L'église Saint-Martin conserve un sarcophage mérovingien en pierre retrouvé dans les années 1950 près de l'église. Trois sculptures en pierre de la fin du XVe siècle, représentant le groupe de l'Education de la Vierge, saint Michel et un ange, également retrouvées sur le territoire de la commune, le groupe sculpté en 1960 dans le jardin du presbytère de Luché-Pringé, et les deux autres statues dans le mur d'une maison de la commune, sont attribuées au sculpteur tourangeau Michel Colombe ou à son atelier. Une grande partie de sculptures conservées actuellement à Saint-Martin provient de l'église Notre-Dame de Luché-Pringé. Il s'agit d'une Vierge à l'Enfant en pierre polychrome du XIVe siècle, d'une Vierge à l'Enfant en terre cuite de la première moitié du XVIe siècle, d'un Saint Jean-Baptiste en pierre polychrome du XVIe siècle, d'une Education de la Vierge en terre cuite du XVIIe siècle (datée du 30 avril 1659) et de sept statues en terre cuite polychrome du début du XVIIe siècle, représentant le Christ et 4 apôtres, saint Joseph et un saint moine. Ces 7 dernières statues et la Vierge à l'Enfant du XIVe siècle ont été données à l'église dans les années 1960 par Anne de Ruillé, châtelaine de Gallerande. Ces statues ont été transportées à l'église Saint-Martin en 1989 pour des raisons de sécurité. La statue en terre cuite polychrome de saint Martin a été commandée au sculpteur fléchois Nicolas Bouteiller en 1688. Les 11 verrières figuratives de l'église ont été exécutées en 1876 par le maître-verrier manceau François Fialeix. Il s'agit d'un don collectif auquel ont participé Mgr Fillon, Mgr d'Outremont, châtelains et prêtres de Luché-Pringé, familles Bardet, Gaurdeau, Vérité de saint Michel, Virginie Lépine et François Fialeix lui-même. Les 2 autels latéraux du chœur ont été donnés en 1877 par les paroissiennes, Mesdames Bouvier, Filoteau et Virginie Lépine. Le portrait de Mgr Norbert-Georges-Pierre Rousseau, évêque du Puy, originaire de Luché-Pringé, a été peint en 1928 par le peintre français Mascre-Souville. Il a été certainement donné à l'église Saint-Martin par les héritiers de Mgr Rousseau dans les années 1940. En 1929, les familles Rousseau et Gouin ont donné à l'église une chaire et les fonts baptismaux en pierre (inscription sur l'œuvre). Le Chemin de croix a été érigé en 1929. La statue de la Vierge à la colombe a été sculptée en 1950 par le sculpteur sarthois Raymond Dubois, dans le bois de cèdre offert par Anne de Ruillé. Le maître-autel est l'œuvre en 1996 de Dom Le Méhauté, moine de Solesmes. Il a été exécuté avec l'utilisation des pierres de l'ancien maître-autel de cette église, offert en 1877 par l'abbé Délis en 1877, et ensuite démoli. Les 4 verrières décoratives ont été exécutées en 2004 par l'atelier manceau Vitrail France. 16 objets conservés dans l'église on été protégés au titre des Monuments Historiques dont 6 ont été classés et 10 inscrits.
25 dossiers ont été ouverts pour l'église Saint-Martin. Le Haut Moyen Age concerne 1 dossier, le XIVe siècle concerne 1, le XVe siècle 1, le XVIe siècle 4, le XVIIe siècle 6, le XVIIIe siècle 1, le XIXe siècle 6, le XXe siècle 4 et le XXI e siècle 1 dossier, soit 17 % de dossiers pour le Moyen Age et 44 % de dossiers pour l'Ancien Régime. Les principales catégories sont la sculpture (10 dossiers) et la taille de pierre (4 dossiers).
Maître verrier manceau actif entre 1847 et 1886.