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Saint-Germain-d'Arcé : présentation de la commune
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    Lude (Le)
  • Adresse
    • Commune : Saint-Germain-d'Arcé

La commune de Saint-Germain-d'Arcé est située sur la rive gauche du Loir, à la confluence avec la Fare qui la traverse du sud-est au nord-ouest. Sous l'ancien Régime, elle se trouvait dans le diocèse d'Angers, dans l'élection de Baugé, le tout dans la généralité de Tours. À partir du XVIIe siècle, Saint-Germain-d'Arcé est dans le duché-pairie de la Vallière. C'est une commune de frontière entre plusieurs provinces (Anjou, Touraine et Maine), plusieurs diocèses (Tours, Le Mans, Angers). Aujourd'hui, elle se trouve à la frontière des départements de la Sarthe et de l'Indre-et-Loire, dans l'arrondissement de La Flèche et le canton du Lude, et plus généralement à la limite entre les régions Centre et Pays de la Loire. Elle s'étend sur 2900 ha et possédait des gisement de fer extraits pour les forges de Château-la-Vallière ; Sa population reste modeste : 205 feux en 1688 (environ 700 habitants), 163 feux en 1789 (environ 570 habitants) et 357 habitants en 2006.

Traditionnellement, la vallée du Loir est un axe de circulation est-ouest, la route de Chartres à Bordeaux sera reprise par l'axe ferroviaire de l'État, la ligne Paris-Bordeaux aujourd'hui en partie supprimée au profit du Paris-Orléans.

Dans l'Antiquité, la confluence de la Fare avec le Loir est un axe de circulation privilégié puisque la voie romaine Tours le Mans franchirait le Loir devant le site gallo-romain de Cherré à Aubigné-Racan et près du Vieil Étival à Saint-Germain-d'Arcé.

Pesche, dans son Dictionnaire publié en 1829, évoque cette origine romaine par l'anagramme de César devenu Arcé qui indiquerait un camp romain. Il précise que rien n'a été découvert. Pourtant, des petites meules ont été trouvées dans les champs à proximité d'Étival et les alluvions du Loir n'ont pas encore livré tous leurs secrets.

Saint-Germain est une châtellenie qui se trouve sur la rive gauche de la Fare dans une sorte de gorge naturelle de la rivière. La route principale est celle de la rive gauche. C'est là que se retrouvent les plus anciennes maisons du bourg (rue des Brouettes et route de La Chapelle-aux-Choux). Pesche affirme que l'église serait implantée à l'emplacement d'un ancien château. Si c'était le cas, il est possible que ce soit une ancienne motte fossoyée qui défendent le passage de la rivière. L'installation définitive de cette église paroissiale serait due au déclin du hameau de Saint-Hippolyte placé en amont sur la même rive gauche. Aujourd'hui aucune trace de château dans le bourg mais en revanche beaucoup de fiefs et seigneuries aux abords. Chaque entrée du bourg est gardée par un logis seigneurial. Sur la rive droite de la Fare et en amont, le château de la Perrière domine la route de Chenu ; face au bourg, le château de la Guérinière garde la route de Vaas, et enfin, en aval, le logis des Roches surveille la route de La Chapelle-aux-Choux. Sur la rive gauche, la route de Villiers-aux-Bouin contourne Chauderue qui domine le bourg puis, à l'ouest le manoir de La Chaise est blotti le long du chemin de la Porerie. Individualisée sous l'Ancien Régime, on s'aperçoit qu'au XIXe siècle ces anciennes seigneuries constituent un vaste domaine appartenant aux Kergu de Bretagne.

Le territoire de la commune comptait 10 fiefs principaux : Chambon, la Guérinière, la Perrière, Étival, les Roches, la Goumnauderie, la Morinette, Chauderue, la Chaise et Amnon. Cinq moulins s'égrenaient le long de la Fare : moulin du bourg (disparu), de la Pinelière (ou Champeaux (vestiges), de la Roche (vestiges), de la Ronce (assez bien conservé) et de la Goumnauderie (non retrouvé).

Annexes

  • État des cultures en 1815.
  • Nombre de maisons par catégories.
  • Nombre de moulins par catégories.
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
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