Dossier d’œuvre architecture IA44007244 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Maison dite "villa Mektoub"
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Nazaire - Saint-Nazaire
  • Commune Saint-Nazaire
  • Adresse 37 route de la Vecquerie
  • Cadastre 2019 DM 413
  • Précisions
  • Dénominations
    maison

La maison est à mettre en relation avec une croix située route du Haut-Rocher, qui fut érigée en hommage à Charles Hervoche, l'un des frères d'Auguste Hervoche, le commanditaire de la villa.

La Villa Mektoub est construite en 1934 pour Auguste et Jeanne (Antier) Hervoche. Le secteur choisi, la Vecquerie, est le siège de la famille de la commanditaire. Le terrain, situé au carrefour des actuels chemin de Porcé et route de la Vecquerie, se compose en 1905 de deux prés. Celui au nord appartient à Gustave Bord, l’autre au sud, est à Anna et Gabriel Guillet de Nantes. Le style « mauresque » de la maison est a rapproché de la carrière militaire d’Auguste Hervoche, au cours de laquelle, entre 1912 et 1923, il est affecté au sein des différents régiments de Spahis au Maroc. Pendant l’occupation, la maison est endommagée Après la libération, l’architecte nazairien Claude Dommée supervise les réparations. En 1958, la maison est vendue à Jean Pitre Antier, directeur d’entreprise et neveu de l’ancienne propriétaire. Il la conserve jusqu’en 1971 où elle est une nouvelle fois vendue. En 2019, la propriété est achetée par un promoteur immobilier dont le projet est de construite un collectif sur la pointe de la pour la parcelle. Plusieurs constructions annexes récentes sont alors détruites.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1934, daté par source

La maison est de plan carré et double en profondeur. Elle s’organise sur trois niveaux : un demi-sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. L’élévation principale est d’influence « mauresque », comme en témoigne la forme des ouvertures et l’inscription en arabe stylisé « Mektoub » que l’on peut traduire littéralement par « écrit » et par extension « c’était écrit », dans le sens de destin. L’élévation postérieure est marquée par les caractéristiques architecturales et ornementales du style l’Art déco. Il est particulièrement perceptible dans le traitement des ouvertures en plein-cintre et de leurs appuis, dans le dessin des garde-corps et dans les ressauts du décor saillant. En son centre, des symboles ou des lettres en mosaïque. Peut-être s’agit-il des initiales des commanditaires : A pour Auguste et J pour Jeanne ? De part et d’autre de l’escalier du porche d’entrée, des éléments de décor en mosaïque sont à signaler, mais ceux-ci ne semble pas d’origine. L’ensemble est couvert d’un enduit tyrolien et d’un toit terrasse. Les garages situés en contrebas sont d’origine.

La maison est de plan carré et double en profondeur. Elle s’organise sur trois niveaux : un demi-sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. L’élévation principale est d’influence « mauresque », comme en témoigne la forme des ouvertures et l’inscription en arabe stylisé « Mektoub » que l’on peut traduire littéralement par « écrit » et par extension « c’était écrit », dans le sens de destin.

L’élévation postérieure est marquée par les caractéristiques architecturales et ornementales du style l’Art déco. Il est particulièrement perceptible dans le traitement des ouvertures en plein-cintre et de leurs appuis, dans le dessin des garde-corps et dans les ressauts du décor saillant. En son centre, des symboles ou des lettres en mosaïque. Peut-être s’agit-il des initiales des commanditaires : A pour Auguste et J pour Jeanne ? De part et d’autre de l’escalier du porche d’entrée, des éléments de décor en mosaïque sont à signaler, mais ceux-ci ne semble pas d’origine. L’ensemble est couvert d’un enduit tyrolien et d’un toit terrasse. Les garages situés en contrebas sont d’origine.

Un état des destructions dressé par un huissier en 1945, indique qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le premier niveau abritait les pièces de service ainsi que le logement de la domestique, et les deux autres niveaux, les pièces de vie. Le document révèle aussi que la villa possédait tout le confort moderne de l’époque : électricité, chauffage central, eau courante, salle de bain et lavabos dans presque toutes les pièces.

  • Murs
    • enduit
  • Plans
    plan carré régulier
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre
  • Techniques
    • mosaïque
  • Représentations
    • ornement
  • Précision représentations

    Les éléments en mosaïque semblent représenter les initiales des commanditaires : A pour Auguste et J pour Jeanne.

Documents d'archives

  • Archives municipales de Saint-Nazaire ; 5 J / 327. Fonds Dommée : dossier Hervoche (permis de construire, état des destructions, correspondance).

  • Archives municipales de Saint-Nazaire. Matrice cadastrale 5833 à 6712. Case 6197 : Hervoche.

  • Archives municipales de Saint-Nazaire. Acte de mariage n° 134 du 06 août 1916.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Saint-Nazaire, section F2, 1829. (Archives départementales de Loire-Atlantique, 7 P 4379 / 17).

Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Ville de Saint-Nazaire
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général