Dossier d’œuvre architecture IA72000446 | Réalisé par ;
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
  • inventaire préliminaire, documentation préalable
Usine textile Leroux Laroche puis FTB, puis imprimerie Typolac puis Colwell, 37 rue Gambetta
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Perche sarthois
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Saint-Calais
  • Hydrographies le Bonneuil la Braye
  • Commune Bessé-sur-Braye
  • Adresse 37 rue Gambetta
  • Cadastre 2020 AE 191 256 257 371
  • Dénominations
    usine textile, imprimerie
  • Appellations
    Aimé, puis Laroche
  • Destinations
    imprimerie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, magasin industriel, salle des machines, logement, bâtiment administratif d'entreprise, entrepôt industriel, cheminée d'usine, chaufferie

L'essentiel de la filature et tissage construite autour des années 1872-1875 est conservé, quoiqu'assez fortement remanié.

L'atelier de fabrication A est une halle à charpente bois et métal portée par des colonnes de fonte, de 4 puis 3 travées de large sur 9 travées de long couvertes de sheds. Cette charpente métallique, aujourd'hui remaniée, comporte des pièces provenant des usines d'Homecourt (54). Les pignons étaient percés de fenêtres jumelées aujourd'hui bouchées. La fonction des deux travées nord, construites sur un étage de soubassement couverts de métal et d'entrevous de briques, n'est pas connue. L'atelier a été augmenté au milieu du XXe siècle vers le sud, l'est et l'ouest. Les travaux des années 1960-1961 ont concerné la reprise de ces trois façades : le mur acrotère construit à l'ouest est encore visible en coupe depuis le nord, il sert d'appuis à un corps en appentis construit après coup.

La chaufferie B est remarquable par le décor de briques de la grande porte charretière et sa couverture avec bordure de rive en tuiles mécaniques. Elle conserve un réservoir en tôle de fer riveté.

Le bâtiment C a été construit en deux campagnes (partie droite puis gauche). La partie gauche est sur poteaux de bois, portant une charpente moisée et boulonnée ; les murs, remaniés et en partie ruinés, montrent des chaînage de briques et de pierre de taille. Un chemin de rail type Decauville est encore visible à l'intérieur.

Le bâtiment D est un bâtiment en pan de fer hourdé de briques appuyé contre l'atelier A, mais construit avant l'extension du bâtiment C. Il peut dater du dernier quart du XIXe siècle. Sa fonction est inconnue. Le bâtiment E a également été construit en deux campagnes probablement proches. La partie droite, à étage de comble, est la plus ancienne. Sa charpente en planches est à signaler. Les solives du plafond du rez-de-chaussée de la partie gauche sont posées sur des poutres métalliques également produites à Homecourt.

Le bâtiment F, visible sur les cartes postales du début du XXe siècle, a été entièrement remanié vers 1960-1961.

Le logement G était probablement le logement du gardien.

Les ateliers métalliques H datent de la limite des XXe et XXIe siècles.

L'usine textile est construite entre 1872 et 1875 pour la veuve Charles Leroux, dit Laroche, sur un site vierge à l'écart du village. Elle remplace une première usine textile située rue des Touchards (actuelle rue Jean Jaurès) dans le village, laquelle est désaffectée dans le même temps. Un logement de gardien, un magasin à coton, et un grand bâtiment divisé en filature et tissage sont édifiés dans une première campagne de construction entre 1872 et 1874. Selon la tradition orale, les machines sont alors alimentées par énergie hydraulique, produite au moulin d'Aigrefin distant de près de 400 m et amenée par un système de transmission par courroies. En 1874, une salle des machines est construite, sans doute pour abriter la chaudière et la machine à vapeur de 6 CV, installée dès 1854 dans la première usine. Une seconde chaudière est ajoutée en 1882 et l'usine plusieurs fois augmentée dans le dernier quart du XIXe siècle (teinturerie, bureau, magasin, atelier de réparation). En 1882 toujours, elle compte 1544 broches et 30 métiers mécaniques.

Désaffectée après 1889, l'usine sert un temps d'annexe à la papeterie, avant d'être reprise entre 1917 et le milieu du XXe siècle par les Filature et Tissage de Bessé.

En 1960-1961, les bâtiments sont repris et modifiés pour accueillir la société d'impression en couleur Typolac, basée à Champigny sur Marne. Les trois façades sud, est et ouest des ateliers sont alors modifiées (construction sur la façade ouest d'un mur acrotère pour masquer le toit à sheds) et percées de nouvelles baies, et l'intérieur cloisonné. Dans la cour, un bâtiment est réaffecté en bureaux et sanitaires au rez-de-chaussée et logements à l'étage, et sa façade sur cour reconstruite.Dans le dernier quart du XXe siècle et les premières années du XXIe siècle, l'usine devient propriété de la Société Colwell et est augmentée vers le nord, au-delà du ruisseau du Bonneuil. L'usine a fermé en 2012.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle , daté par source
    • Principale : limite 20e siècle 21e siècle

L'usine est située à la sortie du village, à la confluence du Bonneuil et de la Braye. Elle est aujourd'hui désaffectée.

L'atelier de fabrication A est une halle à charpente métallique couverte de 9 sheds couvert de tôle ondulée. Deux travées au nord sont construites sur un étage de soubassement couvert d'entrevous de briques posés sur des poutres métalliques. L'atelier est augmenté au sud et à l'ouest par des corps en appentis, et au nord-est de divers bâtiments essentés de métal.

Flanquant le côté nord de l'atelier, la chaufferie B est en maçonnerie enduite chaînée de briques et toit couvert de tuiles mécanique.

Le bâtiment C est composé de deux corps : celui de gauche est en maçonnerie de moellons et de briques, celui de droite sur poteaux de bois et fermé de murs en maçonnerie. Les toits à longs pans son couverts d'ardoises.

Le bâtiment D est construit en pan-de-fer hourdé de briques. Les toits à longs pans, débordant, sont couverts d'ardoises.

Le bâtiment E est composé d'un à droite d'un premier corps à étage de comble, et à gauche d'un second à étage carré et 7 travées de baies sur la cour, augmenté de plusieurs appentis. Les murs sont en maçonnerie enduite chaînée de briques et les toits couverts de métal et de ciment amianté.

Le bâtiment F est composé d'un corps principal a étage carré et étage de comble et d'un second corps en rez-de-chaussée, le logement G compte un étage carré, les deux sont en maçonnerie enduite et couverts de tuiles mécaniques.

  • Murs
    • brique
    • pierre maçonnerie enduit
    • fer pan de fer
  • Toits
    tuile mécanique, métal en couverture, ciment amiante en couverture, tôle ondulée
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • shed
    • toit à longs pans
  • Énergies
    • énergie thermique produite sur place
  • État de conservation
    état moyen
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale, 2005.
    propriété privée, 2020
  • Éléments remarquables
    salle des machines

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 2 P 1582. 1859-1881 : carnets de patente des établissements industriels, Bessé-sur-Braye.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 P 36. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de Bessé-sur-Braye.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 8 S 40 à 62. Déclaration d'implantation des machines à vapeur au Mans, 19e siècle.

  • Archives municipales de Bessé-sur-Braye. 1946 à nos jours : permis de construire de Bessé-sur-Braye.

Bibliographie

  • PARLANGE, Michel, BOISSIERE, Pierre de la. Filature et Tissage de Bessé-sur-Braye, dans L'Opinion économique et financière. Edition illustrée. Ve Région économique. Les Pays de Loire. III Le Maine et l'Anjou, Paris, 1952.

Documents figurés

  • Collections de cartes postales et de photographies anciennes, commune de Bessé-sur-Braye. (Collection particulière).

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005, 2020
(c) Conseil général de la Sarthe
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Barreau Pierrick
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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