Dossier d’œuvre architecture IA85001739 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Maison des sœurs de la Miséricorde, 2 rue Hector-Neullier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 2 rue Hector-Neullier
  • Cadastre 1816 M 278-279-281-283  ; 1845 F 291-293  ; 2005 AP 288
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    des soeurs de la Miséricorde
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, jardin

La maison actuelle remplace une maison plus ancienne, décrite dans une expertise en 1757. Cette maison était alors en très mauvais état et menaçait ruine. En 1778, elle est toujours dans cet état critique lorsqu'elle est vendue par Louis Landriau, chirurgien à Montréal, au chanoine Pierre Angibaud ; il semble que le chanoine, décédé l'année suivante, en entreprit immédiatement la reconstruction, même s'il n'en vit pas l'achèvement. Cette maison correspond aux corps de bâtiment à l'ouest et au nord de la cour. Sous l'Ancien Régime, elle ressortissait du fief du chapitre. Elle ne fut pas vendue comme bien national à la Révolution. La construction de l'aile sud, donnant à la demeure un plan en U entre cour et jardin, peut être datée du deuxième quart du XIXe siècle ; cette datation s'appuie sur la comparaison du plan d'alignement de 1822, où elle n'apparaît pas, et du plan cadastral de 1845, où elle apparaît. Suite à la demande du curé de Luçon, l'abbé Charpentier, en 1872, cinq religieuses de la congrégation de la Miséricorde de Sées s'installent dans la maison, achetée aux demoiselles de la Boucherie du Guy. Une modeste chapelle est bénie en 1879 ; elle est reconstruite peu après et bénie par Mgr Catteau le 12 juillet 1891. Cette chapelle se situe en prolongement de l'aile sud, du côté du jardin.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1778, daté par source

Les bâtiments sont en moellon de calcaire, enduits côté rue, non enduits côté jardin. Les couvertures sont en tuile creuse pour la maison (toits à longs pans, à croupe ou non), en ardoise pour la chapelle (toit à longs pans à croupe polygonale).

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse, ardoise
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • croupe polygonale
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Techniques
    • ferronnerie
    • vitrail
  • Précision représentations

    L'escalier a une rampe en fer forgé ; la chapelle possède des verrières décoratives.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    escalier

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/59 (étude Rouzeau). La maison est alors en très mauvais état et menace ruine.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/95 (étude Pillenière). Acte de vente de la maison par Louis Landriau, maître chirurgien à Montréal (représenté par Pierre Serré du Tillet), au chanoine Pierre Angibaud, le 24 janvier 1778. La maison est dite en très mauvais état et sur le point de tomber en ruine.

  • Collection particulière. Chronique de la congrégation des sœurs de la Miséricorde de Sées, religieuses soignantes, fondée à Luçon le 13 mai 1879.

Bibliographie

  • MOREAU, Grégoire. Propriété immobilière à Luçon (1770-1830). Mémoire de maîtrise d'Histoire : I.C.E.S., La Roche-sur-Yon : 2000

    p. 116
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers