Les Postes, Télégraphe et Communications comprennent deux bâtiments distincts : le bureau de Poste à l'angle du boulevard de la Liberté et de la rue Gutenberg et l'ancien bâtiment des Télégraphes en fond de cour. Sur le boulevard de la Liberté, un haut mur blanc clôt le parking du bureau de Poste et deux piles de briques avec soubassement granit encadrent le portail. Le bureau de poste  : De plan convexe, il comporte un rez-de-chaussée et un étage. Un soubassement de granit assoit une maçonnerie, inhabituelle dans le quartier, composée de briques et de béton peint en blanc. Le bâtiment est rythmé par onze travées dont six en façade sur le boulevard. La maçonnerie de briques marque les verticales du bâtiment. Les surfaces de béton peintes en blanc composent les horizontales des appuis de baies et de la corniche en débord. Un muret de clôture sur la rue Gutenberg reprend la ligne des appuis de baies du rez-de-chaussée. La corniche en débord donne l'illusion d'une toiture terrasse mais une couverture ardoisée, initialement prévue en cuivre, surmonte l'édifice ainsi que deux cheminées en briques. Le rez-de-chaussée accueille la partie commerciale du bureau de Poste. L'étage accueille un appartement de fonction. L'ancien bâtiment des Télégraphes : De plan rectangulaire, il comprend un rez-de-chaussée et un étage sur trois travées irrégulières. La maçonnerie en béton est lisible dans le bandeau entre les étages et dans la corniche en débord. Entre ces surfaces de béton peintes en blanc, la façade présente des briques en parement. Une couverture à deux versants ardoisés surmonte le bâtiment. Le bâtiment est occupé par des organisations syndicales du personnel travaillant à la Poste. Sa destination première était d'accueillir au rez-de-chaussée le "magasin des lignes", la "salle des accumulateurs" et la "salle des machines" ; à l'étage, des ateliers et bureaux. Un abri D.P. (Défense Passive) est prévu en sous-sol pour dix occupants.