Cette maison est présente sur le cadastre napoléonien de 1836 et semble dater du XVIIIe siècle, par la largeur de ses ouvertures et sa porte à imposte et vantail coupé. Située dans la rue principale du bourg où étaient implantés de nombreux commerçants et artisans jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, elle aurait pu être occupée à une époque par un tisserand. Elle est d'ailleurs dénommée comme « maison de tisserand » par les habitants. Toutefois, les matrices cadastrales indiquent qu'un sabotier y a vécu jusqu'en 1860. Sa façade principale et sa toiture ont été remaniées aux XIXe et XXe siècles, notamment par l'ajout d'une corniche à entablement, de motifs dans l'enduit ciment en chaînage d'angle et en soubassement ainsi que de deux lucarnes jacobines.