Dossier d’œuvre architecture IA49000942 | Réalisé par
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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Biguet Olivier
Biguet Olivier

Chercheur auprès de la Ville d'Angers jusqu'en avril 2024.

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  • inventaire topographique, Angers intra-muros
Maison, 62 rue Baudrière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Angers intra-muros - Angers Centre
  • Commune Angers
  • Lieu-dit quartier Centre-ville
  • Adresse 62 rue Baudrière
  • Cadastre 1840 J 408  ; 1980 DH 29  ; 1999 DH 29
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, boutique

Maison construite dans le 2e quart du XVIe siècle : une dendrochronologie effectuée en 2011 (Dendrotech, Rennes) a donné une fourchette chronologique entre 1531d et 1550d. Néanmoins, en raison d'une réglementation municipale interdisant en 1541 les surplombs, on peut raisonnablement réduire la datation de cette maison dépourvue d'encorbellements à la décennie 1540 et exclure la décennie précédente. L'élévation postérieure et l'escalier sont reconstruits au XVIIe siècle. Reprise probable de cette élévation et fermeture de la cage d'escalier au XIXe siècle. La destruction du corps de logis arrière est postérieur à 1840 (date du plan cadastral ancien), dans le 3e quart du XXe siècle (?). Le décor sculpté de la façade sur rue a été en partie bûché au XIXe siècle. Une restauration générale a eu lieu en 1984, avec suppression du couloir latéral, dégagement de l'escalier et aménagement d'une vaste cour traversante au derrière de cette maisons et des maisons voisines en contrebas, au pied de l'enceinte du Bas-Empire, dégagée en conséquence. A l'occasion de la restauration de la maison, les pans de bois ont été peints en bleu (sans qu'il y ait eu auparavant des vestiges de peinture).

Maison à un corps de logis sur rue (autrefois deux en profondeur), à deux étages carrés et étage de comble, avec pignon sur rue. La couverture est à longs pans liés à des appentis latéraux par des noues. L'élévation antérieure à une travée est en pan de bois à hourdis de torchis, et porte un discret décor sculpté. L'élévation postérieure est en tuffeau, les élévations latérales à matériaux mixtes. L'escalier hors-œuvre reliant initialement les deux corps de logis est en bois, sans jour à deux noyaux, à balustres.

  • Murs
    • bois
    • torchis
    • schiste
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moyen appareil
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
    • noue
  • Escaliers
    • escalier hors-œuvre : escalier tournant à retours sans jour cage ouverte, en charpente
  • Typologies
    maison marchande des XVe-XVIe siècles: façade en pan-de-bois, structure savante (type A1a)
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
    • colonne
    • palmette
    • fleur
    • volute
  • Précision représentations

    La façade sur rue porte un sobre décor sculpté. Les poteaux-corniers ainsi que les potelets d'allège sont ornés de pilastres et les poteaux d´huisserie, de colonnes : tous les poteaux sont cannelés. Les rares chapiteaux conservés présentent un rang de palmettes surmonté d'une fleur entre deux volutes.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, pan de bois, escalier

Par la dendrochronologie et la réglementation municipale, on a pu dater cette maison dans une fourchette chronologique relativement resserrée (une dizaine d'années), soit dans la première décennie après l'interdiction municipale des surplombs. Les exemples sont rares : outre celle-ci, seule une autre maison à l'aplomb, au 9, place de la Laiterie, a pu être datée de la même décennie, permettant d'affirmer la précocité de ces maisons à l'aplomb. Par ailleurs, les maisons en pan de bois de la première Renaissance sont rares à Angers, qu'elles soient encore en place ou seulement connues par l'iconographie ancienne, d'où l'importance de celle-ci, la plus ancienne de cette typologie de maisons portant décor de la première Renaissance, malgré un état altéré de la sculpture.

Documents figurés

  • Plans du rez-de-chaussée et des étages des maisons n° 54 à 64 de la rue, avant remaniement, par le Comité Interprofessionnel du Logement (CIL), 1982, éch. 1 : 50. (Archives privées Comité Interprofessionnel du Logement).

  • Elévation antérieure (deuxième maison depuis la gauche sur le document). Photogr., [v. 1891]. (Musées d'Angers : récol. 918.65/3, inv. Labalte 122).

Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1989
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville d'Angers
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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Biguet Olivier
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