• inventaire topographique
  • patrimoine industriel, documentation préalable
Moulin à papier de Cherré
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le) - Mayet
  • Hydrographies le Loir
  • Commune Aubigné-Racan
  • Lieu-dit Cherré ou Chéray
  • Cadastre 1813 E1 29 à 32  ; 1851 O4 642 à 647  ; 1972 O4 343 à 345 343 à 345
  • Dénominations
    moulin à papier
  • Appellations
    de Cherré
  • Parties constituantes non étudiées
    logement

Le moulin à farine de Cherré ou Cherray est mentionné dans l'acte de vente du domaine de Nuillé ou Neuillay à La Chapelle-aux-Choux en 1641, entre le seigneur de Sarcé et le comte du Lude (cf. Nuillé ou Neuillay). De cette époque il reste peu de choses : peut-être l'emplacement d'une petite maison adossée au talus de la route. En 1863, il est racheté par Joseph-Claude Tonnelier et devient moulin à papier. Il fait alors appel à M. Callon, un ingénieur hydraulicien qui avait déjà beaucoup travaillé pour lui, afin qu'il fasse installer une turbine de 86 chevaux et 8 cylindres. En 1899, l'usine emploie 12 ouvriers, ce qui est peu, pour une puissance de 130 chevaux. Le site de Cherré connaîtra par la suite une forte expansion. Un plan de 1921 signale la présence d' une vaste halle sans étage couverte par deux toits à double pans. Des logements ouvriers étaient installés en aval du moulin sur deux niveaux afin de tirer parti de la dénivellation : cinq logements sur la route et cinq en dessous. Jusqu'en 1940, les chiffons arrivent à Cherré par bateaux. Cherré fonctionne avec le moulin de Varennes : les rouleaux de papier non séchés d'un mètre de large sont acheminés sur le moulin de Varennes, en amont.

D'après l'ancien cadastre de 1813, le moulin se trouvait sur la petite île et tournait avec deux roues situées de part et d'autre. Toute cette organisation est modifiée à partir de 1863. Un gros bâtiment construit sur un rez-de-chaussée voûté en berceau recouvrait la turbine. Les piles hollandaises qui étaient installées au rez-de-chaussée du moulin sont transportées à l'extérieur et mis sous abris vers l'amont (aujourd'hui démolis). Halles et logements étaient implantés en aval.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • produite sur place
    • turbine hydraulique
  • État de conservation
    mauvais état, désaffecté, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    machine énergétique, machine de production

Bibliographie

  • ANDRÉ, Louis. Les papeteries sarthoises : histoire et patrimoine. 303, arts, recherches et créations, 1991, n° 31.

  • COUTARD, André. Les moulins du Loir. Moulins de la Sarthe, n° 9, 1993.

  • COUTARD, André. Moulins de la Sarthe. Revue des amis des moulins de la Sarthe, n° spécial, 1995.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
Articulation des dossiers