Dossier d’œuvre architecture IA44000827 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Ciel de Bretagne puis le Sphinx actuellement immeuble à logements, 1 boulevard Darlu
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Darlu
  • Adresse 1 boulevard Darlu
  • Cadastre 2004 CD 297
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Ciel de Bretagne, puis le Sphinx
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa a été dessinée vers 1895 par l'architecte baulois Georges Lafont. Elle fut bretonnisée vers 1935 et détruite vers 1975 pour construire l'immeuble "Port Royal".

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "symétrique traditionnelle" (cf. typologie) est implantée en angle de rue sur le boulevard de mer et apparaît dissymétrique sur l'avenue de la Concorde. La toiture est recouverte d'ardoise. Les murs sont en moellons, les chaînages d'angle et les encadrements de baie sont en pierre taillée. Au centre de la façade sud, un pignon couvert est orné d'une ferme débordante en bois sculpté et d'un faux pan-de-bois en bois découpé. Sur le faîtage se dresse un épi en zinc. Ce pignon est percé dans les combles d'une fenêtre et entouré de deux lucarnes à pignon couvert. A l'étage une porte-fenêtre ouvre sur un balcon couvert en ardoise soutenu par quatre poteaux en bois sculpté avec un garde-corps en bois tourné et sculpté. De part et d'autre de cette porte-fenêtre, deux fenêtres avec allège recouverte de céramique architecturale à motifs végétaux. Au rez-de-chaussée, une large fenêtre cintrée est entourée par deux fenêtres cintrées et séparées par des piliers en pierre. Au sud de la façade ouest, un autre pignon couvert forme avant-corps et est orné d'une ferme débordante soutenue par onze têtes de pannes. Au centre de ce pignon un épi en bois surmonte la toiture à pans brisés d'un oriel avec allège en bois tourné qui est posé sur un bow-window avec allège en brique de couleur. Au nord de l'oriel un escalier en bois mène au perron de la porte d'entrée abritée sous un auvent en ardoise puis une fenêtre est aussi abritée sous un auvent surmonté d'un balcon en bois tourné sur lequel ouvre une porte-fenêtre abritée sous un auvent à pignon couvert par une demi-croupe. Au-dessus de la porte d'entrée un châssis. Sur la façade sud un bandeau pierre souligne les trois baies du rez-de-chaussée et un autre à l'étage prolonge le plancher du balcon. Sur la façade ouest ce bandeau se prolonge en brique au niveau de l'appui de fenêtre. Un arc brique suit la ferme du pignon ouest et encadre l'épi avec de part et d'autre le nom de la villa gravé sur le mur.

  • Murs
    • pierre
    • granite
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • noue
  • Typologies
    médiéval
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • céramique
  • Représentations
    • ornement végétal
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation, oriel, balcon
Date d'enquête 1990 ; Date(s) de rédaction 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général