Dossier d’œuvre architecture IA85001726 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Couvent d'ursulines, actuellement lycée et collège privés Sainte-Ursule, 56 rue Georges-Clemenceau, Luçon
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 56 rue Georges-Clemenceau
  • Cadastre 1816 K 34-47 (62-68 à Etienne Dezamy) ; 1845 B 594-609  ; 2005 AO 854-855
  • Dénominations
    couvent, école
  • Genre
    d'ursulines
  • Appellations
    Sainte-Ursule
  • Destinations
    lycée et collège privés Sainte-Ursule
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, campanile

Le couvent de Luçon a été fondé par les Ursulines de Niort, en 1631. La première supérieure fut Marguerite Choquet de Saint-Luc. Provisoirement, les religieuses s'installent dans une maison proche de la cathédrale, la maison Tousvents, aujourd'hui détruite. En 1636, en vue de leur installation définitive, elles acquièrent une vaste propriété à la famille Clemenceau - la Clémencière - dont l'emprise correspond à celle de leur futur couvent ; de cette demeure du XVIe siècle, subsiste un remarquable pigeonnier, étudié à part. La vente comprenait également le fief de la fuie, constitué de terres au nord du couvent ; en revanche, le domaine situé à l'est de l'enclos, comprenant un moulin à vent, sera acquis ultérieurement. Après l'achat de la Clémencière, les travaux sont rapidement entrepris ; un texte de 1690 fait état d'une maison rebâtie depuis, qu'il s'agisse de l'église, des dortoirs, de salles ou de logements. A cet égard, la correspondance de Mère Marguerite Choquet de Saint-Luc au cours du troisième quart du siècle, est riche d'enseignements, bien que la supérieure s'attache plus spécialement au mobilier de la chapelle, aux tableaux et reliquaires offerts par Mgr Nivelle ou acquis par les soeurs, aux ornements, aux vases sacrés et aux cloches. En ce qui concerne les constructions, elle mentionne le marché passé en 1665 pour un dortoir et surtout, dans une lettre malheureusement non datée mais vraisemblablement écrite fin 1674, un incendie ayant gravement endommagé la chapelle. Suite à ce sinistre - dont il est impossible d'évaluer l'importance - des travaux de réfection ont sans aucun doute été entrepris, en particulier pour la chapelle dont le retable porte les armoiries de Mgr de Barillon, évêque de Luçon de 1671 à 1699. Lors de sa visite en 1724, Mgr de Rabutin de Bussy trouve l'ensemble des bâtiments satisfaisant et note la construction récente de classes. Au XVIIIe siècle, les mentions de travaux sont moins importantes, si ce n'est, à partir de 1777, la construction d'un pensionnat grâce à un don du roi ; ce bâtiment, édifié au nord de la cour principale, existe toujours et porte effectivement la date 1777. A la Révolution, le couvent est vendu comme bien national, après avoir été réquisitionné comme magasin de subsistances. Le mobilier est vendu en 1793 ; le domaine à l'est du couvent est acquis par Lombard en 1796 ; enfin, le couvent proprement dit - décrit comme étant grandement dégradé et en très mauvais état - est acquis par Pierre Auguste Rivasseau en 1797. Les Ursulines ayant survécu à la Révolution reviennent dès 1804 ; en 1813, elles sont rejointes par les religieuses de Boisgrolland, dirigées par la mère de Lézardière, considérée comme seconde fondatrice du couvent de Luçon. Pour résoudre les difficultés qui se présentent, en 1822 la communauté sera réunie à celle des Ursulines de Jésus de Chavagnes-en-Paillers. La restitution de l'ancien couvent à la nouvelle communauté se fera en plusieurs étapes, connues grâce à plusieurs actes notariés et à des ordonnances royales de 1826, année où la communauté est formellement autorisée. La partie ouest, où se trouve la chapelle, est cédée en 1806 à des conditions très intéressantes par les époux Rivasseau-Chauveau à la soeur de la dame, qui est religieuse ; cette acquisition sera régularisée en 1826, par le don fait par Charles Louis Poictevin de la Rochette. Le reste du couvent, avec le vaste clos, est acheté aux époux Rivasseau par une religieuse, Marie Florence Bernard, en 1822 ; cette dame, en religion soeur Saint-Joseph, en fera don à la communauté en 1826, ainsi que du domaine situé à l'est (le Renclos), qu'elle avait acheté à la famille Desamy. La lecture de la description de 1797 à la lumière du plan cadastral de 1816 permet d'imaginer le couvent, avant la campagne de travaux consécutive au retour des religieuses. Cependant, il semblerait que des destructions aient été opérées avant la levée du premier cadastre. En effet, le plan de Luçon par Claude Masse en 1704 montre, du côté ouest, des bâtiments autour d'une cour fermée, dont peu subsistent en 1816, si ce n'est le tracé de la parcelle ; or, l'acte notarié de 1806 précise que le petit terrain correspondant à la parcelle K 44 est l'ancien emplacement du réfectoire des religieuses. Claude Masse nous donnerait donc la configuration du couvent après sa construction au XVIIe siècle - couvent qu'il qualifie de l'un des plus beaux de l'Ordre, dans la légende du plan. Les travaux entrepris au cours de la première moitié du XIXe siècle sont très importants, à la fois pour réparer les dégâts causés pendant la Révolution et pour agrandir les locaux. Ainsi, la chapelle porte la date 1823 attestant sa réfection, c'est-à-dire la reconstruction de la façade sur rue avec une porte à pilastres et fronton et, vraisemblablement, celle de la partie supérieure du campanile. De manière générale, cette campagne peut être estimée, d'une part grâce aux comptes tenus vers 1820, d'autre part par la comparaison des plans cadastraux de 1816 et de 1845. Les comptes font mention de divers travaux effectués essentiellement par l'entrepreneur luçonnais Georges. Quant aux plans cadastraux, celui de 1845 montre la nouvelle configuration des bâtiments entourant la cour, désormais disposés en continuité et non isolés ; cet état semble postérieur au plan d'alignement de 1822, où les constructions sont toujours espacées. Un dernier document semble indiquer l'achèvement de cette importante campagne avant 1840. Il s'agit de l'imposition en 1842, pour la somme conséquente de 1000 francs, de l'ensemble des constructions, alors qu'auparavant elles n'étaient pas imposées ; bien qu'il n'y ait pas mention explicite de travaux, il semble que la nouvelle situation fiscale soit consécutive à leur entreprise. Après la construction d'une caserne (le quartier Hoche) vers 1913, l'ancien enclos est considérablement réduit dans sa partie nord, en vue de l'urbanisation du secteur ; en outre - essentiellement au cours de la seconde moitié du siècle - de nouvelles constructions sont réalisées à l'intérieur de l'école proprement dite et les bâtiments anciens sont remaniés.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1777, porte la date
    • 1823, daté par source
    • 1842, daté par source

Les bâtiments actuels - édifiés en moellons de calcaire et couverts de tuiles - sont disposés selon un plan régulier. La plupart sont distribués autour d'une cour de tracé polygonal, sauf la chapelle qui s'élève plus à l'ouest. Cette dernière est de plan allongé à une seule nef et couverte d'un lambris, peint dans sa totalité. Le campanile, de plan carré puis octogonal, est coiffé d'une coupole. A l'origine les bâtiments possédaient un seul étage, mais l'un d'eux a été surélevé et en possède actuellement deux, comme c'est le cas de la construction du XXe siècle édifiée dans son prolongement. Parmi les éléments photographiés, le sous-sol partiellement voûté se situe sous le bâtiment à l'ouest de la cour, l'escalier en pierre (en grande partie remanié) dans le bâtiment au nord de la cour.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    tuile, pierre en couverture
  • Plans
    plan régulier, plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau, sous-sol, 1 étage carré, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
    • coupole
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, élévation à travées
  • Couvertures
    • extrados de voûte
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • État de conservation
    remanié, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1927/01/06
  • Précisions sur la protection

    La protection MH porte sur la chapelle.

  • Référence MH

Le couvent des Ursulines est remarquable, tant pour l'ancienneté de sa fondation, la conservation de certains bâtiments antérieurs à la Révolution - en particulier sa chapelle -, que pour ses implications urbanistiques.

Documents d'archives

  • Archives des Ursulines de Jésus ; Série A 1. Copie d'actes concernant la Clémencière :

    - Acte dressé le 18 mai 1547 par Nicolas Orceau pour Mgr Miles d'Illiers : bail à accensement au chanoine Jacques Clemenceau, de terrains et de masures dont l'emprise correspond au futur couvent. Il est précisé que le chanoine devra remettre les lieux en état et, pour cela, pourra utiliser les pierres de la carrière de l'évêque.

    - Achat de la maison noble de la Clémencière et fief de la fuye, par mère Marguerite de Saint-Luc à la famille Clemenceau, le 8 octobre 1636 (le fief de la fuie est le terrain situé au nord du futur couvent).

  • Archives des Ursulines de Jésus ; Série A 6. Etat et consistance des domaines de cette maison depuis 1631 ; document rédigé le 7 octobre 1697. Il y est fait référence à l'achat de la Clémencière en 1636, puis à celui de l'enclos situé à l'est (c'est-à-dire la propriété nommée Le Renclos sur le plan cadastral de 1816).

  • Archives des Ursulines de Jésus. Registre 1 (copie des lettres envoyées entre 1640 et 1674 par mère Marguerite Choquet de Saint-Luc) :

    Ces lettres donnent beaucoup de renseignements sur les objets et œuvres d'art reçus, acquis ou exécutés par les religieuses : notamment, don de tableaux et d'objets par Mgr Nivelle, réalisation de broderies par les religieuses pour Mgr Colbert, achat de violes en 1655, achat d'un tabernacle en 1657, achat d'une cloche en 1667, achat de tableaux lors de la vente d'objets mobilier du palais épiscopal en 1660.

    Plusieurs lettres font allusion aux bâtiments, notamment au marché qui va être passé en 1665 pour la construction d'un dortoir et - dans une lettre non datée mais probablement écrite fin 1674 - à l'incendie ayant occasionné la perte des ornements de la chapelle, celle des tableaux, des livres et du linge.

  • Archives des Ursulines de Jésus ; Série A 7. Déclaration de biens faite par les religieuses, le 24 avril 1690. Il y est fait mention de l'achat de la Clémencière en 1636 - maison rebâtie depuis de plusieurs bâtiments (église, dortoirs, salles et autres logements).

  • Archives des Ursulines de Jésus. Registre 3 (actes du chapitre des Ursulines 1663-1823) :

    - Le 9 juin 1777, les religieuses acceptent les 6000 livres accordées par le roi le 26 février précédent et payables en quatre ans, à la condition qu'elles-mêmes joignent annuellement 2000 livres à cette gratification. Sur proposition de l'évêque d'employer cette somme à la construction d'un pensionnat, il est décidé que les travaux seront rapidement entrepris sur le terrain et d'après le plan indiqués par l'évêque.

  • Archives des Ursulines de Jésus ; Série A 26. Comptes proposés à l'évêque le 28 août 1820, concernant les travaux urgents. Les travaux sont en cours et sont réalisés par l'entrepreneur luçonnais Georges ; le mémoire de l'entrepreneur s'élève à 4800 francs, sans compter 1000 francs déjà versés ; parmi les travaux exécutés ou prévus, il est fait mention de la cuisine, de la salle de communauté, des cloîtres, d'un dortoir, d'un réfectoire, de réparations aux classes, de l'arcade de réunion des deux bâtiments avec deux cellules en-dessous.

    Archives des Ursulines de Jésus, Chavagnes-en-Paillers : Série A 26
  • Etat du temporel dressé le 1er septembre 1821 ; notamment, 4500 francs ont été versés à l'entrepreneur luçonnais Georges, 900 francs au maçon luçonnais Luquet.

    Archives des Ursulines de Jésus, Chavagnes-en-Paillers : Série A 30
  • Archives des Ursulines de Jésus ; Série A 35. Note sur le couvent, de son établissement jusqu'en 1746 ; document ni signé, ni daté (sans doute fin XIXe).

  • Archives des Ursulines de Jésus. Note sur l'histoire du couvent de 1822 à 1991, rédigée par une religieuse. Ce texte est particulièrement intéressant pour les travaux exécutés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

  • Archives nationales ; S 7485. Procès-verbal de la visite faite par Mgr de Rabutin de Bussy aux Ursulines, le 21 septembre 1724. Le prélat inspecte successivement la chapelle, la sacristie, le chœur des religieuses, la salle du chapitre et un grand réfectoire (tous très satisfaisants), la cuisine (petite et incommode) et l'infirmerie. A l'étage, il visite le dortoir, constitué de chambres individuelles ; à l'étage de comble, il note une chambre où l'on étend le linge, une pièce de récréation et une petite bibliothèque. Puis, il visite l'appartement des novices (proche de la sacristie), les classes donnant sur la rue - en précisant qu'elles sont bâties depuis peu - et, enfin, les appartements des pensionnaires.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/108 (étude Pillenière). Acte de vente du mobilier des Ursulines, du 6 au 22 janvier 1793, par l'administrateur du district, en présence d'officiers municipaux. Le montant de la vente s'élève à 5961 livres ; on note 8 tableaux, 5 statues, un confessionnal, une chaire à prêcher, des boiseries, des meubles et objets domestiques, et même une jument.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation du domaine situé à l'est du couvent, le 5 thermidor an IV (23 juillet 1796), en vue de sa vente comme bien national. Le domaine comprend un grand portail et un petit, une longue cour avec un puits et des masures, de longs bâtiments, une maison de meunier, un moulin à vent et des terres ; il s'agit du Renclos sur le cadastre de 1816.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation du couvent des ursulines, le 9 brumaire an VI (30 octobre 1797), en vue de sa vente comme bien national.

  • Archives départementales de la Vendée ; Sous-série 1 Q. Table des ventes révolutionnaires :

    - Mention de la vente du domaine à l'est du couvent, le 6 thermidor an IV (24 juillet 1796), à Lombard.

    - Mention de la vente du couvent à Rivasseau, le 11 frimaire an VI (1er décembre 1797).

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 11/69 (étude Gouron-Boisvert, à Mareuil). Echange de propriétés entre, d'une part Pierre-Auguste Rivasseau et son épouse Marie Madeleine Victoire Chauveau, d'autre part Marie Suzanne Benjamin Chauveau, le 21 novembre 1806. Madame Rivasseau est la soeur de Marie Suzanne, qui est religieuse. Par ailleurs, il est précisé que les Ursulines jouissent déjà de la partie du couvent concernée par l'échange, les époux Rivasseau occupant le reste.

    Les Rivasseau donnent la partie ouest du couvent : la maison, l'église, deux terrains et une partie de cave (ce qui correspond aux parcelles K 44-47 du cadastre de 1816). En échange, la demoiselle Chauveau donne des biens beaucoup plus modestes, mais les demoiselles Rivasseau seront éduquées au couvent et les époux Rivasseau auront un banc dans l'église.

    Notons enfin que l'un des deux terrains octroyés par les Rivasseau (la parcelle K 44 en 1816) est décrit comme étant autrefois l'emplacement du réfectoire des Ursulines.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/159 (étude Chauveau). Acte de vente de la partie est du couvent et du clos des religieuses (parcelles K 34-43 du cadastre de 1816), par Pierre Auguste Rivasseau et son épouse, la dame Chauveau, à Marie Florence Bernard, fille majeure demeurant au couvent des Ursulines, le 31 janvier 1822.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 48/41 (étude Charrier).Don de la partie est du couvent, du clos des religieuses et du domaine à l'est du couvent (parcelles K 34-43 et 62-68 du cadastre de 1816) par Marie Florence Bernard, dite sœur Saint-Joseph, à la nouvelle communauté, le 14 août 1826.

  • Archives de l'évêché de Luçon. Lettres ministérielles (1802-1906), registre n° 4 :

    - Ordonnance royale du 12 novembre 1826, autorisant la supérieure générale des Ursulines à accepter la donation faite par Charles Louis Poictevin de la Rochette (selon l'acte public du 10 août 1826) ; il s'agit de la partie ouest du couvent, comprenant l'église, la sacristie, des bâtiments et dépendances occupés par les religieuse (parcelles K 44-47 du cadastre de 1816).

    - Ordonnance royale du 12 novembre 1826, autorisant la supérieure générale des Ursulines à accepter la donation faite par la dame Marie Florence Bernard (selon l'acte public du 14 août 1826) ; il s'agit de la partie est du couvent, comprenant trois corps de bâtiment, un jardin, une grande cour et une pièce de terre close de murs (parcelles K 34-43 et 62-68 du cadastre de 1816).

  • Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128. 1 G 6. Matrices du cadastre de 1816 pour les années 1824-1847 :

    - Une mutation est signalée en 1827 pour les parcelles K 62-68 (domaine à l'est du couvent, dit Le Renclos).

    - Une mutation est signalée en 1842 pour les parcelles K 41-43, 46 et 47, c'est-à-dire le couvent ; il est noté un impôt de 1000 francs pour l'ancienne maison, non imposée auparavant.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1413. Matrices du cadastre de 1845, en particulier le Registre présentant les augmentations et diminutions survenues dans la contenance et les revenus portés sur les matrices cadastrales.

    - En 1883 pour les parcelles B 594, 595, 598 et 603 bis en partie : mention de terrain pris par la commune pour élargir l'actuelle rue Emile-Beaussire.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1416. Matrices des propriétés bâties (1882-1911) du cadastre de 1845, en particulier le Registre présentant les augmentations et diminutions survenues dans la contenance et les revenus portés sur les matrices cadastrales.

    - En 1890 pour la parcelle B 608 : mention de démolition de moulin pour les Ursulines, en 1871.

  • Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128. 2 M 4. Lettre de la supérieure au préfet, en 1845, concernant le cimetière des religieuses. Jusqu'en 1835, le cimetière est contigu à la chapelle, puis il est transféré au nord de l'enclos. La supérieure souhaite le conserver, mais le préfet refuse.

Bibliographie

  • BOUTIN, H. Les Ursulines cloîtrées de Luçon au XVIIe siècle (d'après leur correspondance). Revue du Bas-Poitou, 1900.

    t; 13, p. 37-50
  • DURET, André. Les communautés religieuses enseignantes et missionnaires à Luçon aux XVIIe- XVIIIe siècles. Thèse de doctorat d'Histoire : Poitiers : 1996.

    p. 76-229, 518-615
  • DURET, André. Les communautés religieuses en Bas-Poitou aux XVIIe et XVIIIe siècles. In De Richelieu à Grignion de Montfort. La Vendée au XVIIe siècle. Paris : Somogy éditions d'art ; Conseil général de la Vendée, 2005.

    p. 110-129
  • MOREAU, Grégoire. Propriété immobilière à Luçon (1770-1830). Mémoire de maîtrise d'Histoire : I.C.E.S., La Roche-sur-Yon : 2000

    p. 63, 129

Documents figurés

  • Plan de la ville par Claude Masse. Dessin aquarellé, par Claude Masse, ingénieur du roi, en 1704. (Bibliothèque du Génie de Vincennes ; Ms 505 (f° 131h), feuille 56). (Bibliothèque du Génie ; Ms 505 (f° 131h), feuille 56).

  • Plan cadastral de 1816. (Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128, 1 G 3).

  • Dessin aquarellé, plan cadastral de 1845. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 128).

  • Plan cadastral, encre sur calque, le 19 août 1987. (Service départemental de l'Architecture et du Patrimoine de la Vendée).

  • Plan de la chapelle / Encre sur calque, échelle 1:50e, 1966. (Service départemental de l'Architecture et du Patrimoine de la Vendée).

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers