Quatre chapelles ont été repérées au cours de l'inventaire : deux chapelles seigneuriales, celle du manoir de Villiers, construite en 1766 et peut-être dédiée à saint Jacques, et celle du château de Lesnières, reconstruite en 1838 dont le premier vocable, Notre Dame de l'Assomption, a été remplacé par celui de Saint-Joseph ; la chapelle du Mortier, dédiée à Saint Thuribe, antérieure à 1772 et actuellement ruinée ; la chapelle du Perrichait, qui figure sur le plan terrier de 1772 sous le nom de chapelle du Chataîgnier et a été remaniée au XIXe siècle. Trois chapelles sont attestées par les archives et ont été démolies : la chapelle du prieuré bénédictin Saint-Jacques, fondé à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe, qui a été remplacée dans la seconde moitié du XIXe siècle par un bâtiment agricole et dont ne subsiste sans doute que les piédroits de la porte ; la chapelle seigneuriale d'Aubigné, dotée en 1521 et détruite au milieu du XIXe siècle ; la chapelle Notre-Dame-du-Marchis, fondée dans la première moitié du XVIIe siècle et remplacée en 1876 par la maison des sœurs institutrices. Trois autres chapelles sont mentionnées par Angot, mais n'ont peut-être pas existé : celle de la Motte-Vyer, fondée en 1557 (au lieu du Bois-de-Vaiges ?) ; celle du Haut-Mélé (ou Haut-Meslay), fondée en 1484 et évoquée par Le Paige en 1777 ; celle du Bois, mentionnée par Davelu. Les deux dernières étaient sans doute des fondations établies ailleurs et financées par les revenus des fermes du Haut-Mélé et du Bois. Enfin, deux chapelles funéraires ont été érigées dans le cimetière à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : la chapelle Soucany de Landevoisin et la chapelle Robert-Glétron.