Dossier d’œuvre architecture IA72000791 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Château de la Guérinière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le) - Le Lude
  • Commune Saint-Germain-d'Arcé
  • Lieu-dit la Guérinnière
  • Cadastre 1811 B2 193 à 197  ; 1846 C2 145-146, 166 à 175
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

Le château de la Guérinière aurait possédé la seigneurie de la paroisse de Saint-Germain. Henri Le Vacher, écuyer, seigneur de La Chaise et de Saint-Germain acquiert la terre de la Guérinnière à Pierre Dreux, conseiller du roi au parlement de Bretagne, en 1635. En 1812, il appartient à la famille Kergu de Bretagne. Il est étonnant qu'une demeure aussi importante soit aussi peu renseignée. Néanmoins, on peut constater l'existence de portes chanfreinées et de cheminées de la fin du XVe siècle noyées dans un logis très remanié à la fin du XVIIe siècle. L'aménagement des communs à la composition ordonnancée peut être de la fin du XVIIIe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 4e quart 17e siècle
    • Principale : 4e quart 18e siècle

Aujourd'hui, le logis est en ruine. Des quatre tours mentionnées par Pesch, il n'en reste qu'une. La disposition générale des bâtiments tient compte de la topographie. L'ensemble de la composition est sur la rive droite de la Fare, à flanc de coteau. Deux accès sont à noter : l'un depuis la rivière conduit aux communs, et l'autre depuis la route de Vaas, conduit au château. Les bâtiments se divisent en deux ensembles distincts : celui de la cour du château et celui de la cour des communs. Le logis donne sur la vallée et surplombe un aménagement en terrasse avec un jardin traversé par un chemin longeant une pièce d'eau allongée - ce qui n'est pas sans rappeler l'aménagement de la douve basse de la Grifferie à Luché-Pringé. L'espace du château est aujourd'hui mutilé. Néanmoins on remarque les vestiges d'une entrée principale couverte d'un fronton. Ce logis abandonné avec son décor intérieur a peu à peu fondu : vestiges de lambris, de châssis de tableaux ou de tapisseries, etc.

Les communs sont tout à fait originaux et exceptionnels. Ils sont de style néo-classique et témoignent d'un goût prononcé pour l'agriculture, œuvre probable d'un physiocrate.

  • Murs
    • calcaire
    • silex
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    jardin en terrasses
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier droit
  • État de conservation
    menacé, vestiges, inégal suivant les parties
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers