Cet hôtel particulier se trouve entre cour et jardin appuyé au mur de clôture du potager du château. La forte dénivellation entre le logis et le bout du jardin témoigne de l'existence d'un tertre sur lequel sont aujourd'hui installés les serres du potager et les communs du château. L'entrée de la cour de cet hôtel est composée d'un porche mitoyen avec une maison dont il reste d'importants vestiges de pans de bois. Le porche est très remanié : les niveaux ont été abaissés probablement dès la fin du XVe siècle comme en témoignent les traces de la cheminée bouchée dans le comble en surcroit. Un plancher en bois barre l'actuel portail et réduit sa hauteur. Une pièce avec un plafond occupe le 1er étage. Il semblerait qu'antérieurement à la fin du XVe siècle, le porche plus élevé ait supporté une seule petite salle sous charpente. La charpente en pavillon était assemblée par une enrayure qui pouvait elle-même supporter un hourd.
Le logis entre cour et jardin était, semble-t-il, à un étage carré et comble avec deux salles à chaque niveau. Une tourelle demie hors-œuvre est placée à une extrémité et contenait un escalier en vis en bois. Des carreaux de terre cuite ornés de fleurs de lys ont été retrouvés à l'étage ; ils sont semblables à ceux placés dans le haut de l'échauguette du moulin de Mervé à Luché-Pringé, construite à la fin du XVe siècle.
En 1703, cet hôtel est la propriété de Michel Chenet, curé de Chouzé (Chouzé le sec à Château-la-Vallière ?).
Photographe.