La maison actuelle conserve des éléments antérieurs à la Révolution et à sa reconstruction partielle au 19e siècle. Des ouvertures avec linteau en arc segmentaire apparaissent ainsi sur les façades ouest et est du bâtiment. La maison apparaît sur le plan cadastral de 1836, avec des dépendances au nord et à l'est. En revanche, aucune construction n'existe encore au sud, le long de la rue de la Guilletrie. A cette date, la propriété appartient à François Mercier (1790-1868), cultivateur, marié à Marie Mignonneau. Il fait reconstruire la maison, au moins partiellement, en 1841. Un autre agrandissement est mentionné en 1869 pour le compte de son gendre, François Guilbot (1801-1877), également cultivateur. La propriété passe ensuite au gendre de ce dernier, Jean-Charles Alligné (1856-1921), marié à Marie-Louise Audebert, puis à leur propre gendre, Fernand Vinçonneau (1899-1949). Celui-ci, marchand de bois, créée là une scierie que reprendra son fils, Maurice Vinçonneau. Une ancienne clé de linteau récemment remployée dans un mur de clôture rue des Rivaux porte la date 1927 ainsi que les initiales "VF" de Fernand Vinçonneau.