Le revêtement en stuc de la chapelle du bras sud du transept date du troisième quart du XVIIIe siècle, comme la plupart des aménagements importants entrepris à la cathédrale sous l'épiscopat de Mgr Jacquemet Gaultier d'Ancyse, évêque de Luçon de 1759 à 1775 ; l'auteur en est probablement le sculpteur angevin d'origine allemande Sébastien Leysner (1728-1781) qui réalisa les travaux du choeur. On ne peut dissocier ce revêtement du retable et du confessionnal de la chapelle, exécutés lors de la même campagne et avec lesquels il s'harmonise, ne serait-ce que par une corniche continue. Il faut également signaler l'habileté avec laquelle ces stucs relient le confessionnal au monument funéraire de l'archidiacre Nicolas Nivelle. En 1817, la restauration de la chapelle Saint-Symphorien est confiée au peintre, doreur et sculpteur niortais Fleury et - même si le revêtement n'est pas mentionné - il est fort probable que sa remise en état ait fait partie du marché. C'est probablement au cours de ces travaux que la peinture faux marbre a recouvert la peinture blanche à rehauts dorés d'origine, que l'on devine par endroits. Par ailleurs, on peut supposer qu'au XVIIIe siècle, la partie basse du revêtement, aujourd'hui en bois, était également en stuc. A la fin de l'année 2011 - date d'achèvement de l'inventaire de Luçon - l'œuvre est en cours de restauration, ainsi que l'ensemble du mobilier et du décor du bras sud du transept ; la restitution de la polychromie d'origine, blanc et doré, est envisagée, ainsi que le remplacement des stucs de la partie inférieure.