Le moulin de la Roche est placé perpendiculairement à l'écluse. On y accédait par un pont tournant, disparu, mais dont l'emplacement est encore visible. L'incendie de 1971 l'a laissé à l'état de ruine : seuls subsistent ses murs extérieurs percés d'ouvertures rectangulaires réparties sur les longs côtés en trois travées, le mur de la cage de la roue (à l'intérieur du bâtiment) et son axe horizontal. Les encadrements de fenêtres et les chaînes d'angle, harpées, sont traités en granite et se détachent ainsi sur les murs enduits. Le coursier, unique, s'ouvre de chaque côté par un arc surbaissé. Les anciennes dépendances du moulin sont disposées perpendiculairement à la rivière le long du chemin d'accès à l'écluse. Du nord-ouest au sud-est, on trouvait : la maison du meunier à un étage carré et comble à surcroît, dont le traitement des façades reprend celui du moulin : murs de moellons enduits, encadrement des percements et chaînes d'angle harpées en granite, fenêtres rectangulaires, sauf celles, cintrées, qui éclairent le comble à travers chaque pignon ; adossé à elle, un bâtiment utilitaire en rez-de-chaussée, qui a dû notamment abriter une écurie, remanié par sa transformation en pièces d'habitation ; puis, deux constructions indépendantes : la remise et les logements d'ouvriers, défigurés.