Dossier d’œuvre architecture IA44000621 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Ker Maurice puis le Château, 7 avenue des Evens
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Darlu
  • Adresse 7 avenue des Evens
  • Cadastre 2004 BZ 424
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Ker Maurice, puis le Château
  • Destinations
    hôtel de ville
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Villa construite par l'architecte baulois Georges Lafont pour l'agent de change Edouard Darlu qui vend en 1881 sa charge après 15 ans de travail et s'installe à la Baule auprès de son principal client et ami Jules Hennecart, créateur de la station de la Baule. Après s'être occupé de la transaction avec le concessionnaire des dunes, Darlu élève cette villa à côté du lotissement Hennecart et crée lui aussi un lotissement dominé du haut de sa dune par "Ker Maurice" (prénom de son fils) dit aussi "le Château". La parcelle a été divisée en lotissement à la mort de ce dernier. La villa a été détruite pour élever en 1973 l'hôtel de ville.

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "symétrique médiévale" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un grand parc sur le sommet d'une dune bordée au sud par l'allée des Tamaris n° 7 (nouvellement créée), au nord par l'avenue des Alcyons et à l'ouest par l'avenue des Impairs. La toiture est recouverte d'ardoise et les murs sont en moellons avec chaînage de brique et pierre en alternance. Sur la façade sud deux pignons couverts forment chacun un avant-corps orné d'une ferme en bois sculpté et découpée. Ils sont percés de deux fenêtres gémellées au rez-de-chaussée d'une porte-fenêtre à l'étage et d'une petite fenêtre dans les combles. Ils encadrent un corps central au creux duquel se loge une véranda-loggia soutenue par quatre poteaux en bois sculpté avec garde-corps en terre cuite à claustra. Elle est cernée d'un lambrequin en bois découpé. Une porte-fenêtre encadrée par deux hautes fenêtres ouvre sur cette véranda. A l'étage des balcons en bois sculpté et tourné encadrent la véranda-loggia. La façade est, est composée d'une véranda et d'une fenêtre au rez-de-chaussée puis de deux fenêtres sur véranda et d'une fenêtre sur la fenêtre et enfin d'une fenêtre sous le pignon. Tous les pignons couverts sont ornés du même décor et d'épis de faîtage en zinc à l'est de la façade nord, un autre pignon couvert est percé d'une ligne d'ouverture puis le toit en pavillon à l'ouest orné de deux épis joints par une faîtière fleuronnée encadrent deux lignes de fenêtres au centre.

  • Murs
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • pignon couvert
    • noue
  • Typologies
    médiéval
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • menuiserie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    véranda

Documents d'archives

  • Collection particulière Falconnet.

  • Collection particulière Paul Minot.

  • Collection particulière Scialelli.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général