Dossier d’œuvre architecture IA44004427 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique
Ouvrage fortifié dit tour Théologale
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guérande - Guérande
  • Commune Guérande
  • Adresse Ville intra-muros
  • Dénominations
    ouvrage fortifié
  • Précision dénomination
    tour
  • Appellations
    tour Théologale

Cette tour est restaurée en 1971 par Pierre Prunet (ACMH) ; les maçonneries sont alors consolidées.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 15e siècle

La tour Théologale est élevée sur le front nord de l'enceinte urbaine. Elle est bâtie en petit appareil bien réglé, avec des pierres de taille assez longues. Quelques perturbations dans les maçonneries, à l'avant de la tour, témoignent de restaurations. L'édifice est de plan semi-circulaire, lié à la muraille à l'Est, mais collé à l'Ouest. Le mur de gorge fait saillie par rapport au nu du parement intérieur de l'enceinte urbaine. Il s'interrompt au niveau du chemin de ronde de cette dernière, assurant la continuité de la circulation à l'arrière de la tour. En partie inférieure, il est percé d'une très grande arcade en plein cintre qui ouvre sur la salle basse de la tour. Le plan intérieur est demi-circulaire. La salle basse possède trois archères canonnières : deux latérales et une nettement surélevée en capitale. Cette dernière présente un couvrement particulier : seulement des linteaux droits, alors que dans les autres ouvertures, l'ébrasement couvert de linteaux droits se prolonge par une niche sous une voûte en berceau surbaissé. L'ouverture de tir sud est très remaniée, avec une fente qui semble en partie bouchée. Les autres présentent une fente longue, s'élargissant en un trou circulaire à la base pour permettre l'installation de l'arme à feu. Cette dernière était posée sur les coussièges ménagés dans l'ébrasement, et maintenue en place par des poutres encastrées dans les murs. Des niches de retrait pour les canonniers sont aménagées dans l'ébrasement gauche de l'ouverture.

L'étage était sur plancher porté par des corbeaux encore en place. Il présente deux archères canonnières tout à fait similaires à celles du rez-de-chaussée. Le mur latéral est contient l'escalier d'accès au chemin de ronde. Il prend son départ sur le chemin de ronde de l'enceinte qui longe la gorge de l'ouvrage. L'escalier débouche sur le parapet défensif qui ceinturait probablement une salle sous la toiture des combles. Il n'en reste plus aucune trace car toute la partie supérieure de la tour a été refaite, au-dessus des consoles en quart de rond portant l'encorbellement du chemin de ronde à mâchicoulis.

Notons quelques marques de tâcherons sur les pierres de taille qui encadrent les ouvertures.

  • Murs
    • granite
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    classé MH, 1877/07/14
  • Référence MH

Bibliographie

  • CAROFF, Ch. Les fortifications de Guérande. Les cahiers des amis de Guérande, n° 21, 1974-1975.

    p. 28.
  • PRUNET, Pierre. 44-Guérande-Remparts : restauration, mise en valeur et mise à la disposition du public de l´enceinte fortifiée. Étude préalable, septembre 2000.

    p. 15.
  • QUILGARS, Henri. À travers la ville de Guérande : guide historique et archéologique contenant un plan de la ville. Nantes : Librairie Durance, 1913.

    p. 10.
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville de Guérande