Dossier d’œuvre architecture IA85001745 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Maison de la Sainte-Croix, 6 rue Millesouris
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 6 rue Millesouris
  • Cadastre 1816 M 105-106  ; 1845 F 249-249bis  ; 2005 AP 219
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    de la Sainte-Croix
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

Cette maison est connue sous le nom de maison de la Sainte-Croix. Il ne s'agit pas véritablement d'une maison canoniale, mais d'une maison attachée à une hebdomade, un bénéfice ecclésiastique affecté par le chapitre à un chanoine hebdomadier. Des expertises sont faites en 1728 et 1742. Puis, en 1783, la maison est entièrement reconstruite. Le bénéficiaire en est alors le chanoine hebdomadier Bertrand Lacroix. Le marché passé entre le chapitre et l'entrepreneur luçonnais Pierre Caillaud donne tous les détails concernant les travaux (matériaux, dimensions, distribution etc.) et fait référence à un plan établi par Caillaud. Le prix des travaux s'élève à 3540 livres, réglé en trois versements. Caillaud pourra garder, voire réutiliser, les matériaux de démolition et, pour la pierre de taille, jouira de privilèges concernant l'utilisation de la carrière du chapitre, dont il est concessionnaire. Selon le marché, la maison devait comporter un rez-de-chaussée et un étage, chaque niveau possédant deux pièces avec cheminée, séparées par un escalier en pierre à deux volées. La façade principale, donnant sur le jardin, est prescrite en pierre de taille, avec un cordon entre les niveaux et une corniche supérieure. Le petit bâtiment donnant sur la cour arrière devait comporter un cellier et un grenier. La maison actuelle correspond à la description du marché ; toutefois, on ignore si l'escalier a réellement été construit en pierre, l'étage étant desservi par un escalier en bois moderne. Quant aux cheminées, prescrites en pierre avec des pilastres en plâtre (sauf celle de la cuisine, plus simple), il en subsiste une parmi celles de l'étage. A la Révolution, la maison a été vendue comme bien national ; elle a été acquise par François Chessé, le 21 juin 1795. La maison a été partiellement remaniée au XIXe siècle, avec un escalier en bois et des cheminées en marbre ; à la fin du XXe siècle, la façade sur jardin a elle aussi été remaniée.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée. Procès-verbal d'expertise de la maison appelée La Croix, le 28 août 1728.

  • Archives départementales de la Vendée ; 2 G 116 (archives du chapitre). Procès-verbal d'expertise de la maison appelée La Croix, par le maître charpentier Pierre Teblet et le maître maçon Pierre Tapon, le 13 août 1742.

  • Archives départementales de la Vendée ; 2 G 116 (archives du chapitre). Devis et marché de reconstruction de la maison dite de Sainte Croix appartenant aux hebdomadiers, passé le 26 février 1783 entre le chapitre et l'entrepreneur luçonnais Pierre Caillaud. Les paiements sont notés à la fin du document.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation de la maison appartenant au chapitre et occupée par l'abbé Brazet, en vue de sa vente comme bien national, le 15 floréal an III (4 mai 1795).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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