Vers 1788, les vertus curatives de cette source sont reconnues par un médecin en villégiature à Sainte-Marie. Vers 1840, Chevas mentionne un escalier descendant à la source et un pavillon en bois destiné à accueillir les curistes mais c'est beaucoup plus tard, en 1853, que l'aménagement de cette source est confié à l'architecte nantais Joseph-Fleury Chenantais qui crée deux barrages en pierre, creuse une grotte dans le rocher et confectionne un bassin et deux bancs. En 1860, le chemin descendant à la source est construit sur les plans de M. Durand-Gasselin. Le 30 mars 1870, le terrain sur lequel se trouve "la maison de la source" (sans doute le pavillon en bois évoqué par Chevas) située le long de la route de la Source, côté nord, est vendue à Emile Bichon, demeurant à Montpellier, à condition qu'il s'engage à faire construire sur ce terrain un hangar couvert en tuiles, d'une surface de 50 m2, qu'il devra mettre à la disposition du public et, dans un délai de deux ans, devra faire élever des bâtiments, sur une surface de 100m2 au moins, pour le public payant. Nous ignorons tout de cette construction. La source est affermée par la commune de la Plaine à partir de 1863 jusqu'à ce que les domaines viennent en revendiquer la possession en 1879, ce qui leur sera reconnu. En décembre 1885, l'Etat afferme cette source à la commune avec autorisation de la sous-louer. Elle est mise en adjudication en 1901 et acquise par le banquier nantais, Hippolyte Durand-Gasselin, propriétaire de plusieurs chalets à Préfailles ; ce n'est qu'en 1935 que ses héritiers font don de la source à la commune.