11 du schéma du cimetière
  • Cadastre 2020 B 570

Ce tombeau est celui de la famille Simonneau-Simonneau-Mainard qui, demeurant au moulin de la Pichonnière, a compté plusieurs notables et maires de la commune de Maillé. Le tombeau est l'un des plus anciens du cimetière, ouvert en 1864. La première inhumée semble avoir été Marie Simonneau, décédée le 12 septembre 1865, à 76 ans, avant son époux, Jean Simonneau, ancien maire de Maillé, décédé le 4 mars 1870, à 75 ans. Une inscription sous celle portant l'identité de Marie Simonneau, précise ceci : "Ici ont été déposés les ossements de ses deux filles Marie et Modeste", décédées respectivement en 1837, à 17 ans, et 1836, à 10 ans, et alors inhumées dans l'ancien cimetière situé à cette époque autour de l'église. Reposent également ici une autre fille des époux Simonneau-Simonneau, Thérèse Simonneau, décédée le 11 juin 1881, à 58 ans, de même que leur fils, Jean-Baptiste Simonneau, maire de Maillé comme son père, décédé le 16 novembre 1887, à 58 ans, ainsi que son épouse, Marie Mainard, née et décédée à Bouillé-Courdault le 26 février 1917.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle

Le tombeau, entouré par une grille en ferronnerie, présente deux pierres tombales en forme de sarcophages en bâtière, et surtout une imposante stèle de tête. Celle-ci est composée de trois travées, la travée centrale étant plus élevée que les deux autres. Toutes trois ont des traits communs : leur architecture et leur décor sculpté, de style néo-roman, rappellent la façade d'une église. La façade postérieure est toutefois davantage ornée que la façade antérieure.

Le registre inférieur, encadré de colonnettes supportant une corniche à modillons, présente sur la façade postérieure, une arcature aveugle, en plein cintre. Sur la façade antérieure, cette arcature est absente pour les travées latérales ; elle est remplacée par une niche ovale sur la travée centrale. Le registre supérieur est constitué de frontons successifs, ornés d'écailles et encadrés, pour les travées latérales, par quatre petites tours à toit en poivrière. La travée centrale est marquée par une rose aveugle. Une croix dont les bras se terminent par des choux frisés, couronne chaque travée (celle de la travée centrale a disparu). Sur la façade antérieure, la niche centrale devait accueillir la couronne mortuaire en perles de métal et en verre, déposée au pied de la stèle. Le centre de cette couronne, sous verre, renferme des fleurs en métal et deux mains qui se serrent, symbole de l'union des époux par-delà la mort.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • métal
    • verre
  • Couvrements
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • arc
    • ornement architectural
    • pinacle
    • croix
    • chou
    • couronne mortuaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Vendée
Suire Yannis
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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