Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire.
- inventaire topographique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
-
Commune
Blandouet
-
Adresse
route de Rouessé-Vassé
-
Cadastre
1842
C
410
;
1982
C 257, 260
-
Dénominationsmaison, presbytère, mairie, salle des fêtes
Le presbytère de Blandouet était, avant la révolution, situé dans le bourg. On peut reconstituer sa distribution grâce à l'inventaire établi à la mort du curé François Le Granger en 1786. Il comprend alors : au rez-de-chaussée une cuisine et une salle à cheminée ; à l'étage, distribué par un escalier central, deux chambres, l'une à droite du palier comprenant une cheminée et donnant sur deux cabinets, l'autre à gauche ; un grenier ; trois caves, sans doute en sous-sol ; une écurie. Bien que le bâtiment décrit comporte des similitudes avec l'actuelle mairie, on ne peut pas le localiser avec certitude. D'après Angot, la maison du Plat d’Étain (correspondant sans doute au 3, route de Saint-Jean) sert à loger le curé constitutionnel pendant la révolution, à partir de 1791. Après le concordat de 1801, la mairie loue à René Coutel, une habitation destinée au desservant, puis en 1823 achète à Pommier une maison où est installé le presbytère. Pour Angot, il s'agit de la maison du Tripot (que la purge d'hypothèques établie à l'occasion de l'achat des terrains destinés à la construction de la mairie-école en 1890 situe à l'angle de la place de l'église et de la route de Rouessé-Vassé, parcelle C 441 du cadastre de 1842). Peut-être se trompe-t-il. Les archives ne disent, en effet, rien d'un déplacement du presbytère entre 1823 et 1842 où il est localisé dans le bâtiment qui sert actuellement de mairie. Celui-là peut, d'après sa charpente, remonter au XVIe ou au XVIIe siècle. La petite baie éclairant l'escalier depuis la façade principale peut être du XVIIe siècle. L'escalier et les baies à linteau délardé datent du XVIIIe siècle. Les portes en calcaire marbrier et la fenêtre en tuileau sont sans doute de la première moitié ou du milieu du XIXe et la fenêtre en brique, de la deuxième moitié du XIXe. L'escalier extérieur a été crée, l'intérieur du bâtiment réaménagé et un corps de bâtiment ajouté au sud pour servir de salle des fêtes, lors de l'installation de la mairie au début des années 1980.
-
Période(s)
- Principale : Temps modernes
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle
L'actuelle mairie est disposée perpendiculairement à la rue. Elle est précédée d'une cour à l'ouest. Elle présente à l'arrière une façade ordonnancée à trois travées. De ce côté, où se fait l'accès au sous-sol, les fenêtres sont en tufeau taillé et à linteau délardé et la porte en calcaire marbrier taillé. La façade antérieure est hétérogène : une fenêtre en tufeau et une porte en calcaire marbrier côtoient une petite ouverture en moellon et à linteau en roussard, une fenêtre en tuileau et une autre en brique. La création d'un escalier droit extérieur donnant un accès direct à la mairie, installée à l'étage, a entraîné la suppression de la première volée de l'escalier intérieur en bois. La salle des fêtes occupe le rez-de-chaussée, dont les cloisons et les cheminées ont été supprimées, et le corps de bâtiment moderne en rez-de-chaussée ajouté au sud. La charpente est du type à ferme et à panne sous chevron porteur.
L'actuelle mairie appartient au type II des maisons.
-
Murs
- grès moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
-
Toitsardoise
-
Étages1 étage carré, sous-sol
-
Élévations extérieuresélévation à travées
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Escaliers
- escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour
-
TypologiesLa typologie des maisons est établie en fonction de l'importance des remaniements entrepris après l'établissement du cadastre en 1842. Type I : maison conservée dans son aspect antérieur à 1842. Type II : maison remaniée en façade (la morphologie ancienne est conservée). Type III : maison complètement remaniée ou reconstruite au même emplacement. Type IV : maison construite ex nihilo après le premier cadastre.
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
-
ANGOT, Alphonse-Victor (abbé), GAUGAIN, Ferdinand (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : A. Goupil, 4 vol., 1900-1910.
t. 1, p. 278
Documents d'archives
-
AD Mayenne : B 1488. Apposition de scellés sur les meubles et effets du défunt Georges Le Granger, prêtre desservant à Blandouet. 27 décembre 1786.
-
AD Mayenne : OA 379. Purge d'hypothèques légales concernant l'acquisition par la commune de Blandouet d'un corps de bâtiment appartenant à René Dubois et d'une maison appartenant à Eugène Girard. L’Écho de la Mayenne, 14 mai 1890.
-
AD Mayenne : OA 380. Courriers du maire de Blandouet au préfet de la Mayenne concernant l'attribution d'une aide financière pour la location du presbytère. 8 novembre 1807, 4 novembre 1810.
-
AD Mayenne : OA 380. Ampliation de l'ordonnance royale du 28 mai 1823 autorisant la commune de Blandouet à acquérir du sieur Pommier une maison devant servir de presbytère et à souscrire un emprunt à cet effet.
-
AD Mayenne : OA 380. Baux de location du presbytère de Blandouet. 1er juin 1925, 21 février 1935.
Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.
Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire.
Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.