Une maison existe déjà à cet emplacement sur le plan cadastral de 1836. Elle appartient alors à Charles Pageaud (1782-1853), époux de Marie-Hélène Plaire. Elle passe ensuite à son fils, Lazare (1816-1897), marchand et cultivateur, époux de Marie Birocheau, auquel succède son gendre, Jean Sacré (1839-1917), marchand de chapeaux, époux de Rose Pageaud. Celui-ci tient là son magasin, d'abord seul puis avec son fils Gustave et, à partir de 1899, son gendre Emile Pageaud (1872-1943) (ils sont mentionnés au recensement de 1901). La maison est remplacée par une nouvelle habitation en 1907, pour le compte de Jean Sacré époux Pageaud, chapelier. Gustave Sacré y tient encore une épicerie dans l'entre deux guerres.

Au début des années 1950, la municipalité décide de déménager la perception qui se trouvait jusque là aux 30-32 rue Georges Clemenceau. Le bail de ce local expire en septembre 1954. Tout en le prolongeant, la municipalité engage des discussions avec les héritiers Sacré pour acquérir leur maison. Les travaux d'aménagement, conçus par l'Equipement, sont approuvés par le conseil municipal du 29 décembre 1955, et se déroulent dans les mois qui suivent.

Après le départ de la perception, les locaux sont réhabilités en 1998 pour accueillir des logements et un magasin de commerce (salon de coiffure).