Dossier d’œuvre architecture IA49000788 | Réalisé par
Letellier-d'Espinose Dominique (Contributeur)
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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Biguet Olivier (Contributeur)
Biguet Olivier

Chercheur auprès de la Ville d'Angers jusqu'en avril 2024.

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  • inventaire topographique, Angers intra-muros
Abbaye de bénédictins puis de mauristes, dite abbaye Saint-Aubin, actuellement hôtel du Département et préfecture de Maine-et-Loire
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Angers intra-muros - Angers Centre
  • Commune Angers
  • Adresse boulevard du Maréchal-Foch
  • Cadastre 1840 J 644, 679-680, 708  ; 1980 DH 169, 198
  • Dénominations
    abbaye, préfecture, archives
  • Genre
    de bénédictins
  • Vocables
    Saint-Aubin
  • Destinations
    préfecture, hôtel de département, église, chapelle, oratoire, cloître, bâtiment conventuel, salle capitulaire, logis abbatial, hôtellerie, infirmerie, orangerie, puits
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin

I. COMPLEMENTS HISTORIQUES

L'abbaye

Fondée vers 530 d'abord sous le vocable de Saint-Germain, une première église dont il ne reste rien, accueille la dépouille de l'évêque Aubin auquel elle est ensuite dédiée, vers 555-556. La présence d'une communauté monastique est certaine dès la 1ère moitié du VIIe siècle. Occupés par les moines bénédictins à partir de 966, les bâtiments sont détruits par un incendie en 1032. L'abbatiale est reconstruite dans le milieu du XIe siècle et achevée pour le gros-oeuvre en 1070 : il en reste une partie du mur septentrional du bas-côté nord (avec quatre baies, dont une complète à l'est) remployée dans l'abbatiale du XIIe siècle dont subsistent aussi huit colonnes (restaurées à l'exception des deux dernières colonnes orientales, à la jonction du transept : ces vestiges sont conservés sur les façades du mail de la Préfecture (parcelles 181 et 185). L'entière réédification du monastère s'échelonne tout au long du XIIe siècle : avec ses chapiteaux corinthiens, la nef, dont subsistent quatre colonnes du collatéral nord (touchant à l'est le bras du transept) sur les façades déjà citées du mail, serait plus ancienne que le chevet construit entre 1128 et 1151. La tour-clocher ou tour des cloches isolée (dite la tour Saint-Aubin), commencée en 1130, est achevée vers 1170-1180, sans que ne soit jamais réalisée la grande flèche de maçonnerie au sommet du beffroi. Du milieu du XIIe siècle comme le cloître, le réfectoire est couvert de voûtes d'ogives plus tardivement, dans ce même siècle. La cuisine circulaire, similaire à celle de Fontevraud, lui est probablement contemporaine. Primitivement charpenté, le cloître n'est pas voûté avant le milieu ou la seconde moitié du XIIIe siècle. La façade occidentale de l'église ainsi que celle du porche attenant pourraient être reprises au XIVe siècle, à la suite d'un accident survenu au "pinaculum" en 1350. En 1426, à la demande de Yolande d'Aragon, un lanternon désigné comme une "échauguette de charpenterie", destiné à la surveillance, est installé au sommet de la "tour de la sonnerie" (tour Saint-Aubin). Il est probablement refait en 1541, date d'un marché de charpente pour la réparation "du beffroy". L'ensemble des couvertures du monastère (église, cloître, aile des dortoirs, logis abbatial) est remis à neuf en 1539. Plusieurs fois abattu par le vent, le clocher de l'église semble dater des XVIe ou XVIIe siècles d'après la vue cavalière du Monasticum. Ce document établi vers 1679 est le seul à représenter en élévation une partie des bâtiments (aile ouest des communs et aile sud du réfectoire) avant reconstruction. La localisation primitive de la sacristie, du chauffoir et de l'escalier du dortoir n'a pu être déterminée dans les restitutions de l'abbaye médiévale (plan et maquettes), établies en 1985-1988 sous la direction de l'historien et archéologue Jacques Mallet.

Après l'introduction officielle de la réforme de Saint-Maur en 1660, l'abbaye fait l'objet de douze projets de reconstruction (y compris les variantes) conçus par des religieux de la congrégation. Les rares plans d'ensemble tentent d'associer à la vie du monastère l'infirmerie et l'hôtellerie, au sud-ouest du quadrilatère (à la place des cuisines). Ce regroupement des fonctions participe du même souci d'unité architecturale qui s'exprime dans la recherche d'un plan régulier et d'élévations ordonnancées sur les jardins.

- Le premier plan de 1674, du prieur dom Thomas Journeaux, est limité à l'aile orientale des dortoirs, conservée dans son étendue initiale mais avec deux étages carrés destinés à accueillir quarante cellules. On peut lui associer l'élévation du Monasticum qui en montre vers 1679 un parti très monumental, tenant compte de modifications établies en 1675 (pavillons moins profonds) mais introduisant pour l'esthétique un troisième étage réuni aux précédents par un ordre colossal.

- En 1680 est élaboré le premier projet d'ensemble, attribué au prieur dom Marc Rivard, qui réduit l'aile des dortoirs à la taille du quadrilatère, sans la régulariser, et conserve la volumétrie des vieux bâtiments avec insertion de l'hostellerie et de l'infirmerie à l'angle sud-ouest. Il sera suivi de multiples variantes concernant majoritairement l'aile orientale, à l'exception du projet "A" de Meaux et de sa variante "au carré" (aile orientale seulement), tous deux en 1685.

- Le projet A, le plus original et le plus ambitieux (83 cellules au total), propose de rectifier l'obliquité de l'aile orientale relativement au bras sud du transept et développe deux ailes symétriques en oblique sur la façade sud, celle de l'est augmentant le dortoir, celle de l'ouest destinée à l'infirmerie. Parmi les variantes du projet A, la salle du chapitre forme un avant-corps sur la façade orientale, à la manière d'une chapelle polygonale (variation B).

- Le projet "au quarré", issu lui aussi du projet A mais plus austère (sans les ailes obliques), affirme encore davantage la régularisation des bâtiments conventuels : l'aile nord du cloître est de même déplacée vers le sud , mais l'aile orientale est cette fois dédoublée par deux cours intérieures dites préaux de part et d'autre de la salle capitulaire ; enfin l'aile ouest du cloître est rebâtie.

Outre l'abbatiale, la reconstruction des mauristes n'épargne des parties médiévales que la partie nord de l'aile ouest occupée par les caves et celliers, et le cloître gothique (avec obturation cependant des arcades romanes ouvrant sur la sacristie et la salle du chapitre). Sont également remployés en gros-oeuvre le mur ouest de l'aile orientale et le mur nord de l'aile méridionale, qui excluent toute régularisation du plan. Le chantier débute par l'aile orientale réduite à la taille du quadrilatère selon le plan de 1680 : la première pierre, posée en 1688, reste sans lendemain et la réalisation de cette aile des dortoirs n'est effective qu'en 1710, sous l'impulsion possible du révérend père et architecte connu de la congrégation, Denis Plouvier. La seconde campagne touchant l'aile sud (escalier d'honneur, lavabo, réfectoire) et la partie attenante de l'aile ouest (escalier de service, office, cuisine, salle des hôtes) est achevée probablement pour les extérieurs vers 1737.

Le logis abbatial est d'abord situé au nord de la tour des cloches. La vue du Monasticum qui en donne une bonne représentation vers 1680 ainsi que les vestiges permettent de le dater de la 1ère moitié du XVIe siècle. Un livre de comptes fragmentaire de cette époque relatif à des travaux essentiellement pour la maison de l'abbé, donne le nom de Jean Delespine pour la construction d'une galerie à deux niveaux, desservant une "estude" (peut-être la "chapelle" mentionnée ultérieurement sur différents plans et textes). Cet architecte est probablement l'auteur des travaux importants effectués tant pour le logis (vis neuve pour les galeries neuves, estude neuve, cave neuve...) que dans les jardins (treilles, cabinet au centre du dédalus...). Un procès-verbal de réparations mentionne en 1689, autour de la cour, la restauration du décor sculpté (remplacement de sept bustes, réfection des autres figures restantes). De cette grande demeure subsistent la tour de l'escalier principal, au revers du n° 24 rue Saint-Aubin et, dans le couloir du n° 8 rue des Lices, une des arcades de la galerie basse détruite vers 1957, qui fermait la cour principale au sud, en bordure de la tour Saint-Aubin. Le corps de logis sud remploie une baie médiévale sur le mur-pignon sud, place Saint-Eloi. L'ensemble est démantelé en plusieurs habitations au XIXe siècle, mais déjà remanié au XVIIIe d'après les baies situées 22 rue du Musée.

Situés au sud de la tour des cloches, les jardins de l'abbé sont, au XVIe siècle, séparés de l'habitation. Ils sont agrandis en 1712 au détriment de ceux des religieux, manifestement en relation avec le nouveau logis abbatial construit au sud de la tour Saint-Aubin, à l'ouest de la vieille hôtellerie. Ce déplacement est attesté en 1736 sur le plan des échevins. Ce second logis abbatial est encore en place, au revers du 14 rue des Lices. Il conserve plusieurs cheminées du 4e quart du XVIIIe siècle. L'escalier primitif, placé en façade, a été emporté par les remaniements du XIXe siècle et remplacé par un escalier en charpente, sur l'arrière de la maison. L'élévation latérale est a été masquée en 1872 par l'actuelle façade sur rue, tandis qu'une partie des jardins, encore figurée sur le plan cadastral de 1840, est lotie en 1874.

L'hôtellerie, encore figurée sur le plan de 1802, apparaît comme un édifice de la fin du Moyen Âge. Située au n°14 rue des Lices, elle disparaît avec le percement de cette voie vers 1836.

L'infirmerie, accompagnée d'une chapelle, est placée à l'est de l'enclos sur le plan dit de Saint-Germain en 1661. On n'en connaît pas les élévations. Au sud de l'enclos, la maison de l'infirmier, du XVe siècle d'après le projet "A" de Meaux, est détruite comme les autres logis satellites (maisons du prieur, de l'aumônier...) à une date indéterminée et qui ne figurent pas sur le plan des échevins en 1736.

La Préfecture

L'abbaye est évacuée en 1790. Fortement détériorée entre 1792 et 1796, elle est occupée définitivement par l'administration départementale en 1797 avant de devenir le siège de la Préfecture en 1800. En 1801, le premier préfet de Maine-et-Loire, Pierre Montault Desilles, décide le regroupement des services au deuxième étage de l'aile est (à l'exception des Archives logées dans la sacristie et la salle capitulaire) et l'aménagement d'un appartement et de pièces de réception au premier étage de l'aile sud, au-dessus du réfectoire. En 1802 est pratiqué dans l'aile ouest un passage couvert reliant la cour du cloître et la basse-cour. A l'abandon après avoir servi de dépôt militaire pendant les guerres de Vendée, l'église est progressivement démolie (1804 : écroulement des voûtes, 1807 : démolition du porche) afin de dégager la cour d'honneur. La nef et la croisée sont totalement détruites en 1816, mais le chevet subsistera encore à l'état de traces jusque vers 1819. Entre 1809 et 1814 disparaît le vieux cloître gothique conservé par les mauristes : il n'en reste aujourd´hui que les arrachements des voûtes et quelques chapiteaux sur le mur ouest du bâtiment oriental. Durant ces mêmes années, le cloître est remplacé par des galeries à toit terrasse (oeuvre de l´ingénieur des Ponts et Chaussées Jean-François Demarie), sauf au nord où une grille encadrée de deux pavillons clôture la cour d´honneur. Cependant, l´actuel portail, provenant de l'abbaye de Fontevraud (grille du choeur de l'abbatiale), n´aurait été installé qu´en 1831. L´architecte départemental Louis François remanie en 1817 les couvertures des galeries sur cour, remplaçant les terrasses par des toitures en appentis (latéralement) et à deux versants (au centre), habillées de balustrades ; puis il achèvera en 1821-1823 l´aménagement intérieur de la galerie sud, plus profonde que les autres, qui comprend un vestibule entre deux pièces de réunion précédant la salle du Conseil général logée dans l´ancien réfectoire ; il conçoit également les lambris sculptés du salon d´honneur du préfet, au premier étage de l´aile sud. On doit à ce même architecte la création du mail précédant la cour d´entrée, à l´emplacement de l´abbatiale. Planté en 1818, cet espace public s´achève tardivement, sa régularisation et la tentative d'ordonnancement des façades se poursuivant encore en 1836-1837.

Dans les années 1830, l'enclos est réduit à l'ouest par le percement (décidé en 1825) de la rue des Lices, qui emporte notamment les jardins de l'abbé et l'ancienne hôtellerie du XVIe siècle. La tour Saint-Aubin échappe à la démolition : transformée en fabrique de plombs de chasse, elle est réparée et remaniée en couverture en 1823 (le clocheton et la partie supérieure des tourelles d'angle disparaissent) probablement par Mathurin Binet, à la suite d'un projet (non réalisé) de couverture à faibles pentes avec plate-forme d'observatoire. Classée en 1862, la tour est restaurée en 1904-1905 par Lucien Magne. L'enclos de la préfecture s'agrandit en revanche au sud, au-delà des remparts, sur le boulevard des Lices (actuel boulevard du Roi-René) qui assure une entrée sur le parc. Sa clôture (grille et pavillons) en est confiée à Mathurin Binet en 1833-1834, tandis que le parc actuel à l'anglaise est réalisé en 1835.

Intérieurement, les travaux se poursuivent dans l'aile orientale (1836-1841, toujours sous la direction de Mathurin Binet) lorsque le Conseil général quitte l'ancien réfectoire pour s'installer dans le chauffoir et le bureau du prieur. C'est alors qu'est probablement aménagé le passage reliant cour et jardin-potager, entre la salle capitulaire (laissée aux Archives) et le chauffoir, qui rationnalise les circulations (indépendance des salles, issue sur le vestibule principal dans l'axe des pièces rapportées par Louis François sur la cour d'honneur). D'après le plan de 1841, les appartements du préfet occupent déjà tout le premier étage de l'aile sud, ainsi que les pièces contiguës sur les deux ailes en retour (réception au centre, salle à manger et cuisine vers ouest, chambre, billard, bureau vers est).

Entre 1852 et 1861 sont effectués d´importants travaux de réaménagements intérieurs dans l'aile sud et dans la partie nord de l'aile ouest. En 1853-1855, Ferdinand Lachèse, architecte départemental, double la galerie sud sur cour par une nouvelle galerie plus étroite (qui rejoint celles, latérales, de 1817) et surmonte l'ensemble d'une grande salle des fêtes et d'une salle de billard s'élevant sur les deux étages carrés de l'abbaye. Aux mêmes niveaux, en retour dans l'aile ouest, est créée une grande salle à manger, achevée seulement vers 1861 et reconnaissable sur la cour par un fronton habillant le pignon nord. Elle sera remaniée intérieurement par l'architecte départemental Jules Dussauze en 1898. L´escalier d´honneur dans l´aile sud qui dessert cet étage noble est restauré durant cette période.

Transformée en orangerie depuis 1853, le réfectoire devient en 1862 la salle du Conseil général, après une lourde restauration de la voûte du rez-de-chaussée et du plancher du 1er étage sous la conduite de Ferdinand Lachèse en 1859-1861. Ainsi est libérée toute l'aile orientale au profit des Archives. L'emplacement de l'orangerie est une réelle préocupation du moment : après l'avoir envisagée accolée au sud du réfectoire et en différentes positions dans le jardin, Ferdinand Lachèse l'installe dans les années 1860 en bordure nord-est de l'enclos : le dessin qu'il en propose en 1861 reprend un premier parti de 1852. Elle disparaît en 1955 lors de l´extension du bâtiment des Archives.

Dans les années 1870-1880, des constructions annexes sur le mail accueillent de nouveaux bureaux, à l'est (cf. infra, Archives) et à l'ouest de la cour d'entrée. On doit à Ernest Dainville, architecte départemental, ou à son successeur Jules Dussauze, la surélévation d'un vieux bâtiment en rez-de-chaussée accolé à l'aile occidentale (figuré déjà sur le plan de 1661), occupé en 1886 par les bureaux du télégraphe. Cet emplacement fait l'objet à la fin du XIXe siècle d'un projet monumental, sans suite, de bâtiment d'accueil pour la préfecture. Après le vaste projet de construction du bâtiment des Archives élaboré en 1929 (cf. infra) et un certain nombre de remaniements intérieurs, dont l'aménagement en 1956 de bureaux entresolés dans l'aile est, au-dessus des trois travées sud de la salle du chapitre et au-dessus de l'ancien chauffoir, de grands travaux font disparaître, en 1973-1976, l'aile du télégraphe pour les bâtiments préfectoraux actuels (accueil, bureaux, parkings). Cette campagne menée par l'architecte Guy Lamaison selon un projet défini par Henri Enguehard en 1961 (et déjà envisagé par Ernest Bricard en 1937), consiste surtout en une surélévation de la partie médiévale (anciens celliers et greniers) et retraitement de couverture au-dessus de la salle à manger, à l'identique de l'aile en symétrie. Réalisés par Michel-Paul Masson, les derniers agrandissements de 1991 concernent le bâtiment dit des Services, situé au sud-ouest de l'ancienne basse-cour et sur le flanc ouest du jardin.

Archives départementales

Les Archives accaparent progressivement, à partir de 1797 et jusque dans les années 1950, tout le rez-de-chaussée de l'aile orientale de l'ancienne abbaye : sacristie et chapitre en 1841, puis chauffoir en 1861. Un petit bâtiment à un étage carré, accolé au pavillon d'entrée du concierge et construit peu après ce dernier, est occupé en 1841 par le premier bureau de l'archiviste. Avant les remaniements de 1954 effectués par l'architecte départemental Henri Enguehard pour en faire l'entrée de la préfecture, ce petit bâtiment est remanié en façade par Ernest Dainville vers 1887, parallèlement à des extensions en direction de l'orangerie. Comparativement à un premier dessin de 1872, celles-ci sont très modestes : deux corps en rez-de-chaussée juxtaposés, pour le bureau de l'archiviste et une salle de lecture (qui sera détruite en 1968 pour un bâtiment à trois niveaux destinés aux services du Cabinet du Préfet).

En 1929, Ernest Bricard conçoit un véritable édifice pour les Archives à l'emplacement de l'orangerie, selon deux projets de façade à parti symétrique, avec pavillons d'angle. En 1933 est proposée une façade principale, avec entrée centrale, développant un rez-de-chaussée à arcades bien dégagée sur le mail de la Préfecture qu'on propose de prolonger jusqu'au boulevard du Maréchal-Foch. Très différente du projet, la réalisation s'effectuera sur une longue durée, en quatre temps : la première tranche est réalisée en 1934 avec le pavillon droit (ouest). En 1938 est envisagée une seconde tranche concernant la partie centrale jusqu'au pavillon gauche. Finalement réduite à quatre travées (selon un parti différent de celui de 1938), cette seconde tranche est réalisée en 1954 par Henri Enguehard, associé et successeur de Bricard. En 1955, le prolongement du mail est toujours d'actualité, mais le parti a complètement évolué : un plan en T à 16 travées définissant un rythme de 3-5-3-5 au-delà des parties existantes. Le parti a encore changé en 1957 : le "mail prolongé" est abandonné et il n'y a dès lors plus de façade d'entrée : l'élévation présentée donne sur le jardin. Maintenu, le projet "d'extension totale en T" est proposé selon un rythme différent, en trois modules identiques de 4 travées, reprise du module réalisé en 1954. Mais on envisage parallèlement des projets "d'extension réduite" : un projet "A" de 7 travées (4 +3) définit sur le corps principal un rythme encore équilibré (4-3-4), entre pavillon occidental et un avant-corps oriental . Mais un projet "V" de même date, rectifié en mai 1958, opte pour deux modules de 8 travées (3 +5) avec suppression de l'avant-corps oriental. Ce dernier parti simplifié et sans rythme est celui de la troisième tranche, réalisée en 1959. Enfin en 1967, une quatrième tranche toujours confiée à Henri Enguehard, consiste en un corps de bâtiment bas à deux niveaux, adressé boulevard Foch et comprenant entrée principale (l'accès se faisant auparavant sur le mail de la Préfecture), bureaux, salles de tri, de conférence et de lecture. En 1987, les Archives sont déplacées dans un nouvel édifice plus spacieux, 106 rue de Frémur. Affecté au Conseil général, le bâtiment est alors remanié en couverture par des longs pans brisés, en harmonisation avec les bâtiments conventuels.

Découvertes archéologiques des XIXe et XXe siècles

1836 : mise au jour, côté cloître, des arcades du XIIe siècle à hauteur de la salle du chapitre et de la sacristie, lors des travaux d'aménagement de la salle du Conseil général dans l'aile orientale.

1853 : mise au jour par Ferdinand Lachèse de la porte de communication entre cloître et réfectoire lors des travaux d'aménagement de la salle des fêtes.

1934 : dégagement des fondations de la chapelle orientée sud-ouest dite Saint-Germain, lors de la première tranche de construction du bâtiment des Archives, par Henri Enguehard.

1954 : dégagement du côté de la salle du chapitre des arcades du cloître (découvertes en 1836), lors de l'installation du service des cartes grises dans la salle capitulaire.

1969-1970 : découverte des fenêtres romanes du réfectoire lors de la seconde restauration de cette salle par Henri Enguehard ; découverte des bases de la chapelle orientée du bras sud du transept, dite Saint-Benoît.

1982 : nouveau dégagement et relevé des substructions de la chapelle Saint-Germain ; découverte de la porte de fer du chartrier, du XIIe siècle, dans l'oratoire du prieur, au premier étage du pavillon sud-est.

1986 : dégagement sous la salle du chapitre datant d´environ 1130, des vestiges de trois édifices successifs : les deux premiers non datés et le troisième peut-être du XIe siècle, avant l´incendie de 1032. Découvertes effectuées lors de la restauration de cette salle et de ses arcades sur le cloître. Fouilles conduites par Daniel Prigent, archéologue départemental et présentées dans une crypte inaugurée en 1991.

1992-1993 : restauration des arcades de la galerie orientale du cloître.

II. COMPLEMENTS DESCRIPTIFS

Abbatiale (restitution) : plan en croix latine, trois vaisseaux. Au XIe siècle, mur en petit appareil de grès et micaschiste sur le bas côté nord. Au XIIe, nef et choeur voûtés en berceau plein cintre, collatéraux et déambulatoire voûtés d'arêtes.

Tour des cloches ou tour Saint-Aubin : moyen appareil de tuffeau, salle basse couverte d'une voûte d'arêtes, salle haute couverte d'une coupole sur pendentifs. Toit polygonal et lanterneau (disparu en 1823). Tourelles d'angle à flèches de maçonnerie.

Bâtiments conventuels médiévaux (restitution) : en rez-de-chaussée (réfectoire, aile ouest des communs) ou à un étage (aile est des dortoirs). Réfectoire couvert de quatre voûtes d'ogives. Grande cave de l'aile ouest voutée en berceau brisé.

Bâtiments conventuels classiques : moellons de schiste enduit, deux étages carrés, étage en surcroît, sauf l'aile ouest dans sa partie nord (cave et grenier), avant la surélévation de 1975. Sacristie, chapitre, bureau du prieur, réfectoire, salle des hôtes : couverts de voûtes d'arêtes à lunettes. Salle du lavabo et cuisine : couvertes de coupoles sans trompe. Oratoire du prieur, chartrier en entresol, pièces annexes de la cuisine, couloir, petites pièces au rez-de-chaussée et entresolées à proximité de la salle des hôtes : voûtes en berceau plein cintre. Escaliers : coupole (au-dessus de l'escalier d'honneur et de l'escalier des matines), voûte en berceau plein cintre, voûte d'arêtes, lunettes, voûte plate, voûte en demi berceau. Dallage de marbre rose et noir dans le vestibule de l'escalier d'honneur, d'origine. Escalier d'honneur et escalier de service sud-ouest : garde corps d'origine.

Logis abbatial du XVIIIe siècle : moellons de schiste enduit, sous-sol voûté en berceau plein cintre (moellonnés en schiste), rez-de-chaussée surélevé, un étage carré, étage en surcroît. Balcon sur jardin en fer forgé.

Bâtiments du XIXe siècle : constructions annexes sur le mail de la Préfecture : en tuffeau et schiste : en rez-de-chaussée ou à un étage carré, étage de comble. Galeries sur la cour d'honneur et pavillons à toit en terrasse. Couverture en tôle ondulée sur la salle des fêtes. Fausse voûte en arc de cloître au-dessus de la salle des fêtes et de la grande salle à manger.

Bâtiment des Archives : béton, quatre étages carrés, surélévé d'un étage en surcroît. Dernière extension de 1967 : un étage carré et toit en terrasse remplacé après 1987 par un étage en surcroît.

Fondé au VIe siècle sous le vocable de saint Aubin, l'édifice relève des bénédictins à partir de 966. Les plus anciens vestiges en élévation de l'abbatiale, une partie du bas-côté nord, indiquent le milieu du XIe siècle. L'abbaye est reconstruite au XIIe siècle : en témoignent encore la tour des cloches (ou Tour Saint-Aubin), la cave de l'aile ouest et d'importants restes du cloître. Celui-ci ne serait voûté qu'au milieu du XIIIe siècle. Dans les années 1530, l´architecte Jean Delespine réaménage ou reconstruit le logis abbatial et y édifie une galerie dont subsiste une arcade, 8 rue des Lices. Le second logis abbatial date de la 1ère moitié du XVIIIe siècle. La reconstruction des bâtiments conventuels par les mauristes commence en 1688 et s'achève vers 1737 avec le réfectoire, de Pierre Baudriller. En 1797, l'administration départementale occupe les lieux, modifiés tout au long du XIXe siècle : entre 1809 et 1837 sont aménagés la cour d'entrée et les façades attenantes, ainsi que le mail d'accès (à l'emplacement de l'abbatiale), sous la direction successive de l'ingénieur Jean-François Demarie, puis des architectes Louis François et Mathurin Binet. Clôture et pavillons du jardin au sud de l'enclos sont dus à ce dernier architecte. A partir de 1852, Ferdinand Lachèse remanie à nouveau la façade antérieure de l'aile sud et tous les intérieurs, puis Ernest Dainville effectue les agrandissements sur le mail dans les années 1880. Logées depuis 1797 dans l'aile est, les archives sont installées (jusqu'en 1987) dans un bâtiment édifié en quatre étapes, entre 1934 et 1967, par Ernest Bricard, puis par Henri Enguehard. Ce dernier et son associé Guy Lamaison surélèvent vers 1975 l'aile ouest de l'abbaye, augmentée d'un bâtiment d'accueil pour la préfecture.

  • Murs
    • grès
    • micaschiste petit appareil
    • tuffeau moyen appareil
    • schiste moellon enduit
    • appareil mixte
    • ciment
  • Toits
    ardoise, tôle ondulée, ciment en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    3 vaisseaux, sous-sol, 15 étages carrés, étage en surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte en berceau brisé
    • voûte d'arêtes, à lunettes
    • voûte d'ogives
    • coupole
    • voûte plate
    • voûte en arc-de-cloître
    • fausse voûte en arc-de-cloître
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • appentis
    • terrasse pignon
    • croupe
    • noue
    • croupe ronde
    • toit en pavillon
    • toit polygonal
    • toit conique
    • flèche en maçonnerie lanterneau
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu, sur voûte
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
    • sculpture
    • peinture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement architectural
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

     Sujet : pilastres, motifs à losanges et cercles, support : élévation de la galerie du premier logis abbatial. Sujet : volute, ornement géométrique, support : escalier d'honneur.

  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
    propriété du département
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    cloître, clocher, sacristie, réfectoire, cuisine, escalier, voûte, cheminée
  • Protections
    classé MH partiellement, 1862
    classé MH partiellement, 1901/07/19
    classé MH partiellement, 1904/03/03
    classé MH partiellement, 1968/01/23
    inscrit MH partiellement, 2007/11/12
  • Précisions sur la protection

    Tour Saint-Aubin : classement par liste de 1862 ; arcades du cloître qui subsistent dans la cour de la préfecture d'Angers et dans une salle de rez-de-chaussée du bâtiment central de la préfecture : classement par arrêté du 19 juillet 1901 ; sacristie : classement par arrêté du 3 mars 1904 ; escalier d'honneur ; salles dites du lavabo et de musique ; ancien réfectoire ; portes romanes situées sous le portique ouest et à l'entrée de l'ancien cellier (cad. J 680) : classement par arrêté du 23 janvier 1968 ; ancienne abbaye (hormis les éléments déjà protégés), à savoir en particulier : assiette archéologique (ancienne abbatiale, cloître, jardins) et élévations médiévales (cellier des moines, par exemple) ; reconstructions mauristes des XVIIe et XVIIIe siècles ; architectures et décors issus de la réappropriation de l'abbaye en hôtel de préfecture (avec tout particulièrement les salles de réception du Second Empire) (cad. 1980 ; non cadastré) : inscription par arrêté du 28 décembre 1998.

  • Référence MH

La plus ancienne des abbayes angevines, amputée de son église et de son cloître à la Révolution. Remarquables restes de sculptures romanes (salle capitulaire, réfectoire). Bâtiments conventuels du XVIIIe siècle avec de beaux éléments intérieurs (lavabo, réfectoire). Importants aménagements sous le Second Empire pour les besoins de la Préfecture (salle des fêtes, salons).

Documents d'archives

  • Archives Nationales ; F 16 704. Estimation de la valeur locative et intrinsèque de la maison St Aubin d'Angers servant à l'administration centrale, par Jean Joseph Puységur, entrepreneur de bâtiments et Louis André Lonnay, marchand de bois, 26 pluviose an VII (14 février 1799).

  • AD Maine-et-Loire ; 5 E 1/702. Procès-verbal des réparations faites à l'abbaye : bâtiments conventuels, logis abbatial et église (4 août 1689) ; notaire Jean Huot non coté, marché de réfection générale des couvertures avec Guillaume Machefer, couvreur d'ardoises (12 janvier 1539), marché de charpente avec Pierre Le Roy pour la réparation du beffroi de la tour Saint-Aubin (31 janvier 1541) ; H 4, f. 372-373, visite de conformité des bâtiments construits par Pierre Baudriller (12 août 1738) ; H 11, transaction entre les religieux et l'abbé pour l'agrandissement du jardin abbatial (20 juin 1712) ; H 13, comptes de travaux pour le logis abbatial et les bâtiments conventuels (1ère moitié XVIe siècle) ; 72 JO 30, clôture du jardin de la Préfecture (5 déc. 1834) ; 95 J 3, travaux de Louis François (1817-1823) ; N 1765, travaux relatifs aux galeries et à la cour d´honneur (1808-1818) ; N 1769, Construction d'une orangerie : appropriation du rez-de-chaussée aux besoins des grandes réceptions, fêtes et bals, cahier des charges (25 Août 1852, 8 octobre 1860) ; N 1771, démolition de l´église et aménagement du mail (1807-1837), Devis général des ouvrages à faire à la maison de Saint-Aubin pour l'établissement de la Préfecture en la commune d'Angers, 15 Brumaire an XI (6 nov. 1802) ; 176 T1-2, restauration de la tour Saint-Aubin ( 1899-1906).

  • Archives municipales d'Angers ; 1-O-128 : Estimation des parties à détruire de la propriété Noirault, ancien logis abbatial, pour le percement de la rue des Lices (16 février 1828) ; 23 M 1, Démolition de l´église (3 mars 1803) ; Matrice des propriétés foncières ... , 1840, reg. 5, f. 2767 ; Reg. augm. dimin.,, 1875, 1877.

  • Collection particulière, Jacques Mallet. Note sur l'environnement architectural de la Porte de fer, deux pages dactylographiées et plan, par Jacques Mallet, 1982. Dégagement de la chapelle Saint-Germain du choeur de l'abbatiale Saint-Aubin, rapport dactylographié, par Jacques Mallet, juin 1982.

Bibliographie

  • DUBREUIL, Corinne, GUERIN, Christine, HUNOT, Jean-Yves, PRIGENT, Daniel. La galerie orientale de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers. 303, Arts, Recherches et créations, 1996.

    p. 15-25
  • ENGUEHARD, Henri. Angers. Saint-Aubin. Abbaye et préfecture. Angers : Siraudeau, 1979, non paginé.

  • ESPINAY, G. d'. Notices archéologiques. Première série. Monuments d'Angers. Angers : E. Barassé, 1876.

    p. 152-176
  • FARCY, Louis de. La tour Saint-AubinMém. Soc. Agric. Sci. Arts Angers, 1907, 5e s., 10.

    p. 85-98
  • GODARD-FAULTRIER, Victor. La tour Saint-AubinRépert. archéol. de l'Anjou, 1867.

    p. 23-30
  • MALLET, Jacques. L'art roman de l'ancien Anjou, Paris : Picard, 1984.

    p. 38-40, 138-153
  • PORT, Célestin. Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire.

    1ère éd. (1878), t. 1, p. 62-65 ; 2e éd. (1965), t. 1, p. 83-85
  • PORT, Célestin. Les artistes angevins.... Paris : J. Baur. Angers : Germain et Grassin, Lachèse et Dolbeau, 1881.

    p. 17-18
  • PRIGENT, Daniel, HUNOT, Jean-Yves. Les édifices antérieurs à l'an mil en Anjou. In : La construction en Anjou au Moyen Âge. Actes de la table ronde d'Angers des 29 et 30 mars 1996. Angers : D. Prigent et N.-Y. Tonnerre. Presse de l'université d'Angers, 1998.

    p. 39-42
  • Saint-Aubin du VIe au XXe siècle. Catalogue de l'exposition présentée à Angers par J. Mallet, F. Poirier-Coutansais et Sophie Weygand. Angers : Association Culturelle du Département de Maine-et-Loire, 1985, 159 p. : ill., plans. 30 cm. ISBN : 2.905608.00.5..

  • WEYGAND, Sophie. Angers. La ci-devant abbaye Saint-AubinMonuments historiques, déc. 1991, 178.

    p. 89-93
  • WEYGAND, Sophie. L'abbaye Saint-Aubin d'Angers. Un exemple d'appropriation d'abbaye au XIXe siècleArchives d'Anjou. Mélanges d'histoire et d'archéologie angevines, 1997, n° 1.

    p. 115-126

Documents figurés

  • Plan de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers, dit plan de Saint-Germain : état avant reconstruction des bâtiments conventuels. Lavis, 1661, éch. 1 : 470. (Archives nationales ; N III Maine-et-Loire 5/1).

  • Plan minute avant la reconstruction des bâtiments conventuels, plume et crayon rouge, [17e siècle]. (Archives nationales ; N III, Maine-et-Loire, 5/2).

  • Dessein du dortoir à bâtir à Saint-Aubin, fait par Dom Journeaux...Premier estage : plan au rez-de-chaussée de l'aile est. Lavis, 1674, éch. 1 : 243. (Archives nationales ; N III Maine-et-Loire 5/3, recto).

  • Dessein du dortoir à bâtir à Saint-Aubin, fait par Dom Journeaux... Second et troisième estage : plan aux 2e et 3e étages de l'aile est, projet. Lavis, 1674, éch. 1 : 243. (Archives nationales ; N III Maine-et-Loire 5/3, verso).

  • Ensemble de projets de reconstruction par la congrégation de Saint-Maur dit plans de Meaux, dernier quart du 17e siècle. Projet global de reconstruction, attribué à Marc Rivard, 1680 : plan des différents niveaux. (Bibliothèque municipale de Meaux ; ms. 44, f. 88 r°).

  • Ensemble de projets de reconstruction par la congrégation de Saint-Maur dit plans de Meaux, dernier quart du 17e siècle. Projet "A" de 1685. (Bibliothèque municipale de Meaux ; ms 44, f. 89, 93, 96).

  • Ensemble de projets de reconstruction par la congrégation de Saint-Maur dit plans de Meaux, dernier quart du 17e siècle. Monasterium Sancti Albini Andegav, vue cavalière de l'abbaye au sud, correspondant approximativement au projet "A", dessin, vers 1685. (Bibliothèque municipale de Meaux ; ms 44, f. 99 v° - 100 v°).

  • Ensemble de projets de reconstruction par la congrégation de Saint-Maur dit plans de Meaux, dernier quart du 17e siècle. Projet "B" de 1685 : plan au rez-de-chaussée de l'aile orientale avec la salle du chapitre formant avant corps. (Bibliothèque municipale de Meaux ; ms 44, f. 93-95).

  • Ensemble de projets de reconstruction par la congrégation de Saint-Maur dit plans de Meaux, dernier quart du 17e siècle. Projet de régularisation dit "au quarré", 1685 : texte de présentation. (BBibliothèque municipale de Meaux ; ms 44, f. 101 v°, 102 r°, 103 r°, 104).

  • Plan masse et de situation au XVIIIe siècle, détail du Nouveau plan de la ville dit plan des Echevins, dessiné par L. Simon et gravé par Deullhand, G., 1736. Fac-similé. In : SAILLOT, Jacques. Dictionnaire des rues d'Angers. Angers : Atelier d'Art Philippe Petit, 1975, .

  • Plan général de la ci-devant abbaye de Saint-Aubin...avec les changements projettés pour l'établissement de la Préfecture du Département de Mayne et Loire, 1802. (Archives nationales ; F2/1 1889/1).

  • Démolition du porche de l'église abbatiale et premiers aménagements pour la préfecture (cour, corps de garde, secrétariat) : plan partiel au sol. Dessin, 8 oct. 1807, éch. 1 : 147. 300 x 420 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 11 Fi 758).

  • Dépt de Maine-et-Loire. Plan de la cour de la Préfecture à Angers avec indication d'une nouvelle galerie autour de la cour. Dessin, 1er déc. 1808. (Archives nationales ; F 21/1889 (R12), dossier 1791).

  • Maine et Loire. Plan du rez-de-chaussée de l'hôtel de la Préfecture d'Angers, tel qu'il étoit avant sa restauration, [n. s.], janv. 1809. (Archives nationales ; F 21/1889 (R 12), dossier 1791).

  • Dépt de Maine et Loire. Préfecture d'Angers. approuvé le 30 janvier 1809 : coupe transversale sur l'aile du réfectoire et la galerie sud du cloître. (Archives nationales ; F 21/1889 (R 12), dossier 1791).

  • Galeries sur la cour d'honneur : projet de modification des couvertures et du couronnement (par des balustrades), élévations et coupes. Relevé aquarellé, par François, Louis (architecte), 30 déc. 1816, éch. 1 : 100. 445 x 612 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1765).

  • Plan et coupe des vestibules et des nouvelles salles de la préfecture d'Angers pour les décorations de l'intérieur... pour être joint au devis estimatif rédigé par nous Louis François.... Dessin, par François, Louis [dit François Père] (architecte), 20 sept. 1821, éch. 1 : 100. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1766).

  • Porte à exécuter au devant du grand escalier de la préfecture, dans le vestibule d'entrée, par Louis François, 24 avril 1823. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 95 J 3).

  • Plan d'une partie du petit mail à planter dans l'emplacement de l'ancienne église Saint-Aubin, au devant de l'hôtel de la préfecture d'Angers ... . Dessin, par François, Louis (architecte), 1817. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 95 J 3).

  • Plan d'une partie du mail en face de la Préfecture, avec indication des vestiges de l'abbatiale Saint-Aubin et élévation des murs à construire pour la clôture du mail. Relevé aquarellé, par François, Louis (architecte), 17 déc. 1818, éch. 1 : 154. 445 x 680 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1771).

  • Coupe et élévation des murs à construire pour la clôture du nouveau mail au devant de la Préfecture d'Angers... : projet pour la partie orientale. Relevé aquarellé, par François, Louis (architecte), 24 mars 1823, éch. 1 : 166. 320 x 460 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1771).

  • Plans, coupes et élévations d'une grille dans toute la longueur des bâtiments de la préfecture d'Angers. Les Pavillons se trouvent placés à 10 m en dehors de chaque côté des dits bâtiments. Relevé aquarellé, par Binet, Mathurin (architecte), 20 nov. 1833 (visé par le préfet 26 févr. 1834), éch. 1 : 200 (plan), 1 : 100 (élévations). 510 x 1010 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1766).

  • Préfecture, plan du rez-de-chaussée et des étages carrés. Dessin à la plume, par Binet, Mathurin (architecte), 24 déc. 1841, éch. 1 : 200. 105 x 71 mm. (Archives nationales ; N III, Maine-et-Loire, 33/1-2).

  • Hôtel de la Préfecture, appropriation du rez-de-chaussée, état actuel : coupes et élévation de l'ancien réfectoire (dit orangerie), du lavabo (dit vestibule) et de la galerie sud (dit dépôt) de l'ancienne abbaye Saint-Aubin. Dessin à la plume et lavis, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 12 janv. 1853, éch. 1 : 50. 865 x 960 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1767).

  • Appropriation du rez-de-chaussée au besoin des grandes réceptions, fêtes et bals - Projet - Restauration des salons : coupes longitudinales et transversales des anciens réfectoire et lavabo de l'abbaye Saint-Aubin, ainsi que de la galerie neuve sur la cour d'honneur. Dessin aquarellé, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 25 août 1852, éch. 1 : 100. 880 x 940 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Projet d'agrandissement pour réceptions et fêtes. Elévation (état actuel). Plan [au rez-de-chaussée]. Dessin à la plume et aquarelle, 10 mai 1853, 1 : 200. 630 x 790 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Appropriation du 1er étage aux besoins des réceptions et des fêtes : élévation extérieure d'honneur, coupes longitudinale et transversale (avec second projet de plafond en retombes) de la salle des fêtes projetée en extension sur la cour d'honneur. Dessin à la plume et aquarelle, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 10 mai 1853, éch. 1 : 100. 740 x 1035 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Appropriation du 1er étage aux besoins des réceptions et des fêtes : coupes et élévation extérieure de la salle des fêtes projetée en extension sur la cour d'honneur. Dessin à la plume et aquarelle, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 1er août 1853, éch. 1 : 100. 880 x 1000 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Hôtel de la Préfecture. Projet d'augmentation des Archives générales : coupe en travers, coupe sur la longueur, plan. Relevé aquarellé, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 22 juillet 1857, éch. 1 : 100. 520 x 650 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1773).

  • Travaux de consolidation et de restauration nécessités par le mauvais état de la voûte de l'ancien réfectoire servant aujourd'hui d'orangerie. Elévation de la façade vers midi. Etat actuel. Dessin à la plume et aquarelle, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 21 juillet 1859, éch. 1 : 100. 580 x 820 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Travaux de consolidation et de restauration nécessités par le mauvais état de la voûte de l'ancien réfectoire servant actuellement d'orangerie : coupes longitudinales, coupes transversales de l'aile sud (ancien réfectoire) et de la salle-à-manger projetée (aile ouest). Dessin à la plume et aquarelle, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 21 juillet 1859, éch. 1 : 100. 705 x 820 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Plan général de l'édifice, avec les projets de localisation de l'orangerie (annexé à un cahier des charges pour la construction de l'orangerie). Dessin à la plume et aquarelle sur calque, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 6 oct. 1866, éch. 1 : 588. 490 x 420 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Construction d'une orangerie dans le jardin potager. Projet : plan de situation, plan du bâtiment, coupe transversale, élévations principale et latérale. Relevé aquarellé, [par Ferdinand Lachèse (architecte)], 6 mai 1861, éch. 1 : 200 et 1 : 100. 894 x 640 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 90 J 1331 cote définitive).

  • Projet de salle-à-manger pour la Préfecture : plan du plafond et élévations. Dessin à la plume, par Lachèse, Ferdinand (architecte), 15 juillet 1861, éch. 1 : 50. 620 x 780 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1769).

  • Angers - Tour Saint-Aubin - Façade sur le petit mail et coupe en travers, relevé. Dessin à la plume et aquarelle, par Dainville, Ernest (architecte), [v. 1860]. 412 x 521 mm. (Musées d'Angers ; MBA 76.29.1, inv. Labalte 388).

  • Plan et coupe de la tour Saint-Aubin. Lithogr., par Cosnier et Lachèse, d'après Ernest Dainville. In : DAINVILLE, Ernest. Etude sur la construction des voûtes en briquesMém. Soc. Agric. Sci. Arts Angers, 1861, 3e s, 4, pl. 5.

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Restauration de la grande salle à manger. Modification de la corniche et des panneaux sur les murs. Elévation (côté de la cour d'honneur). Elévation (côté de la cour des communs). Plan, par Dussauze, Jules (architecte), 15 avril 1898, éch. 1 : 100 (plan), 1 : 50 (élévations). 680 x 495 mm. (AD Maine-et-Loire ; N 1770).

  • Département de Maine-et-Loire. Projet de construction d'une grande salle pour les audiences du Conseil de Préfecture : plan du rez-de-chaussée, par Dainville, Ernest (architecte), 6 avril 1872, éch. 1 : 100. 420 x 530 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 90 J 2744, recoté 90 J 1333).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Agrandissement des bureaux. Façade principale : projet d'élévation sur le mail. Dessin à la plume, par Dainville, Ernest (architecte), 30 janv. 1882, éch. 1 : 50. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1770).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Etat actuel : "Rez-de-chaussée", "Premier étage", "Deuxième étage". 3 pl., par Dainville, Ernest (architecte), 28 oct. 1886, éch. 1 : 200. 440 x 580 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 90 J 2748 à 2750).

  • Projet de construction d'un cabinet pour l'archiviste et d'une pièce adjacente pour les employés et le public, au sud-est de l'aile orientale occupée au rez-de-chaussée par les archives. Plan, vers 1890. (AD Maine-et-Loire ; carton 9/156).

  • Projet de reconstruction de l'aile ouest avec adjonction d'un nouveau bâtiment en bordure nord, sur le Mail : plans du rez-de-chaussée et du 1er étage, façade sur le Mail, élévation latérale sur la cour d'honneur. 4 pl., dits "1er projet", crayon sur calque, [n. s.], [4e quart 19e siècle] , éch. 1 : 100. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 153 J).

  • Coupe de la tour Saint-Aubin transformée en tour à plomb. Dessin, crayon et plume, [fin 19e siècle]. (Archives municipales d'Angers ; 3 Fi 306).

  • Tour des cloches dite tour Saint-Aubin : plans, coupe, élévation. Dessins, par Raulin, Gustave (architecte), 1881, éch. 1 : 100 et 1 : 20. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8983).

  • Tour Saint-Aubin à Angers. Plan du deuxième étage, plan du troisième étage, par Magne, Lucien, 1902, éch. 1 : 50. 680 x 1035 mm. (AMH ; 16592).

  • Tour Saint-Aubin : plans, coupes, élévations, relevés de détail après la restauration de Lucien Magne. Dessin, par Sènes, Eugène (architecte), 1905, éch. 1 : 100 et 1 : 50. 645 x 960 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 13286).

  • Coupe de la tour Saint-Aubin, [v. 1907], éch. 1 : 100. 195 x 78 mm. In : FARCY, Louis de. La Tour Saint-AubinMém. Soc. Agric. Sci. Arts Angers, 1907, 5e s., 10.

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Agrandissement des Archives. Avant-projet : plan de l'aile est de l'abbaye Saint-Aubin et du nouveau bâtiment des Archives, par Bricard, Ernest (architecte), 24 août 1929, éch. 1 : 200. 550 x 665 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1773).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Archives. Etat actuel : plan au rez-de-chaussée de l'aile est de la préfecture et de l'orangerie, par Bricard, Ernest (architecte), 30 juillet 1933, éch. 1 : 200. 470 x 735 mm. (AD Maine-et-Loire ; N 1773).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Agrandissement des Archives : "Plan d'ensemble", plan du rez-de-chaussée et façade sur le mail prolongé selon un projet définitif et complet. 3 pl., dessin aquarellé, par Bricard, Ernest (architecte du département), 30 juillet 1933, éch. 1 : 100. 475 x 750 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 48 alpha 34).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Agrandissement des Archives. Construction de l'aile droite : 1ère tranche, plan du rez-de-chaussée, coupe et élévation sur le mail. 2 pl., dessin aquarellé, par Bricard, Ernest (architecte du département), 30 juillet 1933, éch. 1 : 100. 475 x 750 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 48 alpha 34).

  • Hôtel de la Préfecture. Aménagement d'une entrée. Projet n° 6 : élévation sur le mail de l'aile gauche et du pavillon d'entrée adjacent, par Enguehard, Henri (architecte), 3 juin 1954, éch. 1 : 50. 375 x 505 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 1300 W 71).

  • Préfecture. Rez-de-chaussée de l'aile gauche. Aménagement de bureaux pour la 3e division, par Enguehard, Henri (architecte), 5 nov. 1954, éch. 1 : 100. 520 x 840 mm. (AD Maine-et-Loire ; 1300 W 71).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Agrandissement des Archives. Aile droite - partie est. Plan de masse et de situation. Dessin, par Enguehard, Henri (architecte), 2 nov. 1955, éch. 1 : 2000e, 470 x 890 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 233 W 158).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Avant-projet total en T d'extension des archives (4 travées 4 baies). Plan du rez-de-chaussée et entresol, plan des 1er, 2e et 3e étages, plan du 4e étage, façade sud sur le jardin, par Enguehard, Henri (architecte), août 1957, éch. 1 : 100. 540 x 900 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 233 W 158).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Avant-projet variante d'extension des Archives "V" réduit. Façade sur jardin. Relevé perspectif, par Enguehard, Henri (architecte), août 1957, rectifié en mai 1958, [éch. 1 : 100]. 350 x 520 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 233 W 158).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture - Avant-projet "A" réduit d'extension des archives : façade sud sur les jardins et pignon est en retour. Dessin perspectif, par Enguehard, Henri (architecte), août 1957. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 233 W 158).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture - Avant-projet "A" réduit d'extension des archives : façade est, façade nord sur le mail. Dessin, par Enguehard, Henri (architecte), août 1957, éch. 1 : 100. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 233 W 158).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Extension des Archives départementales. 3e tranche : façade principale côté mail, façade latérale est. Tirage de plan, par Enguehard, Henri (architecte), juillet-août 1959, éch. 1 : 100. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 233 W 158).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Extension des Archives départementales. 3e tranche : coupe transversale. Tirage de plan, par Enguehard, Henri (architecte), juillet-août 1959, éch.1 : 100. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 233 W 158).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture -Terrasse rue Saint-Aubin : plan et coupe, [par Enguehard, Henri (architecte) et Lamaison, Guy (architecte)], [v. 1960?], éch. 1 : 50. 470 x 440 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; N 1772).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Aile droite ouest. Projet de surélévation totale : "façade sur cour d'honneur", par Enguehard, Henri (architecte), 25 oct. 1962, éch. 1 : 100. 495 x 595 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 1300 W 71).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Archives départementales 4e tranche. 4e projet : plan des différents niveaux et élévations nord et sud, par Enguehard, Henri (architecte), 22 fév. 1967-avril 1968, éch. 1 : 50. 480 x 910 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 326 W 3).

  • Hôtel de la Préfecture. Angers. Maine-et-Loire : plans du sous-sol, du rez-de-chaussée, de l'entresol, des deux étages carrés, des niveaux de combles et de couverture, par Enguehard, Henri (architecte) et Lamaison, Guy (architecte), 1973-1985, éch. 1 : 200. 7 pl., 670 x 640 mm. (Collection particulière, Agence Lamaison-Masson).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture. Aile ouest. Avant-projet d'extension. Rez-de-chaussée. Extension du parking, par Lamaison, Guy (architecte), 27 sept. 1973, éch. 1 : 100. 565 x 930 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 1300 W 71).

  • Aile ouest. Avant-projet d'extension. Façade sur cour d'honneur. Dessin, par Lamaison, Guy (architecte), 27 sept. 1973, éch. 1. 100. 470 x 665 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 1300 W 71).

  • Département de Maine-et-Loire. Hôtel de la Préfecture - Angers - Aile ouest, projet de surélévation façade nord-ouest sur cour des services, avec coupe sur les bâtiments neufs. Relevé, par Enguehard, Henri (architecte), 15 janv. 1975, éch. 1 : 50. 570 x 830 mm, 570 x 130 mm. (Coll. part. Agence Lamaison).

  • Eglise et bâtiments conventuels : plan restitué du premier niveau au XIIIe siècle. Relevé, par Camut, Guy (maquettiste), d'après Jacques Mallet, 1985, éch. 1 : 100. (Collection particulière, Agence Lamaison).

  • Vue cavalière de l'abbaye depuis l'est, 1680, vue d'ensemble. In : GERMAIN, dom Michel. Monasticon Gallicanum. Collection de 168 planches de vues topographiques des monastères et la congrégation de saint-Maur. Reproduit par les soins de M. Peigné-Delacourt, Paris, 1882, Réimpression Bruxelles, 1967, pl. 141.

  • L'église et abbaye de Saint Aubin à Angers : façades ouest et sud de l'église. Dessin aquarellé, par Ballain, Jean (historien). 146 x 260 mm. In : BALLAIN, Jean. Annales et antiquités d'Anjou, 1716. (Bibliothèque municipale d'Angers ; Ms. 991 (867), [p. 151(2)]).

  • La maison abbatiale de Saint-Aubin : façade sur jardin de l'aile sud du réfectoire. Dessin aquarellé, par Ballain, Jean (historien). 139 x 260 mm. In : BALLAIN, Jean. Annales et antiquités d'Anjou, 1716. (Bibliothèque municipale d'Angers ; Ms. 991 (867), [p. 639 (3)]).

  • L'Eglise et maison conventuelle de St Aubin comme on la voit de dessus les fossés de la ville : vue à l'est. Dessin aquarellé par Ballain, Jean (historien), 1710. In : LEHOREAU, Cérémonial de l'église d'Angers [1692-1721]. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 5 G 1-3).

  • Esquisse des ruines de l'église de l'abbaye royale de St Aubin d'Angers, prise derrière l'autel : vestiges du choeur et du déambulatoire. Dessin à la plume et aquarelle, par Morillon, A., 1811. (Musées d'Angers ; récol. 918.273, inv. Labalte 428).

  • La tour des cloches dite tour Saint-Aubin vue depuis l'abbatiale, avec l'ancienne hôtellerie à gauche et des parties constituantes du logis abbatial à droite (chapelle, mur de clôture de la cour d'entrée). Dessin à la plume et lavis, par Donas-Roch, Jean-Baptiste (peintre, sculpteur, graveur), 1er quart 19e siècle, après 1816. 290 x 220 mm. (Musées d'Angers ; récol. 918.278, inv. Labalte 384).

  • Couvent de Saint-Aubin actuellement hôtel de la Préfecture : façade sud de l'abbaye et élévation de la tour des cloches. Dessin à la plume, par Berthe, Jacques-André (historien), [v. 1829]. 174 x 235. In : BERTHE, Jacques-André. Recueil historique sur l'ancienne province d'Anjou, t. 1, f. 90. (Bibliothèque municipale d'Angers ; Ms. 1029 (896)).

  • Tour des cloches dite tour Sain- Aubin, élévation sud et est. Dessin, par Hawke, Peter (peintre, dessinateur, graveur), 1839. 208 x 130 mm. In : HAWKE, Peter. Album des monuments de l'Anjou, pl. 67. (Bibliothèque municipale d'Angers ; Ms. 1281 (1052)).

  • Ruines de Saint-Aubin : ruines de l'église au premier plan et élévation est de la tour des cloches dite tour Saint-Aubin. Dessin à la mine de plomb, par Benoist, Félix (peintre, dessinateur, lithographe), 1ère moitiè 19e siècle, [av. 1843]. 125 x 205 mm. (Musées d'Angers ; MBA 76.33.32, inv. Labalte 514).

  • Tour Saint-Aubin, vue de situation depuis l'impasse Saint-Eloi (détruite, à l'emplacement de l'actuelle place Saint-Eloi). Dessin, par Benoist, Félix (peintre, dessinateur, lithographe), [1ère moitiè 19e siècle, av. 1843]. 205 x 125 mm. (Musées d'Angers ; MBA 76.33.31, inv. Labalte 393).

  • Arcades situées au pied de la tour St Aubin (Angers). Dessin, par Ruel, Abel (architecte) ?, 1917. 300 x 450 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 3 Fi 37).

  • Vue plongeante sur la mail de la Préfecture bordé à gauche par le bâtiment des bureaux du télégraphe construit dans les années 1880 (détruit), avec en arrière-plan la tour des cloches dite tour Saint-Aubin avant sa restauration. Photogr., [fin 19e siècle]. 250 x 200 mm. (AMH 2358).

  • L'orangerie et le jardin de la préfecture sous la neige. Photogr., 1899. 80 x 113 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 4 Fi 1529).

  • 34 - Angers - La Préfecture : élévation principale sur la cour d'honneur. Carte postale, d'après photogr., par Rivière, R. (photographe), début 20e siècle. 86 x 138 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 6 Fi 375).

  • Vue plongeante sur le mail vers l'est, avec les bâtiments de la préfecture près de l'aile orientale, photogr., [début 20e s.]. In : RABAULT, René. Angers naguère 1850-1838, Paris : Editions Payot, 1980.

  • Abbaye, aile orientale : façade est, sur le jardin-potager, trois-quarts droit. Photogr., 15 sept. 1932. 115 x 163 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 11 Fi 1435).

  • Eglise abbatiale, chapelle Saint-Germain en cours de dégagement lors de la construction de la première tranche du bâtiment des Archives départementales. 3 photogr.,s, oct. 1934. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 4 Fi 1384-1386).

  • La salle capitulaire en restauration, mur ouest, avec le dégagement des arcades donnant sur le cloître. Ensemble de 5 photogr., 1954. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 5 Fi 69).

  • Les Archives et l'orangerie, façades sud, sur le jardin-potager. Photogr., [1959]. In : Administrer, 1959.

  • Vue aérienne de l'enclos et des bâtiments. Détail d'une photogr., par Evers, Jean (photographe), [2e quart du 20e siècle]. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 4 Fi 1197).

  • Maquette des bâtiments actuels, par Camut, Guy (maquettiste), 1988. (Conseil général de Maine-et-Loire).

  • Reconstitution de l'abbaye au XIIIe siècle, maquette de Camut, Guy (maquettiste), d'après Jacques Mallet, 1985. (Conseil général de Maine-et-Loire).

  • Reconstitution de l'abbaye avant les reconstructions mauristes, maquette de Camut, Guy (maquettiste), d'après Jacques Mallet, 1988. (Conseil général de Maine-et-Loire).

Annexes

  • Archives départementales de Maine-et-Loire. Extraits.
Date(s) d'enquête : 1994; Date(s) de rédaction : 1994
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville d'Angers
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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Biguet Olivier
Biguet Olivier

Chercheur auprès de la Ville d'Angers jusqu'en avril 2024.

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