Dossier d’œuvre architecture IA44000739 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire La Concorde actuellement hôtel de voyageurs, 3 avenue de la Concorde
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Pavie
  • Adresse 3 avenue de la Concorde , avenue Le-Dentu
  • Cadastre 2004 CD 302
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    La Concorde
  • Destinations
    hôtel de voyageurs
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa a été dessinée par l'architecte baulois Georges Lafont vers 1895. Elle est devenue pension de famille comme certaines grandes villas bauloises, mais son décor a en grande partie disparu après un agrandissement vers 1960 pour transformer en hôtel avec toiture terrasse. Etablie comme un bastion avec sa tour de guet à créneaux et sa tourelle, elle symbolise par son nom, tout comme l'avenue qui la borde, la bonne entente entre les deux lotissements Hennecart-Darlu et Pavie.

Plan polygonal avec rez-de-chaussée et deux étages avec sous-sol. Cette villa "dissymétrique médiévale" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un jardin bordé par l'avenue Le Dentu au sud-ouest. La toiture est en ardoise avec feuille de zinc sur la terrasse de la tour. Les murs sont en pierres taillées pour le pignon sud, le sommet de la tour et les chaînages d'angles, les autres murs sont en moellons avec à l'étage un bandeau de deux lignes de brique horizontale au niveau des sommiers des baies et un bandeau pierre au niveau du plancher. Au centre de la façade sud un pignon couvert est orné d'un faux pan-de-bois plaqué et d'une ferme débordante. Ce pignon est surmonté d'un épi de faîtage en bois tourné et sculpté. Au centre du faux pan-de-bois une fenêtre éclaire surmonte un auvent en ardoise soutenu par des consoles en bois sculptées et qui abrite deux portes-fenêtres avec imposte vitrée et cintrée ouvrant chacune sur un garde-corps en bois sculpté. Deux pilastres en pierre avec encorbellement encadrent ces deux baies. En dessous un escalier de granite mène au rez-de-chaussée une très large porte vitrée à cintre surbaissé. A l'est de ce pignon une porte-fenêtre à l'étage ouvre sur un balcon en béton avec garde-corps en bois sculpté qui abrite au rez-de-chaussée une fenêtre. A l'ouest du pignon une tour carrée avec l'angle sud-ouest chanfreiné sert d'escalier et est percé d'une porte puis de trois petites fenêtres sur sa façade sud. Sur sa façade ouest une tourelle relie le dernier niveau de cet escalier à la terrasse dont le garde-corps en pierre est taillé en merlons et créneaux avec quatre épais potelets d'angle en encorbellement. La façade est, symétrique, est coiffée d'une croupe surmontée d'un épi de faîtage en zinc. deux fenêtres abritées sous des pignons couverts avec épi en zinc surmontent deux portes-fenêtres ouvrant sur une terrasse abritée sous une toile de tente. Accolé à l'ouest de la tour et parallèle à l'avenue Le Dentu une extension avec une toiture en ardoise et une façade recouverte d'enduit soulignée par un épais bandeau brique est percé de quatre fenêtres sur deux niveaux.

  • Murs
    • pierre
    • moellon
  • Toits
    ardoise, zinc en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • noue
    • pignon couvert
  • Typologies
    médiéval
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    tour

Documents d'archives

  • Collection particulière Falconnet.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général