Le monument aux morts de la paroisse Saint-Benoît au Mans fut exécuté par le peintre Lionel Royer en 1920 sur un des piliers de la croisée du transept, sur la face donnant dans la nef. Il est dominé par un monumental Christ en croix du XVIIe siècle, fixé dans la partie supérieure du pilier. Le peintre y représenta la Patrie sous les traits d'une femme romaine. La même année, le peintre exécuta deux toiles consacrée à l'histoire du saint patron de l'église. Toutes les deux furent marouflées dans le chœur, l'une représente le dernier entretien de saint Scholastique avec saint Benoît et l'autre saint Benoît et ses élèves. Deux ans plus tard, le monument commémoratif fut béni au cours de la cérémonie de consécration solennelle de l'église. Le mardi 21 mars 1922, jour de la fête de saint Benoît, le cardinal Dubois, archevêque de Paris, ancien curé de la paroisse, présida la cérémonie. Il était entouré de l'archevêque de Rennes, de l'évêque du Mans, monseigneur Grente, et de l'évêque de Poitiers. Dans la matinée, l'église bénite en 1910, après sa reconstruction, fut consacrée au cours d'une cérémonie solennelle. C'est après la messe pontificale, l'après-midi, que les vitraux et le monument aux morts furent bénis. L'évêque de Rennes prononça le discours de célébration de l'héroïsme des soldats morts pour la patrie et la cérémonie se termina avec les acclamations carolingiennes, chants religieux médiévaux aux accents guerriers.