Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire
- inventaire topographique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
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Commune
Saint-Jean-sur-Erve
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Lieu-dit
le Chevrier
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Cadastre
1842
A
49, 51
;
1982
A
307
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Dénominationsmanoir, ferme
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Parties constituantes non étudiéesétable à vaches, étable à chevaux, porcherie, fournil, remise
La "Terra de Caprario" est mentionnée au XIIIe siècle dans le cartulaire d'Evron. Le Chevrier était un fief dépendant de la seigneurie de Sainte-Marie (le Moulin-aux-Moines à Saint-Jean-sur-Erve) que possédait l'abbaye d'Evron. Il figure sur la carte de Cassini (vers 1760), sous le nom de la Chevrie, comme simple ferme. Le manoir a peut-être été construit à la fin du Moyen Age. En 1794, après la saisie des biens du propriétaire Moulay de la Raitrie, "les bâtiments consistent en une maison pour le logement du fermier avec four [sans doute à l'extrémité sud du corps principal du logis], une cave à côté, une chambre au bout de la maison, trois chambres hautes, grenier sur le tout, une cuisine [dans l'aile du logis ? ], une écurie où est le pressoir, une étable à vaches, deux toits à porcs, un autre corps de bâtiment composé d'un fonds de grange, une étable à bœufs avec toit à moutons en appentis, cour et issue". Le logis a vraisemblablement été fortement remanié dans la deuxième moitié du XIXe siècle (ses ouvertures notamment). Les dépendances agricoles ont été entièrement reconstruites à la même époque. La porcherie-étable a été agrandie à l'est à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle. La grande étable-grange a été en partie masquée par une extension dans le dernier quart du XXe siècle.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 15e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle
L'actuelle ferme du Chevrier est constituée de 5 bâtiments maçonnés : au sud-ouest le logis, séparé des bâtiments agricoles ; au nord deux étables-granges et la porcherie-étable-fournil qui, avant la construction d'une extension, entouraient une cour régulière ouverte vers l'est ; au sud la remise. Ils sont construits en moellons de grès. L'accès à la ferme, au nord-est, se fait par un portail encadré par deux piles de section carrée, en pierre de taille, sommées par une corniche et un couronnement à pans. L'ancien logis manorial (dont l'intérieur n'a pas été vu) comprend deux corps de bâtiment couverts d'ardoises : un corps principal, à un étage carré, dont la façade est située à l'est, et un corps secondaire formant retour vers l'ouest, en rez-de-chaussée surélevé sur une cave semi-enterrée. A l'articulation avec le corps principal, l'élévation nord de l'aile dessine un avant-corps contenant vraisemblablement l'escalier : cela pourrait expliquer la différence de niveau de rez-de-chaussée entre les deux parties de l'édifice. Les ouvertures sont encadrées de pierres de taille de calcaire marbrier ou de grès clair. Deux portes, sur la façade et sur le pignon nord, donnent accès chacune à une des deux pièces du rez-de-chaussée du corps principal. La porte de l'avant-corps de l'aile a été convertie en fenêtre. La principale étable-grange, située au nord, est formée de deux grands corps placés perpendiculairement, comportant un rez-de-chaussée et un comble à haut surcroît : le premier, à l'ouest, couvert de tôle nervurée, servait d'étable à vaches, le second, au nord, à toiture d'ardoise, d'étable à chevaux. Celle-ci est prolongée vers l'est par un petit corps en simple rez-de-chaussée, couvert d'un côté d'ardoises et de l'autre de tuiles plates. Sur les parties que ne masque pas l'extension en parpaing de béton, les portes sont encadrées de pierres de taille de grès clair harpées et deux des trois rangs de jours sont entourés de briques. La deuxième étable-grange et la porcherie-étable-fournil sont alignées. Elles sont en rez-de-chaussée et à comble à bas surcroît et disposent principalement d'entourages de baies en pierre de taille de grès clair. Le premier de ces bâtiments, à l'ouest, présente au centre de sa façade principale une grande porte ouvrant sur le fond de grange, à gauche une porte jumelée correspondant à une seconde étable à chevaux et à droite une porte simple donnant accès à une étable. Le second bâtiment, à l'est, couvert d'ardoises sur le pan sud de sa toiture et de tuiles en écaille sur le pan nord, est entouré au nord et à l'ouest par un muret délimitant l'enclos de deux toits à porcs. Ceux-ci sont séparés par une pièce qui abritait le four à pain, dont le foyer, au nord, a été détruit. La partie est se distingue du reste de la construction par ses portes haute et basse cernées de briques et son appentis prolongeant la toiture au nord. Elle abritait une autre étable. La remise, de petite taille, n'est maçonnée que sur deux de ses cotés, au sud et à l'ouest. Elle est couverte d'ardoises.
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Murs
- grès moellon sans chaîne en pierre de taille
- parpaing de béton
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Toitsardoise, tuile en écaille, tuile plate, tôle nervurée
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Étages1 étage carré, en rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil départemental de la Mayenne
- (c) Conseil départemental de la Mayenne
- (c) Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Mayenne : Q 527. Estimation du Chevrier situé commune de Saint-Jean-sur-Erve, appartenant à la République par l'émigration de Moulay la Raitrie, 2 frimaire an III-22 novembre 1794.
Bibliographie
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ANGOT, Alphonse-Victor (abbé), GAUGAIN, Ferdinand (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : A. Goupil, 4 vol., 1900-1910.
t. 1, p. 659 ; t. 4, p. 216
Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.
Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire
Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.