Dossier d’œuvre architecture IA72059180 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Moulin à foulon et blanchisserie puis maison de maître de l'usine textile de Bessé-sur-Braye, actuellement maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Perche sarthois
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Saint-Calais
  • Commune Bessé-sur-Braye
  • Adresse 21 rue Elie-Savatier
  • Cadastre 1829 E 46, 54-58  ; 2020 AM 40-42, 239, 269

Le logis occupe l'emplacement et reprend peut-être les fondations, sinon le gros-oeuvre, du moulin à foulon construit pour Elie Savatier vers 1772 et transformé en filature de coton dans les premières années du XIXe siècle. La chute d'eau et son vannage existent toujours au droit du pignon nord.

La transformation du moulin en logis de maître de style néo-classique abritant les dirigeants de la filature est réalisée pour Louise Jusseaume, veuve d'Adolphe Quantin, entre 1843 (selon la tradition orale) et la fin des années 1840 (démolition et nouvelle construction déclarées au cadastre en 1852). Le corps principal est figuré à peu de choses près dans son état actuel sur la vue de la filature réalisée dans le 3e quart du XIXe siècle. Seuls manquent l'étage de comble et les extensions sud et nord couvertes en terrasse, lesquels sont ajoutés vers 1894-1898 pour Pierre Rolland (déclarations d'augmentations au cadastre).

Le logement et les communs sont ceux du clos de Bonneuil, achetée par Savatier en 1736 et composée alors d'une maison, deux cabinets, étables et cour. La maison forme aujourd'hui un fonds séparé (19, rue Emile Zola, non étudié). Le logement distribué par l'escalier tournant en bois, occupant l'angle de la rue Emile Zola et de la rue Elie Savatier, et le corps de bâtiment formant la moitié droite des communs, avec façade sur cour à trois travées marquées par des arcs plein cintre, peuvent dater du XVIIIe ou de la première moitié du XIXe siècle. L'ensemble figure sur le plan cadastral de 1829 et constitue alors peut-être une annexe de la filature : la construction d'une teinturerie y est déclarée en 1855. La partie sud des communs a été remaniée au XIXe siècle, et le petit édicule faisant la jonction entre le pavillon et les communs est probablement ajouté dans le dernier quart du XIXe siècle. Selon la tradition orale, les communs ont abrité jusque dans la 2e moitié du XXe siècle la nurserie dépendant de l'usine. En sont conservés quelques aménagements intérieurs (vestiaires).

Le parc est aménagé dans la 2e moitié du XIXe siècle : la serre du potager est déclarée au cadastre en 1878. Les aménagements les plus remarquables sont le couvrement du ruisseau au débouché de la chute d'eau, transformée en cascade de style rocaille, pour aménager la cour au-devant de la maison, et la création en dérivation d'un second ruisseau terminée par un petit plan d'eau.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , daté par tradition orale, daté par source
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
    • Principale

Longtemps réuni au fonds de l'usine, la maison de maître et son parc forment aujourd'hui un fonds distinct.

Le logis est placé en fond de parcelle. Le corps principal, élevé d'un étage carré et d'un étage en surcroît, est couvert d'un toit à long pans avec pignons découverts et compte 7 travées de baies, celles du rez-de-chaussées couvertes en plein cintre. Il est flanqué à gauche d'un corps à un étage carré et sur l'arrière d'un second corps en rez-de-chaussée, les deux couverts en terrasse. L'ensemble est construit en moellons enduit avec chaînes d'angles en pierre de taille et distribué par un escalier tournant à retour avec jour en métal.

Le logement occupe l'angle des deux rues. Construit en maçonneries de moellons enduits avec chaînes en pierre de taille, il compte un étage de comble desservi par un escalier tournant avec jour en bois.

Les communs sont composés de deux corps en rez-de-chaussée et comble à surcroît et d'un édicule couvert en terrasse les reliant au logement. Le gros-oeuvre est en maçonnerie de moellons et briques enduite avec chaînes d'angle en pierre de taille, seule la façade du corps droit se distingue par son élévation sur cour en pierre de taille, divisée en trois travées marquées par des portes charretières couvertes en plein cintre aujourd'hui partiellement bouchées.

Le parc est bordé puis traversé par le Bonneuil et comprend également dérivation artificielle terminée par une pièce d'eau. La chute d'eau à droite du logis est ornée d'une rocaille. A l'arrière s'étend le potager clos de murs avec une serre.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
    • pierre pierre de taille
  • Toits
    ardoise, métal en couverture (incertitude)
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage en surcroît, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente métallique
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Jardins
    rocaille de jardin
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 P 36. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de Bessé-sur-Braye.

Documents figurés

  • Collections de cartes postales et de photographies anciennes, commune de Bessé-sur-Braye. (Collection particulière).

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois